"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

jeudi 25 septembre 2014

La connerie des drapeaux en berne…



Non, je n’ai pas fait de billet sur l’assassinat de M. Hervé Gourdel, ce Français âgé de 55 ans qui ne vivait que pour et par l’attrait des montagnes. Pourtant, c’était un gars de Saint-Martin-Vésubie où j’ai tant de souvenirs de mes débuts d’apprenti alpiniste. Tombé par faute-à-pas-de-chance sur une katiba de coupe-jarrets en recherche d’heure de gloire, il a fini décapité devant un caméscope, sous la lame d’un taré tranchant trachée, œsophage et le reste. Nouvelle tactique de guerre psychologique désormais plus efficace contre les ventres pleins qu’un tapis de bombes au phosphore sur la ville de Dresde…
J’ai bien sûr une pensée pour cet homme, sur la façon dont il a dû vivre ses derniers instants. Une pensée aussi pour ses enfants, pour ses proches. Les familles des poilus de 14 recevant les gendarmes ou de ceux restés sous les bombes alliées, eux, pouvaient comprendre… Mais c’est vrai que nous étions alors en guerre… Et l’ennemi, on avait le droit de le nommer

Un homme est mort. Un. D’autres aussi cette année ; des soldats ; mais ça c’était "normal". Là, il y a perte civile. Le Président, chef des armées, a sans doute dû faire une déclaration solennelle pour dénoncer cette horreur et proclamer enfin que nous sommes en guerre ; mais sans identifier clairement contre qui…
Donc, c’est la guerre. Pertes civiles = 1. (pour l’instant…)      
Et que fait-on ? On met les drapeaux en berne !!! Décision officielle !!

Ce drap de lit tricolore, quoiqu’en pensent certains, c’est le panache pour lequel tant et tant de nos pères se sont fait étriper. C’est le symbole de ce qui nous unit, que ça plaise ou non, ne serait-ce que pour les analphabètes de Mogadiscio ou d’Ouagadougou, il résume ce que nous sommes, ce que nous voulons être ; bref notre identité.

A fortiori, compte tenu de la nature particulière de cette guerre, ce qui nous tient lieu d’exécutif aurait dû appeler le peuple à afficher sa détermination contre la barbarie en levant haut l’étendard symbole de ce que nous sommes pour affirmer la volonté des Français de ne pas se laisser dhimmiser !  
Non. On expédie une circulaire aux administrations d’avoir à baisser pavillon…

Ce n’est qu’un symbole mais il est parlant.


Pendant ce temps-là, exemple parmi d’autres, les services sociaux et la police du Danemark - membre de l’OTAN – offrent aux musulmans du pays de retour du djihad en Syrie des soins psychologiques, si besoin un traitement post-traumatique et une assistance personnalisée pour trouver du travail ou reprendre leurs études… 



3 commentaires:

  1. Espérons (sans trop y croire) que ce mort sera le seul. Sinon, il faudra laisser les drapeaux en berne à longueur de temps. Comme vous dites, le symbole sera parlant;

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  2. "Tombé par faute-à-pas-de-chance " oui, enfin, si on veut parce que la zone où il a été faire son trekk n'était pas réputée pour etre une des plus paisible du pays. Les gens l ayant enlevé sont du coin et avaient une semaine avant fait allégeance à EIIL. Bien, ceci dit Paix à son âme et pensées.
    D'accord avec tout ton billet et cette aberration des drapeaux en berne. je ne voudrais pas doucher l espoir de Pangloss, mais il y a fort a parier qu il faudra les remettre en berne incessamment sous peu

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  3. Bravo, cher " Plouc"!
    Voilà un billet qui ne manque pas de panache et cela fait du bien !

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