"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

mercredi 31 décembre 2014

Il n’a changé que le décor…



Je n’ai pas regardé. C’est comme le vertige, faut pas regarder le vide…
De toutes les façons, on connaissait déjà le texte : 
«confiance», «volonté», «audace», «solidarité». «Je veux en finir…», «grand plan numérique pour l'école» et «déclaration des droits de l'humanité pour préserver la planète» ; «La France avancera donc l'année prochaine, dans tous les domaines et pour tous… » 

Le plus dingue, c’est que pour attirer le chaland et favoriser l’audience, la bonne presse avait titré "l’Elysée va innover !"…

Bon, on s’en fout. Ce soir on fait la fête entre potes. On a fait monter les deux bordées, débouché du blanc "QSP…", ressorti le vieux Teppaz et on va se repasser tous les tubes des années soixante ; question de génération…

N.B. : Des fois que vous auriez des doutes, la saisie d’écran ci-dessus est un peu anticipée mais bon. Les vœux du Plouc ce sera pour l’an prochain (coup d’œil furtif sur ma montre) ou... peut-être demain.

lundi 29 décembre 2014

Méditation sur une cover girl de fin de règne.



Cette année encore, la flemme consubstantielle au Ploukèm’ ne m’a pas permis d’élaborer une galerie subjective de photos symbolisant l’An 226 du passage de l’ombre à la lumière (ou 1435 de l’Hégire). L’an dernier, déjà, pour résumer l’année chue, je m’étais contenté de vous montrer Justin Bieber, vu qu’en bon disciple de Saint Martin de Tours je me devais de le rhabiller pour l’hiver.
De fait, cette idée de vouloir faire une rétrospective est à jeter dans les poubelles de l’histoire ; seul comptant dorénavant le présent rêve métissé dans l’éternel futur comme l’a écrit un jour un communicant payé pour ça avec nos sous par un édile socialo-coco post-stalinien… D’ailleurs, la sinistrose ambiante et la déprime généralisée se lisent bien sur Fesse-bouc où les acurabas manifestent leur ras-le-bol des rétrospectives que leur imposent leurs amis avec leurs photos de vacances pendant que les fins de mois sont difficiles et que la richesse encombre les correspondances à Châtelet-les-Halles… Mais je m’égare.  

Donc, "que faire ?" comme disait Vladimir Ilitch. Quelle photo pour illustrer, sinon l’état du monde, du moins la deuxième année pleine de l’actuel lustre franco-fwançais ? Mélange de réel et de subjectivité nauséabonde, j’ai opté pour celle de cette chère Philae dont l’arrivée chez nous vient couronner une année riche en réformes et actions de la République exemplaire :
 - Déjà, c’est un migrant. Oui, une personne d’origine étrangère. Elle est venue nous enrichir de sa présence, contrainte de quitter son pays à l’insu de son plein gré. Mieux encore, elle est black ; ce qui est un plus car ce n’était le cas d’aucun de ses prédécesseurs dans la fonction (l’emploi a été créé par Georges Pompidou)

- Ensuite, si elle n’a pas la chance d’être sans-papiers, ses papiers sont faux, ce qui rassure. En effet, on ne nous fera jamais croire qu’elle n’a que deux mois et demi. Plutôt quatre ou six sans doute. Là aussi on voit bien que, même pour s’introduire à l’Elysée et s’y faire attribuer un logement, on s’abstient d’effectuer d’outrageants contrôles au faciès 
- Ensuite encore, regardez sa posture et sa tronche. Je lis dans ces yeux ce qu’elle pense (d’ailleurs, Pluto m’a traduit, ce qui m’a évité quelques contresens) : « - Putain la loose ! Je fais quoi là ? Le carrelage est froid. Je sens que le type là avec sa chaîne et sa queue de pie va me flanquer un coup de tatane dès que les photographes auront le dos tourné. Bon, j’ai compris, je sers de faire-valoir sur les photos au type grassouillet qui a la manchette qui dépasse. Mais va pas falloir compter sur lui quand il n’y a pas la presse, ni pour des causeries au coin du feu, ni pour me donner ma pâtée… Un sucre, peut-être devant un invité ? Bon, je vais essayer d’adopter l’esprit de cette maison ; Maman m’a dit qu’en général c’est ce qu’il faut faire pour être tranquille. Bon, c’est quoi le style ici ? Z’ont tous l’aire déprimé, j’ai qu’à faire pareil en restant allongé, avachi avec une tronche de chien battu qui fait pitié ; ils ont tous l’air comme ça, donc ça doit leur réussir…
Il y a quand-même un truc qui m’inquiète : Tous ces types à tronche d’enterrement qui chuchotent dans les couloirs, en causant d’eux et de ceux qui ne sont pas là, quand ils ne parlent pas de trucs qu’ils se font entre mâles, je ne les entends parler que de position démissionnaire ! Déjà que je n’ai pas vu un seul chien dans cette boutique, comme Maman m’a expliqué que quand je serai grande ce sera en levrette, je crains de ne pas avoir de descendance. Eux le craignent aussi, je crois… »

Cépatout. Cette photo est un concentré de symboles :
-  Le tabouret empire doré sur tranche sous-cul de velours. Sert-il et à qui ? L’huissier à chaîne et gants blancs a-t-il le droit de s’asseoir dessus entre deux ronds de jambes sur le perron ? C’est peu probable. Ce n’est sans doute qu’un accessoire meublant purement décoratif, ni plus ni moins que nombre de guignols entrant et sortant par ce perron, notamment les jeudis. Bref, sans pour autant être une installation contemporaine, cet objet inerte incarne, avec plus de discrétion et de tenue que d’autres, la raison sociale actuelle de l’établissement.
- Le drapeau de la Nation est largement masqué par l’espèce de drap de lit bleu Bugatti dont on ne sait plus trop ce qu’il symbolise avec ses douze étoiles dont on a perdu le sens. De plus, vous noterez que, dans l’ordre protocolaire, notre drapeau cède le pas à l’autre truc qui est le plus près de la porte.
- L’arbre de Noël des fêtes de fin d’année, le communicant a sûrement voulu qu’on le voit, vue que Philae est un cadeau au pied du sapin pour l’hôte du lieu. Et puis ça met un peu de couleur dans cette cour minérale où rien ne pousse et rien ne luit. Qu’on le voit mais pas trop, hein ! Faut ménager les Loges et les mosquées…
- Enfin, le plus important, le truc que la stagiaire de première année en bac pro de script-girl ou d’attaché de presse n’aurait pas laissé passer : Les deux parapluies ! C’est-à-dire les seuls trucs à peu près utiles dans le décor. Les plus parlants : D’abord, ce n’est pas une photo volée comme on en a déjà tant vues, c’est une photo diffusée par le Service de presse de la Présidence de la République. Une photo où, en principe, chaque détail est passée au contrôle du plan-com’. Si c’est voulu pour renforcer le côté proximité du locataire qui-est-comme-vous-et-moi, c’est raté ! Du premier 14 juillet à Ouessant, le parapluie est devenu  la marque du quinquennat. Bien qu’il ne soit même plus capable de couler un Rainbow Warrior… Il y en a un caché dans la pénombre de la colonne, comme s’il avait honte ; on comme s’il ne serait plus guère, qu’il y avait de moins en moins de visiteurs, qu’un seul servait désormais pour les sorties solitaires du locataire. D’ailleurs, l’autre qui se découpe tout seul sur un ciel gris a un quelque chose de point d’interrogation…

C’est fou ce qu’on peut arriver à lire sur une photo après une bouteille de Chardonnay.

dimanche 28 décembre 2014

Barbarie de plantigrade malgré la vodka !



Je ne sais quel superlatif employer pour exprimer mon indignation !
 « - La Russie a abattu le traîneau du père Noël dans l’espace international de l’océan Arctique.
Le traîneau terminait sa tournée mondiale de Noël lorsqu’il a été frappé par un missile sol-air tiré depuis l’île russe de Novaya Zemlya – à quelques centaines de kilomètres du pôle Nord. Le père Noël et presque tous ses rennes ont été tués sur le coup.
Sur les images des débris, diffusées sur CNN, on peut apercevoir, pêle-mêle, branches brisées, ours en peluche et autres cadeaux encore emballés éparpillés sur l’océan.
- Bien que la Russie ait nié officiellement toute implication dans cet incident, les agences de renseignement américaines affirment détenir la preuve que le missile a bien été tiré depuis une installation militaire russe située sur l’île. Plusieurs hommes politiques ultra-nationalistes se sont réjouis de cette destruction, visant une personnalité occidentale
- Selon Alexi Onnatopp, le leader du parti d’extrême-droite Ours doré, “le père Noël est un des symboles de la décadence occidentale et de la société de consommation. Qui que puisse être la personne qui a tué ce gros bonhomme corrompu, elle est à considérer comme patriote et héros.
Les évènements d’aujourd’hui comportent des similitudes frappantes avec l’affaire du vol MH 17, abattu cet été par les rebelles pro-russes dans l’est de l’Ukraine à l’aide du même type de missile sol-air.
- Par miracle de Noël, un des rennes a survécu à l’explosion et est actuellement soigné dans un hôpital de Norvège. Les autorités n’ont pas encore révélé son identité mais des sources proches de l’enquête indiquent qu’il s’agit de Rudolph, le renne excentrique au museau rouge, immortalisé dans la chanson éponyme de 1939 : “Rudolph, The Red-Snouted Reindeer”.
Nous avons pu le secourir en premier grâce à son nez rouge qui se détachait nettement sur les vagues de l’océan. Les autres n’ont pu être sauvés assez rapidement”, a déclaré Lars Sommerheilm, amiral de la Marine Royale Norvégienne.
- Dans un discours prononcé depuis le bureau ovale, le président Obama a promis une réponse à la hauteur de la tragédie. Celle-ci pourrait comporter un durcissement des sanctions face à une économie russe déjà exsangue. “Aujourd’hui, la Russie est allée trop loin”, a-t-il déclaré aux journalistes présents, “Vladimir Poutine a brisé les rêves et les espoirs de tous les enfants du monde. Il devra répondre de ses actes devant le tribunal pénal international.”
- Les funérailles de M. Noël auront lieu le 31 décembre au pôle Nord. Le président Obama, le premier ministre britannique David Cameron, le président français François Hollande et d’autres représentants de la communauté internationale ont déjà prévu de s’y rendre. »

Nous remercions l’agence US DailyCurrant d’avoir osé divulguer cette information d’une gravité exceptionnelle sur laquelle la plupart des médias français ont maintenu un inacceptable embargo pour ne pas désespérer Billancourt les cours de récré avant les étrennes sous le gui. Et, surtout, nous félicitons le site français de réinformation en continu Les Crises.fr d’avoir bravé l’ukase en en assurant la traduction.

Selon des rumeurs non confirmées, des forces françaises seraient actuellement rapatriées de Centrafrique et du Mali en vue d’être redéployées en Pologne et en Lituanie aux frontières de l’enclave de Kaliningrad.  

Prions…  
  

samedi 27 décembre 2014

Le clébard, accessoire de présidentialisation.



- Un proche collaborateur du Président l’a dit avec tout le sérieux qui sied à sa position et à l’importance des oracles qu’il délivre aux médias : "Recevoir ce chien, c'est assurer la continuité de l'Etat et de la fonction présidentielle"
- Un gratteur quelconque gagnant sa soupe en alignant signes et espaces dans je ne sais quel Parisien ou 20 minutes a même écrit : "Hollande se présidentialise" [déjà ?]…

Oui Madame, oui Messieurs, François II Pédalonaute a désormais un chien à l’Elysée. Pour son Noël.
C’est un cadeau des Anciens combattants français de Montréal pour le remercier de la place qu’il a accordée aux Canadiens dans ses divers et multiples juactances, commémorations et manifs mémorielles motivées par les deux guerres mondiales.  
Arrivée jeudi de Montréal par avion, la jeune Philae d’ethnie Labrador est née le 5 octobre dernier [n’oubliez pas de noter pour lui envoyer un SMS à son anniversaire] C’est important vous savez…

François Hollande, qui n’a jamais eu de chien, se présidentialise donc puisque depuis quarante ans tous ses prédécesseurs ont eu un chien à l’Elysée. Et trois sur quatre avaient déjà des Labradors, même Sarko !
Mais surtout, tout le monde se souvient de Baltique, le clebs du Mythe-Errant qui le suivait partout, de Latché à la Roche de Solutré et accompagna son corbillard à Jarnac, bras-dessus, bras-dessous avec la veuve noire castrophile et la mère de Mazarine. Bon ça, Coco, pour l’image.

Y a qu’à voir la photo sur le tapis des Gobelins. Le communicant de service lui a fait enlever sa cravate, c’est voulu, On a sûrement dû faire une série de prise et retenu la plus naturelle : Il sourit à la bête ; on sent le type qui regarde la poterie de Vallauris verte et mauve en forme de mérou obèse cadeau de la tante Adelaïde de Forbach ; ou bien le coq du poulailler qui a trouvé un Playmobil.

Ça ne fait rien. Ça fait toujours un sujet ; une occasion de parler de lui, de montrer sa proximité pour meubler le vide. Et ça fait toujours un jour de rempli. Il doit y en avoir encore dans les hui-cent-soixante…
Courage !

vendredi 26 décembre 2014

Déstockage massif…



Hier, la journée du Ploukèm’ n’a guère été différente de celles de beaucoup d’autres bien-de-chez-nous qui se ressemblent. Rude :
Levé tôt, pose du Petit-Jésus dans sa mangeoire, descente au village acheter le pain et les pâtisseries avant la messe pour éviter la longue queue chronophage à la sortie d’icelle sur le trottoir devant la boulangerie. 9h30 Messe avec la moitié du Clan manageant les plus jeunes, puis "congratulations de parvis" avec la société indigène et queue chez le boucher pour récupérer la commande. Parallèlement, ayant été à la veillée et Messe de la nuit, l’autre moitié clanique s’activait au castel (mise en place des cadeaux, cuisine, etc.) Puis, après un temps de prière pour calmer un peu l’excitation, les 23 s’activèrent à ouvrir les cadeaux… Femmes, et pas seulement, gardant en même temps plus qu’un œil en cuisine, on pataugea alors une bonne heure durant dans un océan de papier-cadeau froissé, déchiqueté, de pièces de Lego, de livres et objets divers. Et de BD dont certains –parfois présumés adultes- ne pouvaient physiologiquement pas se priver d’entamer derechef la lecture avec cette sérénité que l’on trouve alors quand tout s’agite autour de nous. Je résume…
Même menu pour tous mais en deux services ­–faut pas déconner tout de même. Donc, première table de douze couverts plus deux chaises hautes. Nappe blanche, déco, etc. C’est fête. Tentative prématurée de démarrer l’apéro des "grands" avant la fin du premier service. On a préféré y renoncer jusqu’à ce que les convives du premier service regagnent, qui la salle de jeu, qui la sieste… Enfin ! Apéro, puis deuxième service de neuf couverts (changement de nappe, etc.) Puis café en prenant son temps…
Traditionnelle promenade digestive après les siestes de la petite classe, prolongée jusqu’à nuit noire…
A point d’heure, les adultes se sont enfin assis pour un dîner "buffet de restes et fromages" sans négliger d’ouvrir encore les bouteilles nécessaires sinon indispensables…

Pourquoi vous causer de ça qui n’a rien d’original ? Pour amorcer la suite, c’est-à-dire le retour dans le monde soi-disant réel : Avant de se coucher, le Ploukèm n’a pu s’empêcher d’allumer l’ordi ; juste pour voir si la planète existait encore. Ben oui :
Le 25 décembre n’avait pas encore cédé la place au 26 que les divers sites commerciaux que nous connaissons bien m’inondaient déjà de leurs propositions "de saison" : "déstockage massif à -50%" chez mon fournisseur de vin ; le désormais classique "revendez vos cadeaux sur e-bay", et, la nouvelle de l’année : "le produit miracle pour détacher la nappe" !

Mais toussa n’est rien.

La merveille de Noël des fêtes traditionnelles de fin d’année ; la kolossale surprise propre à enchanter l’acuraba le plus déculturé ; le cadeau à la fois le plus inattendu, le plus utile ; le présent dont on sent qu’il n’est pas une bestiale suggestion commerciale venant au secours de celui qui n’a pas d’idée de cadeau, mais qu’il a été réfléchi et pensé pour vraiment faire plaisir et répondre aux attentes les plus inespérées de celui qui va le recevoir, le cadeau par excellence, donc, eh bien il nous est fait par le Gouvernement !
Oui ! C’est le gadget à la fois le plus ridicule et le plus odieux que même le Ravi de la Crèche que la maison Carbonnel fabrique en série n’aurait pas pu imaginer dans ses mythomanies les plus arrosées !

Ce cadeau au pied de nos sapins leurs plugs verts se compose de deux boîtes que je vous invite à ouvrir, j’insiste, pour vous plonger avec ravissement dans leurs contenus :

- La première est un jeu. Oui, c’est écrit dessus. C’est un jeu de questions-réponses pour jouer en famille et avec les amis pendant les repas de fête. Ça s’appelle Bingo-Repas Famille, c’est édité par Matignon soi-même et à vos frais. Un vrai kit de survie pour vos potes socialos. Ne vous en privez pas !
En retournant les cartes, vous aurez les réponses aux questions. Par exemple, en retournant la carte "les résultats sont où?" vous saurez que "le coût du travail dans l’industrie est maintenant moins cher qu’en Allemagne" et "qu’à partir du 1° janvier, l’indemnité minimum [minimale ?] des stagiaires de plus de deux mois [z’embauchent jeunes…] sera revue à la hausse de plus de 15%"... Ou encore, en retournant la carte "Le gouvernement n’aime pas les familles", vous lirez : "sécurisation des droits des enfants vivant dans des foyers homoparentaux", "aide au répit pour les aidants familiaux en cours de création"…  

- Et ce n’est pas tout ! Comme pour nos vieilles boîtes Meccano, après la boîte n°1, il faut acheter la boîte n°2. Ouvrez-donc la boîte Agenda-réformes. Il y a 155 pièces dedans. Sur l’agenda, vous trouverez la 155° à la date de "avril 2017" ; elle s’appelle "programme d’investissements d’avenir"…

- La vie du Clan m’appelle en ces jours bénis et je m’arrête... Mais je suis heureux de vous avoir offert ces deux boîtes de construction. Si vous les avez en double, j’en suis désolé car je crains qu'elles ne valent rien à la revente sur e-bay.  Pour vous consoler, lisez au moins le papier de Sophie de Menthon sur Atlantico.