"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

dimanche 30 janvier 2011

MAM, Ben Ali et petite mise au point…

Figurez-vous que, de nos jours, il arrive à des ministres régaliens de la République d’avoir la fâcheuse idée d’aller passer leur réveillon de fin d’année à l’étranger. Il s’agit-là d’une innocente manie fréquemment observée dans d’autres segments de la population, aussi bien dans la bobosphère aisée que chez le CLS (Consommateur Lambda Solvabilisé) assidu au Club Med’ ou client chez FRAM avec ou sans chèques-vacances. Pour déplorable qu’elle soit quand on sait la richesse de nos provinces dont les intéressés n’ont sûrement pas épuisé les charmes, cette manie n’est pas critiquable en soi. Mais s’agissant de nos dirigeants au plus haut niveau, quelle imprudence !

Certes, le Canard Enchaîné et autres "organes institutionnels" du genre Bisounours-Info, Live together-One et Canal-Prozac ne se sont jamais ému des réveillons sur le Nil de tel de nos présidents qui se la jouait look à la Bruant. Avec à n’en pas douter l’assistance sécuritaire aimablement fournie par notre pote Hosni Moubarak.
Oui, mais aujourd’hui c’est pas pareil !

Aujourd’hui, quand Madame le ministre de la Défense va dîner dans un pays dont on ne peut présumer d’un jour à l’autre si le dirigeant est un pas méchant ou un pas gentil, elle prend des risques inconsidérés. J’espère pour elle qu’elle a bien gardé sa note d’hôtel, la facture du restaurant, celle du taxi et le ticket du pressing.

Bon, ceci-dit, vu les sondages de mon précédent billet, si mon CV doit un jour intéresser le Torchon Palmipède, je veux d’ores et déjà démentir catégoriquement avoir été l’invité de Moubarak, ni, en leurs temps, du roi Hussein responsable du Septembre Noir, de Hafez el Assad, du Shah d’Iran ou de Franco.

Ni d’ailleurs de Walter Ulbricht. Mais celui-là, ça n’est pas sulfureux…

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