"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

lundi 3 juin 2013

Mon genre ? Qu’est-c’tu lui veux à mon genre ?



Si les magistrats du siège sont surchargés d’affaires, notamment en matière criminelle et correctionnelle, qu’il s’agisse d’atteintes aux personnes ou aux biens, les procureurs le sont forcément aussi en amont. Mais toutes ces incivilités ne sont jamais que les ridicules excédents de contrariétés qui dépassent du tapis où l’on repousse chaque jour consciencieusement la poussière de la Fwance orange mécanique… Il y a plus important :
Ce qui compte, c’est de "lutter contre les violences et les discriminations".

Deux cents procureurs et substituts ont donc été convoqués à Paris pour entendre leur ministre leur faire un discours. Mais ce n’est pas tout : Ces deux cents braves dont les bureaux débordent de dossiers en instance ont été tenus par leur patronne de partir dans la foulée en stage à l’ENM à Bordeaux pour y suivre un séminaire de deux jours sur les suites de la nouvelle loi sur le mariage. On fera l’appel…
[On notera que le TGV, trois nuits d’hôtel et autres frais de déplacement pour 200 fonctionnaires de catégorie A déboulant de la France entière est moins onéreux qu’un AR de Taubira à Bordeaux. Cébien. Oui, sûrement, compte tenu des 400 CRS à déplacer, sinon pour sa sécurité, du moins pour son confort auditif…]

Le thème de ce séminaire est explicite : "Ce progrès dans l'égalité des droits ne fera pas, à lui seul, reculer du jour au lendemain les expressions de peur, de rejet, d'intolérance, et de violence vis-à-vis de la différence relative à l'orientation sexuelle et à l'identité de genre qui continuent de se manifester dans la société française"
La Chancellerie annonce d’ailleurs une circulaire "consacrée à la réponse pénale aux violences commises à raison de l'orientation sexuelle ou de l'identité de genre" et des formations spécifiques pour les magistrats sur ces questions… C’est fou ce que ça va vite, maintenant, pour pondre les circulaires d’application des nouvelles lois… et même des futures !

Car "l’identité du genre", kéksékça ? C’est sans doute une notion devenue mainstream dans le jargon médiatique, dans la logorrhée absconse des bonzes de l’Educ’-Nat’ et dans la bouillie verbale de Peillon, mais ce concept n’apparaît nulle part en droit français ; dans aucun texte…
Et ça n’a rien à voir avec l'orientation sexuelle ! Derrière la notion d’orientation sexuelle, il y a seulement, et rien en plus ni en moins, la préférence en matière de partenaires et d’actes qui assure la satisfaction de ma libido et de ses pulsions. Point barre…
L'identité de genre, en revanche, c'est l'idée que le fait d'être un homme ou une femme ne serait qu'un “sentiment d'appartenance" Point barre… Et, du coup, le sentiment éventuel de n’être ni l’un ni l’autre ; et, pourquoi pas, d’être éventuellement autre chose…
L’arsenal pénal existe et est parfaitement opérationnel pour réprimer les discriminations du fait de l’orientation sexuelle, gna gna, etc.
En ajoutant subrepticement, hors intervention du législateur, dans des instructions hiérarchiques : "…ou de l'identité de genre", on ouvre de façon délibérée aux tapissiers en mur des cons la possibilité, si ce n’est l’ardente obligation, d’étendre le domaine de la lutte en interprétant et en réprimant à leur gré toute présomption de discrimination d’une idée et d’un sentiment d’appartenance
Dès lors, par exemple, le simple fait de lever par reflexe inconscient un sourcil interrogateur en présence accidentelle d’un quidam en train de copuler dans la rue avec un tuyau d’échappement ne serait-il pas la preuve pénalement recevable d’une discrimination à l’égard de l’idée que le dit quidam se fait de lui-même ?       

Bon. Moi, par les temps qui courent, je me sens de plus en plus souvent et outrageusement discriminé pour mes idées et mes divers sentiments d’appartenance. C’est hors sujet ; oui, je sais…  

3 commentaires:

  1. j'ai le grand bonheur de t'annoncer que je viens d'être grand tante , en effet ma nièce a mis au monde un joli bébé . quand il sera capable de parler nous saurons si c'est un gars une fille ou une moissonneuse batteuse ou autre chose ce ce genre ...
    a dans quelques années , d'ici on va l'appeller "toi là bas"!

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    1. Toutes mes félicitations, Josette !

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  2. Quand j'étais petite, on m'a appris à dire "bonjour Monsieur" ou "bonjour Madame" ou encore "bonjour Messieurs-Dames" en entrant dans une boutique ou un lieu public.
    Maintenant, on n'entend plus jamais ça.
    Quand quelqu'un se fend d'un bonjour, c'est simplement "bonjour !" (sous-entendu "bonjour mon chien" comme disait ma grand-mère quand j'oubliais la suite…).

    C'est de la simple anticipation, parce que bientôt on ne saura plus si quelqu'un qui ressemble à une femme en est bien une et idem pour les messieurs.

    Quand on dira "bonjour Monsieur !" , on vous répondra "ah non, moi c'est madame…"
    Donc vaut mieux dire "bonjour" tout court…
    Voir ma Mouette…

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