"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

lundi 6 mai 2013

A chacun sa com’…



- Le premier mai, pour bien marquer le changement et "sa volonté de gagner la bataille de l’emploi", Vladimir François Hollande a remis la Médaille d’honneur du travail à neuf femmes et huit hommes dans les salons de l’Elysée. La chose pourrait paraître banale et pourtant elle ne l’est pas. D’une part, cette remise solennelle est effectuée un 1° mai alors que l’attribution de cette distinction fait exclusivement l’objet de deux fournées : le 1° janvier et le 14 juillet. D’autre part (et c’est ce que la presse a retenu et… célébré), c’est la première fois qu’un Président de la République trouve le temps de remettre personnellement ce genre de hochet automatiquement distribué à environ 300.000 bénéficiaires chaque année. Oui monsieur, oui madame, la première fois ! Le bidule existant sous diverses versions depuis 1886, on réalise le nombre d’honnêtes travailleurs n’ayant pas eu l’honneur de recevoir la chose des mains de Présidents à barbiches, pourtant moins débordés sous les III° et IV° Gueuses qu’aujourd’hui…

- Le premier mai, pour bien marquer la continuité historique d’une nation, François Vladimir Poutine a remis le titre de Héros du travail à cinq citoyens russes, dont un mineur de Sibérie. La chose pourrait nous paraître banale et pourtant elle ne l’est pas. Car c’est la première fois que cette récompense est attribuée en Russie depuis la chute de l’Union soviétique.

- En ce jour de la fête du travail, cette opération de com’ a permis à Vladimir François de soliloquer sur les emplois d’avenir, les crédits d’impôts, etc. Et d’embrayer sur le rétablissement de la retraite à 60 ans pour certains et de disserter sur la pénibilité tout en stigmatisant, sans en citer, "trop de pays où les droits des travailleurs restent contestés et où leur liberté de se syndiquer demeure entravée"…
- En ce jour de la fête du travail, cette opération de com’ a permis à François Vladimir de déclarer qu’en relançant cette pratique, il voyait là "un pas de plus vers la renaissance et la sauvegarde des traditions du pays, ainsi que des liens forts entre différentes ères et générations." avec le souci de restaurer son pays en s’inspirant de sa grandeur passée, qu’elle soit impériale, soviétique ou nationale…

- A chacun les changements à sa mesure….

2 commentaires:

  1. Il respecte les traditions maintenant ? Décidément, cet homme est une source de surprises ininterrompue !

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