"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

samedi 25 octobre 2014

Pauvre, pauvre François Hollande…



Je ne sais pas pourquoi j’ai pensé à ça. C’était en écoutant sur Fwance-Cul’ la péroraison du Pédalonaute à l’inauguration du musée Picasso aux côtés de ce bon Le Blond (dont j’ai déjà causé deux fois, ce qui est beaucoup…) Il n’y avait bien sûr rien à retenir de sa jactance, ni pour les livres d’Histoire ni pour la presse passé ce soir. On retiendra quand-même, le temps d’un souffle ou, soyons bon, celui de vider une vessie : "- Le vice des sociétés vieillies est de regarder le passé" et diverses considérations sur la peur, l’ignorance et la bêtise de ceux qui ne sont pas "tournés vers l’avenir"…  Ça conjuguait l’enfilage de mots pour les mots des discours du maire de Champignac-en-Cambrousse (du genre "la première main qui a mis le pied sur la Lune") et l’incapacité de se donner des priorités, de hiérarchiser les dossiers, en reparlant encore de l’agression contre le plug vert devant les Picasso de la période bleue… Le tout saupoudré de ce mépris de nauséelites pour les couillons sans dents qui s’inquiètent de l’a-venir.  

Mais la voix était exceptionnellement ferme. On sentait le type qui cherche désespérément à changer de vitesse alors que son moteur s’est fait la malle. Seule la FIN peut le sauver. NON, même ça ne le sauvera pas. Il doit envier DSK, le seul à s’être finalement sorti des voitures…  

Non, vraiment, François Hollande n’a pas de pot. Alors qu’il avait tout pour être le Kennedy français…

Je m’explique : J’ai souvenance d’un vieux bouquin intitulé Quai d’Orsay (rien à voir avec la BD) C’était le journal tenu de 1945 à 1951 par un ancien ambassadeur de France*.  A la date du 1° février 1949, il écrit ceci :

« Burckhart [?] m’a raconté une curieuse conversation qu’il a eu récemment avec André Malraux. Celui-ci dissertait ou plutôt vaticinait sur le destin possible du général De Gaulle et concluait en disant : " En somme, ce qui conviendrait le mieux serait un bel assassinat ! " - " Que voulez-vous dire ? " demanda B. assez pantois. - " Oui, il faudrait qu’il soit assassiné. Ainsi sa destinée héroïque aurait l’achèvement qui lui convient. Tout autre avenir serait décevant." L’assassinat politique était considéré par Malraux comme un des beaux-arts pour la meilleure fin d’un grand homme : un ferment d’apothéose. »

Rendez-vous compte ! Si François Hollande avait été assassiné, j’sais pas moi, entre le 7 et le 15 mai 2012, en tout cas avant d’aller faire de la figuration au G20, avant de prendre le Thalys pour Bruxelles ; disons juste après la baudruche alors pas encore dégonflée de la diminution de 30% des indemnités de ministres, il serait pour l’éternité un héros de la Nation ! Maintenant, ce n’est même plus la peine.

Rendez-vous compte à quoi ça tient ! On est vraiment peu de chose. Il se serait fait flinguer par un déséquilibré ou un Breivick quelconque au plus tard fin 2012, non en septembre, non en juillet… il entrait au Panthéon sans mouiller la chemise. Alors que là, je suis sûr qu’il la mouille depuis deux ans, même si ça ne se voit pas, pour tout juste sa retraite avec secrétariat, chauffeur et officier de sécurité jusqu’à la fin de ses jours… Personne n’a voulu le flinguer à temps. La faute à pas de chance…

Oui, il peut le dire : "NORMAL M’A TUER…"

 * Jacques Dumaine. Quai d’Orsay. Julliard 1956, préface de François Mauriac


4 commentaires:

  1. Obsèques nationales, PS hurlant au fascisme, troubles divers, arrestations, épuration, ...
    Non merci!
    On l'a échappé belle.

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  2. Pour ce qui est de DSK, je me demande si il se sent très à l'aise depuis que son associé à sauté par la fenêtre à Tel-Aviv...
    Vous avez compté le nombre de banquiers qui ont sauté par la fenêtre ces 6 derniers mois ?
    Au moins 5 ou 6, c'est à se demander si ça ne serait pas une sorte de signature, ces gens sont si taquins.

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    1. Pour l'Aïd, ce sont les moutons qui sautent par la fenêtre; les banquiers de Tel-Aviv ne sautent pas les jours de shabbat (les pompiers ne ramassent pas) .

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    2. kobus van cleef30/10/2014 22:32

      Dans les échos ou dans aujourd'hui en vronze de ce jour, DSK s'explique sur le suicide de son associé
      J'ai croisé ça à la gare de.....
      J'aurais pu l'acheter pour vous tenir au courant, mais les seuls journaux que j'achète en voyage, c'est d'une part Charlie hebdo et d'autre part, Rivarol
      Anarchiste un jour.....

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