"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

dimanche 23 juin 2013

La chasse est ouverte 3.



Vous connaissez tous la maison Twitter, ce truc dont je ne sais pas me servir qui permet de dire tout ce qui vous passe par la tête, dans l’instant, pulsionnellement, à n’importe qui vous followant, et cela  sans risquer de se faire ramasser pour une faute d’orthographe…
Vous vous souvenez donc qu’en octobre dernier, plusieurs touïtes reprenant les mots clés #unbonjuif et #unjuifmort avaient été diffusés sur ce "réseau social". Aussi sec, Twitter avait alors été assigné en référé par l’Union des Étudiants Juifs de France, J’accuse ! (Action international pour la Justice), SOS Racisme, le MRAP et la LICRA. Bref, par toussa comme d’hab’…

Tous ces braves gens ayant exigé dans leur assignation de se voir communiqué en retour l’identité et les adresses des auteurs des touïtes en question, les tauliers de la maison Twitter, en bons amerloques, leur avaient alors répondu qu’ils étaient tout disposés à leur fournir ça, mais sous certaines conditions. Et, notamment, sur présentation d’une commission rogatoire d’un juge, ce qui leur semblait la moindre des choses. Quel commerçant scrupuleux consentirait en effet à fournir par retour du courrier le nom et les coordonnées d’un de ses clients au premier tiers venu estimant avoir un contentieux avec ledit client ?
Dans cette "affaire" du hashtag #unbonjuif, les juges n’ayant pas retenu ses arguments et l’ayant condamnée à s’exécuter, Twitter a fait appel…
 
Le 12 juin, constatant que Twitter n’avait ni fourni les données ni  justifié une impossibilité matériel de les fournir, et écartant les éventuelles difficultés ou impossibilités juridiques de le faire, la Cour d’appel de Paris a confirmé le premier jugement, c’est-à-dire l’obligation de communiquer aux cinq associations de défense des droits de l’homme les informations concernant les auteurs de tweets racistes ou antisémites…

Bon. Les juges ont très certainement appliqué la loi. C’est sûrement une application parfaitement logique d’une des dispositions noyées dans une quelconque de ces lois Perben, Gayssot, Taubira, et caetera…  Je n’en sais rien.
Mais çaveudirkoi ? Eh bien ça veut dire que n’importe lequel de vos fournisseurs est désormais tenu de fournir sans délai votre pédigrée à telle ou telle association dès lors que celle –ci est agréée comme défenseur des droits de l’homme et lui envoie l’huissier aux frais de son budget subventionné. Il suffit que la demande soit faite pour un motif décrété de sa propre initiative par ladite association sans aucune intervention judiciaire. Le fournisseur auquel on pense en premier est évidemment l’hébergeur de votre blog. Pourquoi ne serait-ce pas demain votre banquier gestionnaire de la carte Visa avec laquelle vous avez payé tel livre jugé nauséabond ou fait par paypal un don de soutien à un fâchiste pour payer ses amendes ?

Il faut dire que la convention decoopération entre le Ministère del’intérieur et la LICRA arrive à échéance le 1° décembre prochain. Gageons  qu’elle sera renouvelée et étendue afin que les prérogatives de ces supplétifs se rapprochent légalement et dans un souci d’efficacité de celles des SA et des Pasdaran…

RAPPEL : Ce soir dimanche, tous à la manif de soutien à Nicolas et de protestation contre le "2 poids-2 mesures" devant les mairies et partout où ça a lieu !

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