"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

mercredi 6 avril 2011

Ils ont trouvé la soluce !

On s’escagasse à trouver comment obliger les français à manger cinq fruits et légumes par jour en dépit du coût exorbitant de ces denrées fraîches (et du boulot de leur préparation pour la femme libérée par le travail ) par rapport aux boîtes en carton de chez Speed Pizza.


Ils sont forts à l’UMP ! Leur brain storming (en vieux français on peu enlever le i du cerveau…) sur la laïcité de mes deux a accouché d’une proposition qui fait d’une pierre deux coups :

Confrontés aux exigences communautaristes du halal et de la cacherout, afin de "répondre aux prescriptions alimentaires de certaines religions sans remettre en cause la neutralité des écoles, collèges et lycées publics", nos braves ont courageusement suggéré :

Des menus végétariens à la cantine…

Suffisait d’y penser. La question est torchée, on n’aura plus à en parler… Et comme le dit l’expérience (cf. les compagnies aériennes et les Quick…), faudra que tout le monde se passe de protéine animale ailleurs que derrière les rideaux tirés de son appart’. Sauf, bien entendu, à fréquenter les kebabs, restaus halal ou cacher, tout autre établissement servant de la bidoche en général et du porc en particulier devenant vite suspect d’exclusion et de stigmatisation de clientèle…



Dupont et Ducon peuvent maugréer en douce, Ahmed est content. Tout baigne…

2 commentaires:

  1. Jacques Etienne07/04/2011 08:53

    Vous allez bien vite en besogne, M. Emissaire ! Je viens de me renseigner sur la cacherout et de voir qu'il ne suffit pas qu'un repas soit végétarien pour être Kasher... Ce serait trop simple, voyons !

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  2. Autant pour moi ! D’autant plus que j’aurais dû m’en souvenir ! J’avais emprunté et étudié son temps à titre documentaire le "Que sais-je" sur la question à un de mes fils ; c’est pas triste… (le fiston a exercé son premier job dans une PME "très familiale" avec shema Israël à chaque lintau de porte de bureaux, repas d’affaire kasher, etc., le seul goy de la boîte… où… il a énormément appris en terme de business…)
    J’ai bêtement repris une dépêche d’agence où le pisse-copie avait mécaniquement rajouté le kasher au halal (histoire de laisser entendre "qu’il n’est pas le seul" pour ne pas avoir l’air de "stigmatiser" l’Islam, sans doute…) Preuve une fois de plus, non pas de l’inculture des journalistes (excusable sur un domaine particulier) mais de leur aisance en bonne conscience à tout mélanger et à faire doctement référence à ce à quoi ils ne connaissent rien.

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