"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

mercredi 29 février 2012

Après la cagoule, nouvelle avancée vers la cité parfaite…

La retenue ne suffit pas. Pour accélérer le retour de la Polis à l’état de Nature, horizon indépassable ; pour supprimer les ultimes contraintes forgées on ne sait pourquoi par de superflues superstructures sociales surannées qui brident encore odieusement les légitimes pulsions individuelles de chacun, quelques braves fonctionnaires de base nous montrent la voie :

La totalité de l’effectif – une dizaine de policiers – de la Brigade Anticriminalité (BAC) du commissariat de Grasse a envoyé sa démission avant-hier. Ils font bien. Ils ont compris que leur mission de service public n’avait plus de raison d’être, qu’elle était un frein à l’avènement de la Cité Parfaite, de la parousie droitelhomienne sans entraves, fins dernières du rêve métissé d’un éternel futur…

La raison de cette démission peut paraître anecdotique et corporatiste, elle l’est. Mais ce sont parfois des petits faits anecdotiques qui font avancer l’humanité sur la voie de son Salut…

Figurez-vous qu’un homme est mort qui n’aurait pas dû. Drame humain personnel, souffrance et incompréhension des proches, etc. Certes. Mais depuis plus de trois ans, on en a enterré un max d’autres qui nous ont aussi quittés prématurément, par inadvertance, par erreur, par action ou par omission. A l’échelle de l’Espèce, d’une époque, d’une communauté de vie, micro-drame donc…

Résumons. En mai 2008, un client irascible gifle et donne des coups de pieds au chef d’agence et quitte avec fracas sa banque qui appelle la police. Deux patrouilleurs de la BAC repèrent le type dans la rue et lui réclament son identité. Ces deux fonctionnaires sont respectivement X (le chef) 39 ans et Y 34 ans. Le type refuse net et cherche à s’échapper. Les policiers veulent l’attraper, il se débat, le trio tombe au sol dans une bagarre violente où le type se débat et cogne avec savoir-faire. Un des deux flics témoignera sous serment à la barre "ne pas avoir vu une telle violence en dix ans de service en région parisienne" Bien que tous deux blessés (X en sera quitte pour une luxation de l’épaule réduite à l’hôpital sous anesthésie générale) les deux fonctionnaires finissent non sans peine par maîtriser le forcené et par l’immobiliser au sol grâce à une "clef d’étranglement" conforme aux enseignements dispensés en école de police. Leurs collègues arrivent alors. L’individu, inerte et présumé "sonné" est embarqué.

L’interpellé est décédé. L’autopsie a conclu au décès par “asphyxie mécanique” : émotion, descente de la police des polices, plainte compréhensible de la famille, etc.
Précisons accessoirement que la "victime" âgée de 22 ans, Abdelakim Ajimi dit "Hakim", s’est révélé avoir été à trois reprises interné dans des hôpitaux psychiatriques. Fumeur de cannabis, il faisait l'objet de poursuites judiciaires pour conduite sous l'emprise de stupéfiants.

Durant plus de trois ans, les médias n’ont pas désempli de papiers dupliqués en boucle sur la violence de l’interpellation par les policiers et l’atrocité de leurs méthodes, illustrés à l’envie par les témoignages épouvantés de passants s’étant alors attroupés sans avoir assisté au début de l’histoire ; la plupart des interviews ciblant comme de juste des jeunes femmes sensibles… Le tout entrelardé de communiqués de la famille et de comités de soutien. Il suffit de taper le nom de la victime sur Google, il y a 98 500 résultats…

Vendredi dernier, 7 fonctionnaires de police étaient au banc des accusés pour homicide involontaire et/ou non-assistance à personne en danger. Quatre ont été relaxés. Et trois condamnés ; dont X et Y à 18 et 24 mois de prisons ; avec sursis au grand scandale de la partie civile et des associations

Les flics de Grasse on raison de rendre les armes. Bisounoursland n’a plus besoin d’eux. Au moins ce sera clair…

La cagoule ne suffit plus

Oui la cagoule ! La cagoule, premier signe du début de la fin !

Je ne sais plus où j’ai lu ça. C’était, je crois, un Italien qui parlait de la lutte contre la mafia en particulier et le grand banditisme en général. Il avait dit :

On a perdu la bataille à partir du moment où ce sont les policiers qui ont porté des cagoules et pas les malfrats.”

3 commentaires:

  1. Merci d'en avoir parlé. Et bien parlé.
    Parceque manifestement personne n'avait vraiment envie que ça se sache. Il y a encore des gens
    qui ont le courage de faire front, même si la
    cause est perdue. Ca méritait d'être signalé.
    Amitiés.

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  2. Merci aussi pour le lien avec la pétition : ce fût un plaisir de signer.

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  3. Finalement, la proposition de Marine Le Pen de présomption systématique de légitime défense pour la Police n'est pas idiote.

    Le problème vient aussi de la formation des policiers, fonctionnaires méprisés et mal payés, qui ne recrute pratiquement que dans les couches sociales basses.

    Si les fonctionnaires étaient moins, mais mieux payés, je suis près à parier qu'on obtiendrait de la qualité.

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