"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

mercredi 17 septembre 2014

Nique le phallus à la carabine !



Le titre, c’est n’importe quoi, oui, je sais…

De quoi je cause ? Ben de Niki de Saint Phalle (1930-2002), sa vie, son œuvre…
Catherine Marie Agnès, donc, mais elle ne s’en souvient plus. Produit de la copulation d’un phallus de vieille noblesse française qui la violera quand elle aura onze ans et d’un vagin de riche héritière new yorkaise, c’était une fille sublime, top model à 18 ans en couverture de Life, Vogue, Harper's Bazar, toussa… A 21 ans, enchaînant tentatives de suicide et troubles psychiques graves, on l’interne et c’est dans sa chambre d'hôpital psychiatrique qu'elle va commencer frénétiquement à peindre… Paraît que c’est comme ça qu’on rejoint Van Gogh…
Dès lors cette plasticienne enchaîne peintures, sculptures et performances. C’est vers ses trente balais qu’en tirant à la carabine sur de pauvres toiles plâtrées qui ne lui demandaient rien, elle trouva à renouveler ses orgasmes grâce aux éclaboussures qu’elle provoquait sur la bête en faisant éclater les poches de peinture fixées derrière… Ayant divorcé et largué ses enfants, c’est vers quarante balais que, déjà considérée comme une des premières artistes féministes du 20ème siècle, elle se met à la colle avec Jean Tinguely, autre grand de l’Aârt du XX° siècle heureusement révolu mais pas vraiment…

Bien sûr, s’il m’est venue l’idée loufoque de vous en causer ici, c’est un peu parce que le Grand Palais lui consacre depuis avant-hier une grande rétrospective. 200 œuvres exposées présentent par tous les bouts l’évolution de son travail depuis cet autoportrait de jeunesse en débris de vaisselle cassée jusqu’aux Nanas les plus épanouies. J’ai même lu quelque part sur le net que c’est l’exposition de rentrée que l’on ira voir en famille. Bref, the place to be. C’est jusqu’au 2 février ; tarifs 9 & 13 €, catalogue 50 €, gratuit pour les moins de seize ans. Je n’irai pas.

Mais je n’aurais pas remarqué ne serait-ce que l’existence de cette exposition sans un détail judicieusement signalé par la bonne presse en ligne :
Avant-hier, ne sachant trop comment meubler l’attente angoissante du vote de confiance d’hier, certains n’ont pas manqué de relever le courage et la sérénité de Manu la Mâchoire qui, pour se changer les idées en cette veillée d’arme, n’a pas manquer, entre deux consultations fébriles, d’aller honorer de sa présence le vernissage de l’exposition susdite…


Cour de l'école maternelle de Pont-à-Mousson...   

2 commentaires:

  1. kobus van cleef18/09/2014 12:59

    Sur la photo du haut on dirait que les visiteurs peuvent rentrer dans l'exposition par la vulve de la statue
    Ça n'aurait de sens que s'ils mettaient le petit costume de spermatozoïde qu'on voit arboré par Woody Allen dans "tout ce que vous voulez savoir sur le sexe..."

    RépondreSupprimer
  2. kobus van cleef04/10/2014 14:08

    tiens, j'ai lu que pour déplacer ,une seule statue de véronique ( nique nique nique s'en allait sur le chemin ) de saint phalle , il fallait compter ...100 000 euros
    cent mille !
    bon , une paille lorsqu'on a un déficit de deux mille milliards d'euros
    mais quand même
    la kultur est une valeur sur laquelle on ne transigera JAMAIS , môssieur !
    qu'on se le dise
    pour la 'tite note du déménagement , madame passera régler ( comme vous dites souvent )

    RépondreSupprimer