"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

mardi 25 mars 2014

Le Chinois sur Rhône…



Dingue ! Comme je ne sais pas me servir de touïttère, je remets un billet de blog…

Dingue, disais-je.  近平充我!Xi Jinping me gonfle !

Le "périmètre sécurisé" inaccessible couvre la mairie, l’opéra, les places des Terreaux, Pradel et de la Comédie, les rues riveraines, adjacentes, les premières et parfois deuxièmes parallèles et tout le haut de la rue de la Ré. Circulation coupée dans un sens sur les quais du Rhône de la Presqu’Île. Suis pas allé voir côté Saône… Du coup, circulation dense des piétons dans les deux sens dans les ruelles tout autour de la zone interdite. Pire qu’un samedi aprèm’ devant la FNAC. Et pire, surtout, car tous ces gens ne sont là que parce qu’ils sont obligés de faire un grand détour en plus de leur trajet prévu. Ils sont pressés, renfrognés, en retard et marchent vite en se bousculant.
Et toussa avec, le long des barrières rue de la Ré et devant la mairie, une agglutination de badauds avec son lot de Chinois et Dieu sait qu’il y en a à Lyon…
Le tout avec une densité de CRS, gendarmes et cognes en uniforme ou en civil qu’oncques vu depuis les derniers bains de foule du Pédalonaute (ça remonte à quand, déjà ?)
Quand je suis sorti, j’ai repéré place Pradel un type âgé, massif et ridé, à barbe et queue de cheval, immobile et muet, genre pensionné de mai 68 recyclé écolo-durable, sagement assis sur un mobilier urbain. Il tenait une longue hampe où flottaient quatre drapeaux : de haut en bas, ceux de l’Irak, de la Russie, de la Chine et le Français avec une croix de Lorraine dessus, allez savoir pourquoi… Quand je suis repassé une demi-heure après, il n’était plus là. Mais en remontant la ruelle derrière, je l’ai revu à l’angle, hors la vue de la place. Il était en train de remballer son linge, entouré par trois cognes en civil dont deux seulement avec brassards…

Mais surtout, le must : Il y a ce soir deux flics en civil devant chaque porte d’immeuble. J’ai bien dit chaque porte. Et pas seulement devant celles permettant d’accéder aux fenêtres donnant sur la zone, directement ou indirectement (compte tenu des traboules) mais un peu plus tant on n’est jamais assez prudents…

Je suis donc sorti. En bas de chez moi, le binôme de faction à brassard orange respectait la parité et avait de bons sourires. Quand je suis rentré, j’ai dû décliner mon nom et la fille a scrupuleusement vérifié sur sa liste. Comme ils m’avaient vu sortir une heure avant, ils ne m’ont pas réclamé ma carte d’identité mais on m’a accompagné jusqu’à ma porte pour s’en assurer ! D’ailleurs, ils ont discuté entre eux pour savoir lequel des deux allait monter avec moi (je suis assez riche pour avoir le dispositif qu’on appelle un ascenseur) Finalement j’ai eu droit à la fille (qui savait à quel étage j’étais sensé monter) A priori, ce n’était pas parce que c’était son tour d’accompagner mais un geste galant de son collègue car je peux dire qu’ils se pelaient de froid dehors…
C’était le Ploukem’, notre envoyé spécial à Lyon.

3 commentaires:

  1. quelle vedette , raccompagné a domicile par la maréchaussée c'est le nec plus ultra , t'as pas fait le coup de la panne d'ascenseur à la dame ? juste pour voir ...

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  2. La star c'est toi !
    C'est pas ce petit Chinois...

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  3. kobus van cleef27/03/2014 19:45

    Y faut hurler au balcon " le président Mao est un gros con et ses pensées me font profondément chier ! "
    Comme dans une vieille bede de Lauzier

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