"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

dimanche 3 mai 2015

Le temps d’un week-end.



Oui, le temps d’un week-end. Pas celui de Martin Brest inspiré de Parfum de femme de Dino Risi ; celui avec Al Pacino, la Ferrari et le tango Por una Cabeza… Pas la durée comme les macarons du même nom… Non. Seulement la météo… Oui, la météo ; sa pluie, sa bruine, son imprégnation d’humidité d’automne. Pas d’emmerdements transpiratoires, rien à foutre du "réchauffement climatique" ! C’était bon… Oui, c’était bon… malgré tout.

J’étais donc invité pour ces trois jours à laisser tomber le clavier et à rejoindre un de mes fistons chez lui en proche banlieue parisienne, sans autres précisions pratiques bien que j’eusse ma petite idée sur le motif de ce qui s’apparentait quasiment à une convocation… Je résume : Ce fut vendredi une réunion au sommet des adultes du clan ; venus du nord comme de l’ouest il n’en manquait aucun, tous s’étant judicieusement libérés des mômes pour fêter l’avancement au compteur du vieillissement du patriarche que je suis dorénavant…
Une excellente table de neuf couverts dans une auberge comme on n’en fait plus guère aux fins fonds de la vallée de Chevreuse et je ne vous en dirai rien. On retiendra un Menetou-Salon et un Pessac-Léognan…  
Puis samedi encore, repas familial suivie d’une balade en forêt avec mômes (il me reste à décrotter et cirer mes pompes de ville, z’auraient pu prévenir…)


Bref, retour ce soir dans mon douar de cantonnement par la grâce du seigneur Tégévé avec juste 19 minutes de retard, donc sans excuses ni petit avoir pour la prochaine fois…

Me voilà donc rejeté tout nu dans le réel de la vie sans avoir jeté un œil aux nouvelles 

De quoi vais-je pouvoir vous causer alors ?

Ah ! Oui, juste une anecdote pour contribuer à votre kultur : Le futur doyen du clan (enfin celui qui le sera quand les lois de la nature m’auront contraint de lui passer le relai) avait décidé de profiter de l’occasion pour s’offrir ensuite une journée en couple à Paris avant de rejoindre ses lointaines pénates et sa nombreuse descendance. J’ignore encore ce qu’il en a fait, n’ayant pas retenu, par discrétion, ce que j’ai vu qu’il avait coché sur Pariscope… En revanche, il y avait sur la même page l’annonce d’une exposition, celle d’une artiste photographe… En général, ce genre de notice renseigne peu ou prou le lecteur sur le genre des œuvres exposées. Le fiston me l’a faite lire, lui et moi étions perdus en conjectures et je vous la livre tel quel :

"Yuki Onodera se pose la question de savoir ce qu’est la photographie et ce que la photographie peut faire ; cette réflexion la conduit à une pratique insolite qui dépasse le cadre de la "simple" photographie, elle est aussi reconnue par ses travaux originaux et artisanaux. Jusqu’au 14 juin."

Question à deux balles : Une fois lue cette notice, qu’allez-vous voir (entrée 8 €) dans cette exposition à la Maison Européenne de la Photographie subventionnée par la ville de Paris ?

Ça :


Ce sera tout pour aujourd’hui.

2 commentaires:

  1. Et bien bon anniversaire si j ai tout bien compris. Bisous pour la peine !
    t aurais pu prévenir de ton passage en terre francilienne on aurait pu en organiser une aussi de petite bouffe festive !
    amitiés

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  2. Corto à raison ! en plus tu aurai pu payer ton coup pour la peine. et on aurait remis ça en gens civilisés ....Bon anniversaire donc, avec un gros bisou que je te ferai la prochaine fois

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