"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

lundi 5 août 2013

Quand j’entends parler de démocratie…



… j’ai envie d’envahir la Hollande…

Trêve de plaisanterie. Juste une envie de relayer quelques réflexions pêchées ce matin sur la Touâle :
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Démocratie sans électeurs ? On nous assène les « valeurs démocratiques ». Mais quelles sont-elles, sachant qu’en démocratie, on a raison à 50,01 % et tort à 49,99 % des suffrages ? Alors que ce sont les mêmes journalistes qui boudent les institutions suisses à base référendaire, pour s’indigner ensuite de l’opinion du peuple. Comment sortir de ce dilemme ?

Les procédures démocratiques n’ont pas pour but de déterminer qui a « raison » et qui a « tort ». Elles ne visent pas à statuer sur la vérité. Leur seule raison d’être est de montrer où vont les préférences des citoyens. Le suffrage universel n’est qu’une technique parmi d’autres pour connaître ces préférences. Il est loin de résumer la démocratie, qui elle-même ne se résume pas à de « libres élections ». (Au passage, rappelons aussi qu’en matière de suffrage, le principe démocratique n’a jamais été « un homme, une voix », contrairement à ce que l’on répète partout, mais « un citoyen, une voix », ce qui est tout différent.) Jean-Jacques Rousseau disait très justement que, dans une démocratie représentative de type parlementaire, les citoyens ne sont libres que le jour de l’élection. Dès le lendemain, leur souveraineté se retrouve captée par leurs représentants qui, en l’absence de mandat impératif, décident en fait à leur guise. Le parlementarisme ne correspond lui-même qu’à la conception libérale de la démocratie, ce qui conduisait Carl Schmitt à affirmer qu’une démocratie est d’autant moins démocratique qu’elle est plus libérale.

La crise actuelle de la démocratie est fondamentalement celle de la représentation. Elle s’articule en deux volets. D’un côté, le peuple se détourne de la classe politique parce qu’il n’a plus confiance en elle, qu’elle est « trop corrompue », qu’elle ne s’occupe pas des « vrais problèmes », qu’elle ne répond pas aux attentes des gens, etc. De l’autre, les élites se détournent du peuple parce qu’il « pense mal », qu’il a des « instincts grossiers », qu’il se rebelle instinctivement contre les mots d’ordre de l’idéologie dominante. La « gouvernance » et l’expertocratie sont aujourd’hui les deux derniers moyens de gouverner contre le peuple, et surtout sans lui. Seule une démocratie participative, une démocratie directe, s’exerçant en permanence (et pas seulement à l’occasion des élections ou des référendums) peut corriger les défauts de la démocratie représentative. Mais cela exige de redonner du sens à la notion de citoyenneté. En clair : de remédier à la dé-liaison sociale en recréant un espace public ordonné à un grand projet collectif, au lieu d’inciter les gens à jouir sans mélange de leur repli sur la sphère privée.

Alain de Benoist.
Entretiens sur Boulevard Voltaire

3 commentaires:

  1. kobus van cleef07/08/2013 13:05

    vous dites "la crise fondamentale de la démocrature est celle de la représentation"
    j'aurais dit "c'est celle de l'areprésentation, car nous sommes a-représentés"représentatifs ? fillon, coppée le dromadaire, molleglande et sa braguette ouverte , ses "heu" à répète et sa cervelle hors du commun ?
    représentatifs , dray la fripouille, 'rlem désir le repris de justice et bartolone le trouillard?
    représentatifs tous ces gugusses élevés sous l'état comme le veau sous la mère?
    et quand c'est pas l'état c'est un para état genre assoce de nuisibles en réunion?

    je préfère briser là

    la représentation ,l'a-représentation n'est pas seulement en cause, ce qui est en cause c'est la valeur que nous continuons à lui accorder

    qu'aux prochaines réunions 'lectorales , un quarteron de citoiliens excédés chargent leur député ( "leur député"...comme si le député nous appartenait ! mais c'est nous ,oui ,nous , tribuables , qui appartenons à "notre député" , comme le serf appartenait à son seigneur! et sinon nous,notre pognon, notre travail, nos efforts !) sur l'air de "vous ne représentez que vous et encore, à défaut de mieux, vous avez bien pigé , l'ami ?que vous !"
    et les choses pourront commencer à changer

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  2. kobus van cleef11/08/2013 14:40

    Allez, j'auto surenchéri ( rien à voir avec des autos ni avec des mon chéris) sur mes propos absurdes
    Si tout, en ce bas monde devait être payé à sa juste valeur, y a des trucs qui seraient quasi gratuit
    Les salaires des zomm' politiks pour commencer....
    Les impôts, ensuite, car donner du blé pour un service nul en retour, autant pas y songer...
    La redevance TV....
    Et beaucoup d'autres...

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  3. kobus van cleef12/08/2013 10:01

    tiens,tant que j'y suis....
    on dirait que personne n'a envie de causer sur ce post ,pourtant , y aurait de quoi dire et faire
    bon
    le lien sur l'urne funéraire en bitume est pas mal
    sur la page d'accueil, l'urne en forme de corne d'amon ressemble un peu à un.....stercolithe
    si si , vu de profil
    on dirait une de ces merdes fossiles de dinosaure , pétrifiée, en provenance des usa ( north dakota mais aussi utha , j'en ai vu là bas, pas cher 5 à 10 $ , dans des espèces de pétrins , en allant vers page ou vers zion , à la porte des petits restaus familiaux , où , par parenthèse, on se régale )
    le message de cet homme, c'est "mourez , vous serez cpnservés dans de la merde"
    sympa

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