"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

vendredi 28 décembre 2012

Minable



Pour clôturer l’année qui s’achève, tentons de résumer en un seul mot, un seul, l’évènement le plus marquant de l’année pour nous Français (et Fwançais) ; pas forcément le plus important au regard de la longue durée, mais celui, à la fois le plus superficiel et le plus grave, le plus anecdotique et le plus dramatique, le plus emphatique et le plus médiatique, le plus puéril et le plus destructeur… Quel évènement retenir sinon les six premiers mois de "mandat" de Dépassé 1° et de sa clique ? Et au regard du réel, de la Vie et du Monde tel qu’il va, quel mot choisir pour résumer toussa ?

C’est finalement Philippe Tesson qui me l’a fourni. Inspiré par les propos tenus par l’huitre de Matignon (elle sert au moins à ça) sur le fait-divers fiscalo-people que nous savons, Tesson en a fait la chute de son billet il y a dix jours sur le Point.fr. Billet dont je copie-colle ci-après un large extrait :

(italiques et caractères gras sont de moi)   

"On a beaucoup reproché à Sarkozy d'avoir excité les humeurs françaises. Peut-être, mais au moins l'a-t-il fait dans de bonnes intentions, pour tirer le pays de la léthargie conservatrice dans laquelle il était plongé. Pour réveiller les consciences et les mettre à leur service, les socialistes, eux, utilisent historiquement un autre procédé : ils invoquent les mânes révolutionnaires et, en priorité, le dogme égalitaire, et ils rallument les bûchers de la convoitise et de la haine.
Le précédent le plus récent de cette stratégie séculaire restait l'épisode Mitterrand. Heureusement, il dura juste le temps qu'il faut pour donner le change. Mais, surtout, l'expérience fut menée sinon avec élégance, en tout cas avec un minimum de correction. De politesse. On n'alla pas jusqu'à insulter l'ennemi. Avec François Hollande, il en va différemment. On ne peut décidément rien contre sa nature. Et l'on n'a pas toujours la culture suffisante. Ni l'habileté politique. Ni le vrai courage. On a l'instruction, mais l'instruction, ce n'est pas un art.
Le pauvre Hollande (…) crut bon pour conquérir le pouvoir de résumer sa pensée politique à une stigmatisation caricaturale de la richesse, de la finance, du profit. Que l'une de ses premières décisions fût une mesure fiscale de nature confiscatoire, on peut à la rigueur le comprendre : cela participe de ces symboliques conventionnelles dont on a tort de ne pas évaluer à temps les effets à venir. Mais c'est la manière de faire qui fut grossière, répréhensible et rédhibitoire, c'est-à-dire l'insulte personnelle à ceux que l'on frappait. (…) Aucun d'eux en tout cas n'a droit à l'injure, surtout de la part d'un homme public, en régime démocratique. Un discours éthique, soit. Une attaque de la personne privée, non. Et encore faut-il que l'exhortation éthique soit justement distribuée. (…) Toujours cette arrogance, cette appropriation de la vertu, cette vulgarité. Tout cela est minable."

2 commentaires:

  1. Un gouvernement de faibles, d'aigris revanchards et de démagogues haineux.

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  2. "cette appropriation de la vertu " Je crois que c'est ce que je déteste le plus chez les socialistes . L'arrogance et la vulgarité on peut les retrouver ailleurs , mais ce sentiment de toujours dire le "bien" en toutes circonstances ne se retrouve que chez eux .

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