"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

vendredi 17 janvier 2014

Les travaux continuent pendant le spectacle.



Enfin ! C’est pas trop tôt ! Le Sénat a adopté, mercredi dernier un nouveau critère permettant de juger de discrimination : La discwimination fondée sur le lieu de résidence.

Dans le projet de loi sur la ville, présenté par le ministre François Lamy*, l’article 10 prévoit que le lieu d’habitation devient le vingtième** critère de discrimination de la législation française.
Dorénavant, en plus du nom, du sexe, de l’origine, de l’âge, du handicap, toussa…, la loi relative à la lutte contre les discriminations poursuivra les auteurs de stigmatisation à cause du «lieu de résidence».
Lors de l’examen du projet de loi à l’assemblée en novembre dernier, Daniel Goldberg, député PS de Seine-Saint-Denis comme-de-juste, avait proposé un amendement en ce sens, alors adopté à la grande satisfaction de nombre d’élus de banlieue. Le texte de loi dûment complété vient donc d’être aussi largement approuvé par le Sénat.

Ainsi va à son rythme le changement-c’est-maintenant. Pendant que le bon peuple est invité à s’esbaudir aux spectacles des mur-à-Dieudo-et-casque-à-moto, le législateur pas-si-nouveau continue derrière le rideau son bonhomme de chemin : Cette fois, ce n’est, sur une initiative du PS retenue par le gouvewnement, que la reprise en douce et mot à mot, d’une proposition de loi déposée en 2011 par les députés PC et Front de Gauche … C’est qu’il faut leur faire quelques bisous pour les calmer par les temps qui courent…

Les bénévoles subventionnaires œuvrant dans le testing anti-discrimination vont pouvoir étendre leur champ d’action au titre de l’article 225-1 du Code pénal. Cébien. C’est un gisement d’emplois d’avenir…
Reste à savoir comment les juges vont arriver à démêler ce foutoir et à distinguer entre la  stigmatisation fondée sur l’adresse et la discrimination fondée sur les "origines". Ça va les occuper en multipliant les plaintes puis les recours. Pour sanctuariser le budget de la justice, par les temps qui courent ça aussi cébien

* Oui, François LAMY, ça existe. Vous saviez pas ? Histoire de vous montrer à quoi sert votre fric, faut bien le sortir de temps en temps de la poussière pour le brosser et l’aérer. C’est qu’il est ministre, vous savez. Ministre délégué auprès de la ministre de l'égalité des territoires et du logement, chargé de la ville ; sûr que c’est pas rien.  Successivement animateur socioculturel, instituteur, permanent rémunéré du PS en charge du  cadre de vie avant d’être successivement sous Mitterrand chef de cabinet du secrétaire d’Etat à l’enseignement technique, assistant du président de la commission des lois, conseiller du secrétaire d’Etat aux relations avec le Parlement, puis recasé fonctionnaire au ministère du Budget lors de l’échec de Jospin en 1995. Il fait aujourd’hui le hallebardier d’opéra dans l’ombre de Cécile. Cébien.

** J’en étais resté à 18(ici) J’ai dû m’endormir pendant le film. Quelqu’un peut-il m’éclairer ?  

1 commentaire:

  1. Moi aussi je suis discriminé !! Non par mon nom ou mon lieu de résidence mais à cause de la couleur de mes yeux. En effet, ceux ci n'étant ni vraiment bleus, ni vraiment verts, je ressent toujours une stigmatisation quand on me regarde. Je vois bien que les gens me discriminent à cause de cela...

    A quand une loi contre la discrimination à la couleur des yeux ????

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