"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

jeudi 31 mars 2016

Notre Etat-de-Drouât va encore frapper !



Laissons un peu de côté le top 10 des médias ;  les lycées fermés ; François Pédalonaute ; Patrick Henry qui-reste-en-prison ; Bruxelles ; Abdeslam ; Reda Kriket, son CV, sa vie, son œuvre…
Jetons un œil au reste :  

Durant toute la quinzaine qui commence, la cours d’assise de Paris va se pencher avec toute l’attention voulue sur le cas de sept pirates Somaliens. Âgés de 25 à 32 ans et se disant pêcheurs, portefaix ou chauffeur de taxi, voire flic, ces braves gens ont eu la malchance de se faire arraisonner par la marine française le dix novembre 2011 au large du Yémen. Faut dire que, lourdement armés, disposant d’un lance-roquette et de cinq fusils d’assaut, ils avaient attaqué l’avant-veille le voilier d’un couple de Français faisant le tour du monde. Après avoir tué le mari, jeté son corps à la mer, et consciencieusement vidé le navire de tout se pouvait présenter quelque valeur, ils avaient emmené la femme en otage.

Bien évidemment, les sept gus rejettent la responsabilité du meurtre sur leurs deux collègues tués durant l’assaut par nos marsouins. Ce qui semble bien être le cas d’après l’enquête.
En ce mois d’avril, notre Justice remet donc le couvert comme précédemment, notamment dans l’affaire du Ponant, et s’apprête à juger pour "détournement de navire ayant entraîné la mort" (incrimination passible de la réclusion criminelle à perpète mais ne rêvons pas) ces sept guignols qui viennent de passer quatre ans et demi de préventive en nos hôtels de l’administration pénitentiaire…

Bien évidemment, "pour qu'ils soient bien jugés, il faudra que la cour comprenne de quel enfer ils viennent." Il n’est d’ailleurs pas sûr que tous puissent comparaître : "L'un d'eux, comme d'autres pirates jugés précédemment, a développé en prison une pathologie psychiatrique qui pourrait compromettre son procès. Des détentions mal vécues par des détenus isolés et, avant ça, une vie de misère."…

Ne rêvons pas, disais-je. Pour nombre d’entre eux, les peines prononcées ne devraient pas excéder le temps déjà consommé en détention préventive… Ensuite, des associations subventionnées les prendront en charge pour les accompagner dans leurs démarches de demandeurs d’asile et dans leur intégration

On parie ? Je vous invite (non, c’est un ordre) à relire successivement mes billets d’avril 2013 et de décembre 2014 sur l’affaire du Ponant  

Ce sera tout pour aujourd’hui.

2 commentaires:

  1. Hélas, hélas : l'un de vos commentateurs le mentionnait sur un de vos post donnés en lien.

    Depuis l'abandon de la voile, il n'y plus de vergues ou pendre les pirates. Il n'y a plus que de fins mats porteurs d'antennes diverses, variées et surtout fragiles. Donc techniquement, l'emplacement pour pendre n'existe plus.
    Et puis, toujours faute de voiles, plus d'écoute ni de drisses ni le moindre bout'. Donc la compétence en matelotage s'est perdue : nul ne saurait faire une belle cravate de chanvre.

    Donc la prison, c'est bien. (éyapalchoâ...)

    Popeye

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  2. Non non je ne pari pas.c est pas du jeu J-J S

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