"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

mardi 27 mai 2014

Sa Majesté a des écus…



Le magazine Challenges a tout récemment publié un papier sur les villes au monde qui comptent le plus de milliardaires. On s’occupe comme on peut…
Et c’est évidemment Londres qui fait la course en tête, détachée loin devant… Moscou qui mène le peloton où New-York, Los Angeles, San Francisco et Hong-Kong sont roue dans la roue…
Ce genre de marronnier n’est pas nouveau. On peut le rapprocher du classement des milles personnes les plus riches du Royaume-Uni que le Sunday Times publie chaque année et que j’ai déjà évoqué ici en avril 2012.
Il ressort de la comparaison des deux articles que, pour l’ensemble de la perfide Albion, le nombre de milliardaires (en euros) est passé en deux ans de 77 à 104. Dont toujours 72 résidant à Londres même.

Mais, comme le diable, le plus intéressant est dans les détails :

Dans ce Top 72 des milliardaires domiciliés à Londres, 39 (54%) sont nés à l’étranger. Vous noterez comme la chose est dite avec élégance ; formulation tellement élégante qu’elle pourrait passer pour inconvenante en Fwance…
Mais voyons ça de plus près :
- Sur la première marche du podium on trouve les frères Sri et Gopi Hinduja crédités de 14,5 milliards d'euros ; des Pakistanais à la tête d’un empire industriel et financier.
- Sur la deuxième, Alisher Usmanov, avec 12,9 milliards d’euros ; un Ouzbek actionnaire du club de foot Arsenal et dont la fortune est principalement logée en zone Rouble.
- Sur la troisième on retrouve Lakshmi Mittal et les siens ; un Indien avec la sidérurgie, la métallurgie et toute la mécanique qui va avec.
- Viennent ensuite Ernesto Bertarelli, un Suisse qui fait dans l’industrie pharmaceutique ; Roman Abramovitch, un Russe actionnaire du Chelsea FC qui a bâti sa fortune sur le gaz et la fait  désormais fructifier dans l’acier ; etc.

Et la première fortune britannique "de souche" ? Ben c’est toujours celle de Gerald Cavendish Grosvenor duc de Westminster, dont nul n’ignore le pharaonique empire immobilier au centre de Londres. Mais elle a régressé en deux ans de la 7° à la… 10° place.

Qu’en conclure ?

- D’abord, que dans l’éternel présent sans souci d’avenir, les rosbifs sont les plus forts : Londres est the place to be et ils nous ont mis dans la vue bien bien ! Sans l’Euro et sans  Schengen que-le-monde-nous-envie, il leur a suffi de liquider avec bonheur la totalité de leur industrie, cette chose encombrante, et de brader aux plus offrants leurs bijoux de famille, leurs bagnoles leurs bâtisses victoriennes, les rocking-chairs, les tapis et les petites cuillères. Du coup ils sont riches à la banque, ils ont réalisé !

- Ensuite et surtout, que les neuf plus grosses fortunes du pays sont contrôlées par des étrangers, sinon en droit du moins en fait. Je veux dire soit par des personnes de cultures totalement exogènes soit par des apatrides de fait mondialisés pour qui les intérêts spécifiques du Royaume-Uni ne sont qu’un paramètre accessoire n’ayant de valeur que tant qu’ils convergent momentanément avec leurs intérêts propres.
- Enfin, qu’il est symbolique que la première fortune "de souche" doive tout au patrimoine foncier et rien de significatif à la production

Heureusement que nous avons Montebourg… 

4 commentaires:

  1. Ah qu'elle est jolie la photo! Et le type qui rigole au second plan a l'ai d'apprécier la blague faite à Pépère qui mérite là parfaitement son surnom.

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  2. Au moins les British ont-ils des milliardaires et savent les attirer et/ou les garder: Nous, ceux qu on a on leur dit soit " sale vieille " ou "casse toi pôv riche " !

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  3. kobus van cleef28/05/2014 20:19

    On leur dit "casse toi, riche con"

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  4. on fait surtout ce qu'il faut pour que ceux qui pourraient etre un peu plus richse ou moins pauvres, finissent sur la paille en les forçant a entretenir bon nombre de nuisibles...quand on a 300 euros pour manger après les prelevements d'impot le loyer et touti quanti, ce n'est pas de l'argent de poche et certains dans ce cas n'ont droit a rien d'autre , pas de gratuité de ceci ou cela pas de cmu, pas de logement un peu payé par les aides, pas de resto du coeur ....et ils bossent !
    d'autres qui n'ont que les aides s'en sortent mieux , restent au lit et ne payent que peu de loyer, on ne leur coupe pas le courant si ils ne paient pas , ils touchent des bons des paniers de bouffe et ils sont plein d'idées pour le partage des richesses . N'étant pas imposables , ils ont leur argent qui est de l'argent de poche

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