"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

mercredi 20 juin 2012

Elles étaient acteurs de leurs vies…


Ce n’est pas souvent que je laisse de côté une idée de billet pour relayer un "fait divers"

Deux femmes sont mortes brutalement et prématurément. Massacrées à bout portant. Une jeune femme de 29 ans et une mère de famille de 35 ans laissant deux jeunes orphelines de 13 et 5 ans. Deux fonctionnaires de la République, deux militaires en mission de paix civile appelées par le voisinage pour régler des différends suite à des cambriolages commis dans la journée… Abattues à bout portant comme des chiennes…

Par qui ?

Par un "justiciable", certes. Mais par procuration aussi par la mère Guigou bien trop occupée par le perchoir, par tous les guignols législateurs qui ont continué de savonner la planche dans le même sens et, surtout, surtout, par des dizaines, des centaines de juges dont l’indépendance et le sens de la justice ne sauraient pas plus être suspectés que leur responsabilité engagée. Des complicités de crimes qui ne seront jamais recherchées…

Elles étaient du petit peuple, ce nouveau tiers-état qui n’émarge ni au haut clergé de nozélites, ni au bas clergé des syndicats de fonctionnaires et assoc’s comme-il-faut, ni à la nouvelle noblesse d’épée de la diversité™ ethnique ou sexuelle, ni aux congrégations de bandits de grands chemins sans foi ni loi dont-il-faut-veiller-à-respecter-les-droits…
Ce petit peuple fournit chaque jour son lot de victimes sacrifiées dans l’indifférence générale, non seulement à la mansuétude irresponsable de la Loi, non seulement au laxisme des juges, non seulement au sectarisme inattaquable de certains magistrats, mais aussi à leur refus idéologique d’appliquer simplement la Loi sans courir le moindre risque d’être sanctionnés comme n’importe quel salarié pour insuffisance professionnelle grave

Dérangé et inquiet pour sa tranquillité, Abdallah Ça-n’a-rien-à-voir Boumezaar a abattu de deux balles la MDL chef Audrey Berthaut puis poursuivi l’adjudant Alicia Champlon en tirant six balles jusqu’à ce qu’il l’ait tuée. Accessoirement, notez que le procureur a cru bon de préciser que si pour le second décès il retenait "une volonté de donner la mort par préméditation" et donc une "mise en examen" pour assassinat, pour le premier il ne retenait que le fait de meurtre (…ce qui est juridiquement moins grave. Je me retiens…)

Et qui est donc Abdallah Boumezaar ?  Âgé de 30 ans, déjà bien connu des services de police, il avait été condamné à plusieurs reprises depuis 2000 pour des affaires de drogue et de vol. Incarcéré une première fois en 2002 pour trente mois fermes, il a ensuite dû être condamné pour des faits particulièrement graves, le genre à valoir dix ans  puisqu’il était sorti de prison en septembre dernier après avoir passé six ans derrière les barreaux (j’ignore s’il y aurait encore été sans les remises de peine automatiques mais c’est probable)
Il avait comparu mercredi dernier devant le Tribunal Correctionnel de Toulon pour des coups et blessures portés sur sa propre mère. Au vu de ses condamnations précédentes, une peine plancher de deux ans d'emprisonnement aurait dû être appliquée. Les juges ne lui ont infligé qu'une mise à l’épreuve et une petite peine avec sursis…

Lundi, Alicia et Audrey montaient de Pierrefeu à Collobrières pour régler un différend à la suite d’un vol de sac à main…

Vous pouvez adresser vos messages de soutien à la brigade de gendarmerie de Pierrefeu-du-Var ici :


5 commentaires:

  1. Notre société a prévu tout un tas de combines
    pour parvenir à créer le malheur là où ne devraient normalement régner que la paix, la quiétude et la prospérité.
    Elle fait faire des boulots d'homme par les femmes, elle forme ses juges à la bien-pensance
    gauchiste la plus achevée et elle nous produit
    des concitoyens comme Mohamed et Abdallah.
    C'est ce qu'il est convenu d'appeler le progrès
    social, sans doute.
    Amitiés.

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  2. Merci, Plouc , de publier ce billet ,auquel l'ancien pandore que je suis est très sensible ... Les vrais Français ne nous oublient pas ,c'est réconfortant.
    Nouratin est aussi plein de bon sens.

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  3. La peine de mort, vous dis-je !

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  4. Il serait intéressant de connaître la condamnation dont écopera l'assassin et dans combien de temps (avec les remises de peine) il se retrouvera dehors.
    Inutile en revanche de s'interroger sur la suite de la carrière des juges qui ont gratifié le bonhomme d'une "mise à l'épreuve". Notons qu'un stationnement en double file dans certaines de nos riantes cités lui aurait coûté plus cher.

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