"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

mardi 4 mars 2014

Zoologie sexiste…



L’anthropologie ne serait-elle qu’une branche secondaire de la zoologie ? Cette angoissante question devrait tarauder l’esprit de tout homme humain plus ou moins bien né ayant correctement assimilé toutes les avancées indiscutables et indiscutées des connaissances acquises depuis la nuit des temps en générale et les Lumières en particulier. Je pense, entre autres, à la mort de Dieu et à l’Ecologie, nouveau culte animiste sacrifiant à la terre, à l’animal, au végétal, à l’atmosphère et à la pluie (rien à voir avec l’écologie humaine, faudrait pas déconner…)   
Parmi les organismes vivants, aux côté des végétaux et des champignons, y-at-il les animaux et l’homme ? Ou seulement les animaux dont l’homme ne serait qu’un spécimen dévergondé, voire carrément dévoyé, suite aux bienfaits de la sélection naturelle chère à Darwin ?  Grave question qu’avec courage je n’élude pas.
Bref, l’Homme est-il un animal comme un autre ?

Du paléolithique archaïque jusqu’à un jadis difficile à dater (de toute façon avant-hier soir à l’aune de l’apparition de la vie), philosophes et prophètes primitifs, donc bas de front, ont développés moult arguments en faveur de la distinction absolue entre l’Homme et le règne animal. En plus des autres créatures de Dieu la nature, nouzôtres, même les indiens Guaranis, aurions un truc en plus, généralement appelé âme que Médor et le poisson rouge n’auraient pas. Qu’en savent-ils ? D’ailleurs, on n’a jamais réussi à isoler ce truc en laboratoire
Paraît aussi que nous serions les seuls à savoir que l’on va mourir. Mon cul ! Z’avez déjà vu un animal des espèces dites supérieures rester planté là en faisant un grand sourire et un petit geste de la main, amical et bisounoursien, à son prédateur naturel, même si la rencontre de l’autre est l’apothéose des fins dernières ? Alors que j'en vois certains chez nous...

En définitive, quel est le discriminant, simple, à la portée de tous et visible à l’œil nu, qui fait la différence entre l’Homme et l’animal ?
Eh bien je vais vous le dire.

Chez l’animal, il est aisé d’observer que c’est toujours le mâle qui est le plus beau !
Comparez le lion et la lionne ; le taureau et la vache, le cerf nubile avec ses bois (on dit brocard, je crois) et la biche… Ça se vérifie très bien chez les ovipares à plumes : Regardez le coq et la poule, voyez le paon, pensez au Colvert et à sa dame cancanière fagotée d’un gris maronnasse de chaisière d’église…
C’est toujours le mâle qui doit faire des efforts de toilette et transpirer dans les salles de gym pour espérer attirer l’œil de la femelle.

Bien sûr, vous allez me dire que ce n’est pas évident chez les poissons. Mais ça n’a rien à voir. Vous n’allez quand-même pas me citer en référence des gens tellement primitifs qu’ils larguent leurs gamètes au hasard dans l’eau polluée par la pisse des voisins et ignorent égoïstement les joies des étreintes charnelles…
Vous êtes également foutus de me rétorquer que, chez les mammifères abonnés aux dites étreintes, les mâles ne se distinguent guère des femelles que par leur braquemart dans le cas, notamment, des chiens et des chevaux… C’est oublier qu’il s’agit là des meilleurs amis de l’homme et que ce n’est pas neutre dans cette affaire. Le désir mimétique pousse sans doute ces gens-là à rechercher une apparence visuelle d’hermaphrodisme ou d’androgynat assez répandue de nos jours tant est bizarre l’actuelle évolution darwinienne de notre espèce… Quant aux chats, ne m’en parlez pas. Ces panthères lubriques miniatures égocentrées et auto-suffisantes ne sont pas des amies de l’homme mais d’odieux squatteurs saignant les économies de vieilles esseulées en achat de litières et croquettes.

Bref, ne nous égarons pas. Loin d’être imbitable, il est indubitable que ce qui distingue l’espèce humaines des autres erreurs de la nature, c’est que :

Chez nous, c’est la femelle qui est la plus belle !

Point barre.

Et si Najat est hors-sol au point de trouver ça machiste et de vouloir qu’on soit des sardines pour être tous pareils, on n’en a rien à foutre !   

4 commentaires:

  1. Vous exposez là un point de vue de mâle, certes bien compréhensible et même parfaitement naturel, mais qui n'est pas forcément partagé par nos femelles. Je me rappelle avoir entendu une bonne copine me soutenir qu'il y avait beaucoup plus d'hommes beaux que de belles femmes. La chose ne m'a jamais frappé, étant comme vous hétérosexuel et répondant naturellement aux stimuli visuels qui poussent le mâle humain vers la femelle de la même espèce, allant moi aussi jusqu'à leur attribuer des qualités esthétiques (car, n'étant pas des bêtes, il nous faut bien donner un peu de hauteur à nos motivations).
    De plus, les hommes étant souvent élevés par des femmes, celles-ci les persuadent très tôt des qualités esthétiques de leur sexe et font bien des efforts pour exalter celles-ci (maquillage, toilettes, bijoux, soins de beauté, etc.) afin de conforter la croyance qu'elles ont initiée.

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    1. Votre point de vue est farpaîtement pertinent. Il recèle cependant un zest de suspicion de tromperie cosmétique de la part de nos compagnes qu’elles ne vous pardonneront pas. Et puis votre propos recèle comme un zest de « gender studies »…
      Qu’elles soient attirées par les hommes (et pas par des post-ados androgynes pour la plupart d’entre-elle) c’est rassurant pour l’avenir de l’espèce. Manquerait plus que ça ! Mais un homme n’est pas une femme et une femme n’est pas un homme n’en déplaise à Najat (qui sait d’ailleurs en profiter…)
      Donc j’assume et j’insiste : Je ne suis pas un canard et elles pas des poules ! Laissez-moi mes illusions^^

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  2. et de plus on est si bien dans les bras d'une personne du sexe qu'on a pas

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  3. Et pour paraphraser ce bon docteur Knock:un hétérosexuel est un homosexuel qui s'ignore.

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