"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

mercredi 14 juillet 2010

FETNAT ne nous oubliez pas !

Tout en préparant fébrilement ce très prochain 16 juillet qui est, ne l’oublions pas, la Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites du Régime de Vichy et d'hommage aux "Justes" de France et en songeant déjà aux préparatifs à faire pour célébrer le 29 juillet la Journée internationale pour la diversité socioculturelle et pour la lutte contre la discrimination, je voudrais marquer ce jour du 14 juillet d’une pierre dont l’Histoire définira peut-être un jour la couleur.

J’ai évidemment eu une pensée ce matin pour honorer la mémoire de St Camille Ellis et du Bx Gaspard de Bono, personnages dont j’avoue ne rien savoir (sinon que Gaspard fut, en son temps, soldat des armées de Charles Quint) mais qui méritent toute ma considération puisqu’ils figurent aux divers calendriers, notamment romains, de ma confession d’appartenance. En revanche, je réalise avoir complètement oublié de faire une prière de demande (à défaut de louange) à St Fetnat. Pourtant, ce saint homme a bien dû exister puisqu’on le fête aujourd’hui et que j’ai même ouï dire que quelques bambins à la peau foncée ont en leur temps hérité de ce prénom. C’était, il est vrai à une époque où le calendrier des saints était encore la référence pour l’état civil (le temps béni des colonies comme chantait Sardou) ce qui n’est plus le cas aujourd’hui, même dans le carnet mondain du Figaro.

Bref, aujourd’hui, on fêtait Fetnat.

Ayant donc honteusement oublié ça, j’ai au moins tenu à me rencarder sur ce qu’il était de bon ton de faire à cette occasion. Curieusement, on ne fait pas de Te Deum à Notre-Dame. En revanche il y a deux rituels qui ont retenu mon attention et je vous en fait part, vu que je me doute que nombre d’entre vous ont fait la même impasse que moi :

Le premier rituel est une procession en arme devant les autorités de la République plantées comme des poireaux sur un praticable comme on en voit au Festival d’Avignon :
Voici donc les poireaux qui gouvernent la France :

Et voici, au hasard quelques pénitents de la procession :

On voit que les soeurs amazones, congrégation féminine du Bénin sont martiales et costaudes. On se sent en sécurité avec elles. On note cependant qu’elles n’ont pas la courtoisie d’exhiber des armes françaises. En revanche les hallebardiers d’Offenbach à côté ont des Famas, mais on les leur a sûrement donné. (ce qui n'exclue pas que celles des béninoises, on les leur a probablement payé...)

Le second rituel est moins compassé et plus banal puisqu’il y est sacrifié lors de beaucoup d’autres solennités : je peux donc ressortir une vieille photo sans être accusé de bidonnage :
Ce rituel-là contredit la morosité ambiante. Qu’on se le dise : La crise ne touche pas tous les secteurs de l’économie et de la consommation festive ! En effet, d’une année à l’autre le nombre d’interpellations effectuées à l’occasion de la nuit de Fetnat ont progressé de 63 % et le nombre de petits canaillous déférés au parquet de 101 % Mais peut-être n’est-ce dû qu’à un regain de répression par l’Etat laïque de la légitime expression charismatique de prières de louange…

Un point préoccupant tout de même : Il y avait 494 soldats étrangers sur les Champs Elysée et il n’y a eu que 392 interpellations en France. Que font les armées d’occupation ?

3 commentaires:

  1. Les armées d'occupation regardent ailleurs en disant "continuez, les ptits gars, vous faites du bon boulot", pendant que les nôtres, d'armées, s'occupent sous d'autres cieux.
    En voyant tout ce matos, on se dit que ça serait bien mieux utilisé ici, dans les zones de non-droit. Suffirait de le vouloir. Et d'évacuer les bons d'abord.

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  2. elles sont très moches les soeurs béninoises
    quand on songe que le bénin fut longtemps pourvoyeur d'antiquités de choix !
    des pièces (peut être) uniques (non , en fait , surement pas) en bois os et fer
    mais bon
    les hallebardiers sont plus esthétiques
    va savoir s'ils sont béninois eux aussi

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  3. @ Anonyme : nos bonnes sœurs béninoises peuvent être martiales et costaudes sans être esthétiquement attractives… La bannière du chapitre des hallebardiers est celle du Gabon.
    Réponse à votre commentaire surtout pour vous dire qu’ici la coutume est de prendre un pseudo, même complètement loufoque, et de ne pas se contenter d'un "Anonyme". Ça passe pour une fois (pour les nouveaux non manifestement contestataires) mais la censure est ici préventive, omnipotente et totalement arbitraire…

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