"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

mardi 24 novembre 2015

Considérations diverses et climatiques…



A quoi joue la Turquie ? Un   chasseur turc, un F16  (donc quelque part un peu amerloque), a abattu un Sukoï 24, bombardier russe, qui – vue la zone de "théâtre" concernée – devait faire des misères à al-Nosra plutôt qu’à Daesh… Al-Nosra, les potes de Fabius qui selon lui  "font du bon boulot" et dont les miliciens ont fêté sans retenue les massacres de Paris…
La Turquie affirme qu’il avait violé son espace aérien. Poutine affirme qu’il était 1km en deçà de la frontière… En tout état de cause, il s’est écrasé 4km à l’intérieur de la Syrie. Ses deux occupants ont pu s’éjecter mais on est sans nouvelles d’eux. Qu’ils soient natifs de Novossibirsk ou de Voronej, on espère pour eux qu’ils ne tomberont pas aux mains d’islamistes modérés qui leur feront subir le sort du pilote Jordanien dont on ne se souvient plus…
La Turquie qui joue sur tous les tableaux a donc fait le job : Réunion extraordinaire de l’OTAN aujourd’hui, réunion arrivant comme par hasard juste à point pour casser la dynamique de rapprochement et de coordination avec la Russie dans la lutte contre l’ennemi commun ; rapprochement dont ne veut en aucun cas l’Oncle Sam… Et notre Pédalonaute, couillon de service, est justement à Washington aujourd’hui pour se faire renvoyer dans ses buts…

Mais bon ; n’y pouvant rien, je me force à m’en foutre…

Contraint – pour ma plus grande joie – à rester plus longtemps que prévu dans mon douar d’élection, je profite de la première neige et de la dégringolade du thermomètre (- 7° à la tombée de la nuit) Il fait un temps magnifique. Tout est blanc et le ciel est bleu. Que demande le peuple !
Aujourd’hui, j’ai déjeuné et pris le café sur ma terrasse. Bon, OK, par-dessus le pull, j’avais enfilé le blouson en polaire bleu marine et le gilet-doudoune noir sans manche qui doit avoir de loin une allure de gilet pare-balles et coiffé jusqu’aux oreilles le bonnet de laine bleu de nuit très commando… Façon comme une autre, peut-être, de se mettre dans l’ambiance pour bientôt… Faut dire qu’il faisait tout à l’heure +3°C à l’apéro et 0° au café… Le rizotto, il est vrai, a refroidi assez vite. Mais c’était sans importance : Etant seul et la flemme aidant, ce n’était que du surgelé de grande surface "au poulet – champignons à la crème". Si je devais faire une estimation, je dirais qu’un seul poulet de batterie (ailes, cuisses + gésier et carcasse broyée pour donner le goût recherché) avait dû suffire pour garnir le produit par lot de 50 ou peut-être 100 sachets de 1kg vendus. Quant aux champignons, c’est vrai que quelques particules fines en donnaient le parfum. Mais bon, je m’égare…

Une fois la Turquie et le rizotto rangés sur l’étagère, à l’heure de la (des) clope(s) après le café, mes allées-et-venues (pour me réchauffer) sur la terrasse m’ont conduit à méditer sur le climat. Quel que soient les effets attendus cette année qui vient de El Niño sur l’Europe occidentale, je m’attends à un hiver glacial de chez glacial. Au point que je m’inquiète pour mon stock de fioul et que je vais rentrer du sel…
Bien sûr, tout le monde évoque les ours de Thoiry qui creusent plus tôt et plus profond leurs tanières d’hibernation. Mais peut-être ont-ils été perturbés par le coup de froid inattendu du moins dernier. A ça, j’ajoute deux autres observations : Tout d’abord, les écureuils de par chez moi (qui ne doivent pas virer leurs météorologues comme France Télévision) se sont montrés jusqu’à la semaine dernière beaucoup plus actifs qu’une année ordinaire, prolongeant manifestement plus tard que d’habitude leur campagne de stockage de provision pour l’hiver…
Ensuite, une espèce de plante grimpante invasive par ici (une sorte d’ampélopsis, je crois) aux baies ressemblant à de petits raisins fait cette année beaucoup plus de fruits que d’ordinaire. Qu’en penser ?      
- La démographie d’abord… Du temps où l’espèce humaine vivait moins hors sol et plus près de la nature, on engendrait gaillardement pour compenser la mortalité par une natalité suffisante. Végétales ou animales, aucune des autres espèces vivantes n’a oublié ça… Or, la plante en question supporte mal les hivers trop rigoureux. La multiplication inhabituelle des baies n’est-elle pas, par principe de précaution, une campagne exceptionnelle d’ensemencement dans la perspective d’une surmortalité ?
- L’écosystème, ensuite… Les baies de cette plante représentent ici un apport alimentaire important en hiver pour les petits oiseaux ; lesquels rémunèrent la plante en en diffusant les graines… Je sais que Macron et Bercy s’en foutent, mais je me demande si, sans avoir fait l’ENA ou une école de commerce, ces plantes sont capables "d’anticiper la demande" ?

Voilà à quoi je cogitais tout à l’heure. Manière comme une autre de se sortir un peu l’Islam et Caroline Fourest des neurones… 


2 commentaires:

  1. j'adorerais qu'on se tape un bon -5 le jour de l'ouverture de la représentation théâtrale sur le climat

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  2. "n’y pouvant rien, je me force à m’en foutre…" J'aime bien ça... vais peut être en faire une de mes devises...

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