"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

mardi 30 septembre 2014

Où c’est qu’on va jouer le 5 octobre ?



Manif, donc dimanche prochain. On remet ça et ce n’est pas fini. Donc rendez-vous Porte Dauphine avant 13h pour piétiner jusqu’à Montparnasse. Bien sûr, j’y serai. Ne serait-ce que pour le principe ; mais pas seulement…

Au demeurant, je vous invite à lire le billet commis hier par Fikmonskov à ce sujet. A le lire sans attendre, j’insiste, afin de pouvoir prendre le cas échéant les dispositions que vous jugeriez appropriées.
C’est .


Pour ma part, l’âge de mes coronaires ayant hélas pris une sacrée avance sur celui de mon état-civil, je m’en tiendrai à mon grand regret au cortège prévu par les organisateurs. Mais… je ne vous retiens pas ! 

lundi 29 septembre 2014

Train de sénateurs, etc.



Bon. Je rentre d’un aller-retour vite-fait dans l’ouest parisien. Un rythme de dingue qui n’est plus de mon âge : Premier TGV du matin et dernier du soir… Moment de bonheur en famille, quoiqu’un peu bousculé. Occasion quand-même d’un dîner au calme en tête à tête avec un de mes fils hier soir dans une brasserie en face de la gare. Dernier TGV, donc, avec les allers et venues inexpliquées des contrôleurs qui étaient cinq. Oui cinq ! Tous ensembles, groupés, mais cependant sans manifester de préoccupation particulière, décontractés… Allez savoir ! Et pourtant infoutus de proposer une solution à un pauvre type qui avait trouvé son siège loué complètement détrempé, probablement d’urine… Bon. Clôture de cette belle journée à bord d’un taxi qui ne connaissait pas la rue, a cru pouvoir me balader et n’avait pas de monnaie d’appoint. Ce fut quand-même une belle journée.

Bref, je n’ai réalisé que ce matin qu’il y avait eu les sénatoriales… Occasion pour la presse de blablater là-dessus pour éviter de trop parler d’autres choses. Le plus jouissif a quand-même été Cambadélis et son inquiétude devant le manque de cohésion de la future majorité ! Dans la teneur du propos du présumé patron du PS, on sentait bien que, malgré lui, il n’évoquait pas la nouvelle composition du Sénat mais bien la future majorité parlementaire et gouvernementale ! Le type convaincu, quoi ! Le mec parfait pour mener les troupes aux batailles de 2017 !  
Et puis il y a eu la surprise de l’élection de deux maires FN ! Il est vrai que, du fait de la composition du corps électoral avec la façon dont sont choisis les délégués municipaux et, dans ces deux départements, du scrutin de liste à la proportionnelle pour un faible nombre de sièges, les résultats sont en principe prévisible sur le papier. Et pour le FN ce n’était pas gagné. Mais c’est sans compter les effets du vote à bulletin secret et… les arrangements de couloir. Ayant, fut un temps, été désigné électeur au titre d’un groupe de l’opposition municipale, je pourrai en raconter sur les journées de vote et soirées de dépouillement en l’Hôtel du Département… En définitive, la proportion de membres de ce corps électoral ayant la tête près du bonnet, étant non "encartés" et se sentant tous plutôt concernés, est telle que le Sénat est peut-être nettement plus représentatif du pays réel que l’Assemblée Nationale…

Maintenant, medias et politiques vont s’exciter sur l’élection du Président du Sénat. Après tout, c’est quand même le type qui doit présider par intérim si le Pédalonaute se viande en scooter ou entre deux anaphores. Paraît qu’ils sont trois sur les rangs. Perso, j’ai une nette préférence pour Gérard Larcher, vu que c’est un honnête mangeur, honnête buveur, honnête chasseur, toussa… Je sais bien qu’il l’a déjà été et que je répète aujourd’hui ce que j’ai toujours dit concernant l’élection à ce fauteuil "- De toutes façons, ce sera le plus fran-mac qui sera élu." Alors, tant qu’à faire…

samedi 27 septembre 2014

Triste Helvétie. Soyons sans illusions…

 


Ah les Chuiches ! Nombre d’entre nous ont salivé d’envie lors de diverses votations chez nos voisins aux coffres forts remplis de meules de gruyère et de bien d’autres choses encore… Qu’il s’agisse de l’expulsion des délinquants, des minarets ou des quotas d’immigrés, chaque fois que ces braves gens, égoïstement et par erreur, se prononcent à cinquante pourcents plus epsilon en faveur d’une mesure nauséabonde, nous sommes tentés d’ouvrir une bouteille de fendant en rêvant à un impossible rattachement de notre village gaulois perso au Valais ou au Jura chuiche…  En fait, non. Nous n’avons aucune envie de les rejoindre, de nous intégrer dans leur petite vie industrieuse et compassée rythmée par le coucou chuiche… C’est seulement qu’ils nous donnent périodiquement l’occasion d’une mise en joie mauvaise mais bien agréable en lisant le tombereau de conneries déféqué par l’établissement de nauséelites fwançaises et européennes en général. Et par la Viviane Reding en particulier qui n’en rate jamais une ; cette matonne au doux regard de chienne de garde de Ravensbrück qui comparaît les expulsions de Roms en situation irrégulière en France aux rafles des juifs en 1940…

En fait, nous n’avons rien à envier aux Chuiches. Ces pauvres gens sont presque autant dans la merde que nous et pour les mêmes raisons hautement éthiques.

Prenons l’exemple de Hagenbuch. Ce charmant petit village alémanique et rural du canton de Zurich compte 1.000 habitants tout mouillé. Et comme le veut l’usage dans ce pays qui ignore le mille-feuille administratif que le monde nous envie, l’aide sociale ne relève pas des niveaux cantonal et fédéral mais de la communauté locale.

Or donc, il y a trois ans, une soi-disant réfugiée Erythréenne est venue s’installer dans la commune avec ses sept enfants. Elle bénéficie d’un permis de séjour "B" annuel reconductible (en fait toujours reconduit en l’absence de délit) Depuis lors, la municipalité règle leur loyer et leur alloue près de 2200 euros par mois pour leurs dépenses quotidiennes. Plus tard, 4 des 7 mômes ont été pris en charge par un orphelinat, la mairie devant régler pour chacun d’eux plus de 7600 euros. A cela s’ajoute les dépenses en temps de travailleurs sociaux et de supervision, en factures d’électricité, frais de ménages, de cuisine, de soins infirmiers à domicile et de divertissement, telles les visites de la smala au zoo avec accompagnateurs...
Au total, la commune les prend en charge pour une dépense de 600.000 € par an…

La présidente de la communauté d’Hagenbuch (maire), Thérèse Schlaepfer, a dû en décembre 2013 faire voter une augmentation significative des impôts locaux pour pouvoir continuer à faire face aux obligations du village à l’égard de sa "résidente". Le Canton comme la Confédération faisant la sourde oreille à ses appels au secours, elle s’en est ouverte aux media. Elle relève notamment que "le plus inquiétant est que ces familles n'ont aucune obligation, seulement des droits. S’il faut un traducteur, ou si un appartement ne convient pas, nous devons ajouter…" Avec en conséquences: la colère chez les voisins dont le manque de compréhension s’ajoute à celui ouvertement manifesté par les réfugiés

Bien sûr, c’est silence radio…
Et, pour peu qu’on en parle, je vois venir une petite remarque fielleuse sur cette pauvre Thérèse puisqu’elle est une élue SVP (Sweitzerische Volkspartei, appellation germanophone de… l’UDC)

Bref, eux comme nous financent leur propre colonisation…

Passez un bon week-end.

jeudi 25 septembre 2014

La connerie des drapeaux en berne…



Non, je n’ai pas fait de billet sur l’assassinat de M. Hervé Gourdel, ce Français âgé de 55 ans qui ne vivait que pour et par l’attrait des montagnes. Pourtant, c’était un gars de Saint-Martin-Vésubie où j’ai tant de souvenirs de mes débuts d’apprenti alpiniste. Tombé par faute-à-pas-de-chance sur une katiba de coupe-jarrets en recherche d’heure de gloire, il a fini décapité devant un caméscope, sous la lame d’un taré tranchant trachée, œsophage et le reste. Nouvelle tactique de guerre psychologique désormais plus efficace contre les ventres pleins qu’un tapis de bombes au phosphore sur la ville de Dresde…
J’ai bien sûr une pensée pour cet homme, sur la façon dont il a dû vivre ses derniers instants. Une pensée aussi pour ses enfants, pour ses proches. Les familles des poilus de 14 recevant les gendarmes ou de ceux restés sous les bombes alliées, eux, pouvaient comprendre… Mais c’est vrai que nous étions alors en guerre… Et l’ennemi, on avait le droit de le nommer

Un homme est mort. Un. D’autres aussi cette année ; des soldats ; mais ça c’était "normal". Là, il y a perte civile. Le Président, chef des armées, a sans doute dû faire une déclaration solennelle pour dénoncer cette horreur et proclamer enfin que nous sommes en guerre ; mais sans identifier clairement contre qui…
Donc, c’est la guerre. Pertes civiles = 1. (pour l’instant…)      
Et que fait-on ? On met les drapeaux en berne !!! Décision officielle !!

Ce drap de lit tricolore, quoiqu’en pensent certains, c’est le panache pour lequel tant et tant de nos pères se sont fait étriper. C’est le symbole de ce qui nous unit, que ça plaise ou non, ne serait-ce que pour les analphabètes de Mogadiscio ou d’Ouagadougou, il résume ce que nous sommes, ce que nous voulons être ; bref notre identité.

A fortiori, compte tenu de la nature particulière de cette guerre, ce qui nous tient lieu d’exécutif aurait dû appeler le peuple à afficher sa détermination contre la barbarie en levant haut l’étendard symbole de ce que nous sommes pour affirmer la volonté des Français de ne pas se laisser dhimmiser !  
Non. On expédie une circulaire aux administrations d’avoir à baisser pavillon…

Ce n’est qu’un symbole mais il est parlant.


Pendant ce temps-là, exemple parmi d’autres, les services sociaux et la police du Danemark - membre de l’OTAN – offrent aux musulmans du pays de retour du djihad en Syrie des soins psychologiques, si besoin un traitement post-traumatique et une assistance personnalisée pour trouver du travail ou reprendre leurs études…