"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

dimanche 1 novembre 2015

Le discours de Disneyland…



Entre une tasse de thé la veille chez Lucette (ou Georgette, je ne sais plus) avec force caméras et un saut en Chine aujourd’hui pour voir quelles miettes Merkel a pu lui laisser là-bas, le président François II Pédalonaute était hier samedi au Mont Saint-Michel pour inaugurer les nouveaux ouvrages d’art rénovant et sécurisant l’accès au Mont.

Accompagné par la tripoté habituelle de porte-serviettes et de porte-flingues, il avait pris dans ses bagages : le Ministre de l’Intérieur qui a l’avantage de ne pas le dépasser d’une tête sur les photos ; la Ministre de la Culture et de la Communication qui a l’avantage de mettre une petite touche exotique à défaut de culture et, ne l’oublions pas, la Secrétaire d’Etat chargée de la réforme de l’État et de la simplification qu’il faut bien sortit de temps en temps. (Celle-là, je vous donne son nom, des fois que vous l’auriez oublié : c’est Madame Clotilde Valter, évidemment du Calvados)  

Mais je m’égare.

François Hollande était donc au Mont Saint Michel, haut lieu de la France éternelle, passage obligé de tous  ses prédécesseurs lors de leurs campagnes présidentielles, notamment Mitterrand, voire même pour l’y démarrer comme une fois Chirac. Et toussa, bien sûr, avec un discours à la clef…

Discours dont la vidéo est annoncée sans désemparer depuis hier soir sur le site de l’Elysée et qui se résume toujours aujourd’hui),15h30’, à un écran noir avec la mention : "publication en cours bientôt disponible…." Rassurez-vous, vous ne perdez probablement rien.

Au demeurant, pour ne pas vous laisser sur votre faim, je vais m’efforcer de vous en donner ci-après les "bonnes feuilles" ; je veux dire les moments présumés les plus forts et les plus signifiants. Enfin je suppose puisque ce sont les seules phrases retenues par la gente journalistique ; cette dernière étant, sinon par profession du moins par construction, la plus autorisée pour discerner ce qui mérite d’être rapporté :

 "- L'homme a réparé ici ce qu'il a abîmé : la nature grâce à l'homme a retrouvé ses droits".

"- Il faut s'ouvrir aux autres parce que les touristes sont pour beaucoup des étrangers."
"- Si on n'aime pas les étrangers, c'est difficile de vouloir développer le tourisme, c'est difficile d'être attractif."
"- Je souhaite que la France puisse atteindre, en 2020, l'objectif de 100 millions de touristes en France."

Et…

"- Si on veut protéger ses frontières, ce sera le cas si nous sommes menacés, mais nous ne sommes pas menacés par les touristes, par les visiteurs et s'ils ne voient pas dans notre pays une grande nation ouverte ils se détourneront nécessairement."

Que c’est beau…

2 commentaires:

  1. Et je ne pense pas qu'il soit à son maximum...

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  2. C'est beau comme du Frantz Pedalönovsson, grand explorateur islandais :
    "La disparition du glacier, c'est aussi la disparition de l'Histoire",
    Droopyx

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