"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

jeudi 15 avril 2010

Nano-tranche de vie sur quai de gare et considération sémantique

Hier, je grimpe dans le TGV. Derrière moi, un couple et deux fillettes. L’homme prend le train avec les enfants. La femme reste ; elle n’accompagne que sur le quai. Gros échange de bisous…
Une des gamines : " - Maman, pourquoi c’est pas toi qui m’emmène chez l’autre maman ? "
(réponse de la mère sans intérêt, convenue et banale, fausse de toute façon…)
Famille "recomposée" sans doute... Parenté ? Mmh… Ah oui ! "Parentalité"…

De tout temps, la langue évolue, le sens des mots évolue. Aujourd’hui, alors que le vocabulaire utile (je veux dire réellement utilisé) s’appauvrit en régression géométrique, la société évolue si vite que pour nommer les nouveaux concepts hors-sol, on ne cesse de "forger de nouveaux mots" sur la base d’étymologies encore compréhensibles par les ploucs. Pourquoi évoquer l’action de forger ? Il n’y a plus de nos jours ni forge ni forgeron pour expliciter la nature de ce travail de création linguistique. L’expression tire sans doute sa racine du substantif "forgerie" ("document littéraire ou autre forgé soit par un faussaire, soit par un écrivain qui fait un pastiche" cf. Dictionnaire de la langue française de Paul-Emile Littré…)

2 commentaires:

  1. ramon mercader17/04/2010 12:12

    peuvent pas dire "marâtre" comme tout le monde , les mouflets ?

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  2. ramon - la réponse est dans le texte : appauvrissement du vocabulaire...

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