"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

jeudi 14 avril 2016

Que voulez-vous que je vous dise ?



Oui, de quoi causer, hein ?

Je suis sorti hier matin de cinquante-cinq heures passées à l’hosto sans télé-radio-journaux ni ouèbe, bien que connecté avec plein de tuyauteries branchées sur la bête… Malgré le retard pris sur divers chantiers urgents, l’essentiel du peu de temps passé depuis sur l’ordi s’est résumé à cliquer sur Suppr avec autant d’automatisme que de lassitude. C’est la déglingue générale…

- Quand j’entends-lis tout ce qu’on dit-écrit sur la prochaine prestation-télévisée-de-la-dernière-chance du Pédalonaute en perdition, je devrais au moins me marrer. Ben non.
- Quand je découvre une xième plainte pédophilo-montée contre Mgr Barbarin, agrémentée comme par hasard par la programmation ciblée de énièmes "débats" et de téléfilms judicieusement choisis sur x chaînes, je devrais sortir le Mossberg calibre 12 et flinguer tout ce qui bouge. Même pas.
- Quand je vois M. Kanner, Dame El Khonnerie, Manu-la-mâchoire et l’autre là, ah oui la divine Najat, alignés comme des poireaux sur un praticable de théâtre pour proclamer la lutte contre" l’apartheid" – priorité nationale – avec un énième programme et son tombereau de fric à fonds perdus. Toussa pour désincarcérer les malheureux qui n’ont rien demandé, tant ils sont satisfaits d’exercer de fait leur souveraineté régalienne dans leurs quartiers. Quand je vois ça, je devrais grimper aux rideaux. Ben non.
- Quand ressort comme par hasard la dépénalisation du cannabis avec une orchestration manifestement programmée dont personne n’est dupe, je devrais en écrire des pages ; à quoi bon ?

Ah oui ! Quand j’ai écouté France-Cul’ ce matin à 7 heures, j’aurais pu y trouver de la matière première : Ça causait évidemment de "nuit debout" ! On sentait que dans le studio les spiquerinnes en mouillaient leurs petites culottes de je-ne-saurais-dire et que les chroniqueurs étaient au raz de l’orgasme. Il s’est postillonné ce matin dans le poste plus de conneries en dix minutes que durant toute la campagne présidentielle de Ségolène Royal. Faut avouer, ils sont imbattables…
J’ai eu ainsi la chance d’apprendre que Frédéric Lordon "se rapprochait tangentiellement du mouvement" ! ; J’ai noté l’interview d’un quidam sur place - bien sûr choisi au hasard – trahi par son vocabulaire : il assurait qu’il y avait là "des enseignants et des apprenants"… J’ai surtout adoré le jargon du chroniqueur-expert socio-machin dont je n’ai pas retenu le nom : Il voyait dans cette nuit-debout un renouveau de la mystique républicaine (mais pas façon Péguy a-t-il tenu à préciser) Il a rapproché ça de… La Commune (oui, celle avé les majuscules) dont "la première réforme sociale a été son existence elle-même". Il a fait un parallèle entre ce mouvement de noctambulisme citoyen et, pêle-mêle : Le Chiapas, Gandhi, la place Tahrir, Occupy Wall street, Podemos, … Et désigné ses ennemis, c’est-à-dire, sur un même plan : Poutine, Mugabe, Cameron…

A part ça, j’ai relevé dans un entrefilet de ma presse en retard une info qui ne semble pas avoir bénéficié d’un reportigne médiatique aussi étoffé que tout ce dont j’ai bavassé plus haut : Figurez-vous que nous vivons en ce moment la délicate renégociation périodique de la convention chômage des intermittents du spectacle. Négo où le patronat évalue à 185 millions d’euros les économies à faire pour maintenir le déficit à un niveau acceptable. Ben vous savez quoi ? – Manu-la-mâchoire vient d’annoncer le dégel de 80 millions d’euros en faveur du spectacle vivant !
Le mot "dégel" laisse entendre qu’il s’agit de fonds actuellement "gelés", solidifiés, voire "consolidés", donc qui existent et qu’il suffit de laisser fondre et s’écouler gentiment au travers du panier d’osier. Ben non. Ce sont des fonds non budgétés dans un budget déjà en déficit, donc 80 millions de subventions prélevées sur nos sous à venir qu’il promet aux entreprises de spectacle vivant pour calmer le jeu en attendant mai 2017.
80 millions parmi d’autres déjà pré-engagés des milliards d’emprunts sur 50 ans que Bercy est en train de négocier sur les marchés…  

Ce sera tout pour aujourd’hui et c’est déjà trop…   


8 commentaires:

  1. Une campagne contre l'apartheid c'est autant d'euros économisés sur la campagne présidentielle qui sera axée sur la lutte contre la haine et la discrimination avec des promesses comme des quotas,et autres projets jamais enterrés comme le droit de vote des étrangers aux élections locales. J'en oublie certainement.

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  2. Putain elle lui fout une baffe à Manu la mâchoire, elle lui décolle la tête Myriam

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    1. kobus van cleef14/04/2016 21:26

      ha oui , on savait pas qu'il était nabot comme sarko

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  3. Cher Ploukèm, j'en suis à peu près au même point de consternation et de désolation -excepté Spinoza, de 10 à 11 sur France-cul également, qui m'a amené à me pencher sur Teilhard de Chardin. Avec un peu du temps qui m'est accordé, peut-être réussirai-je à me plonger dans la lecture de Girard.

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  4. La campagne est en route, le GVt et Président sèment pognon à tout va: 500 m pour les jeunes, 800 pour la police, 2,4 milliards pour les fonctionnaires, 80 pour le spectacle vivant, etc... et encore je n ai pas suivi ce qu ils avaient promis hier à Vaulx en Velin !

    J espère que rien de grave, prends soin de toi

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  5. Bonne santé Plouc?.Par contre la tête ça fonctionne bien. J-J S

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  6. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

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  7. faut pas se fatiguer les méninges avec tout ça ! on a plus l'âge de faire monter la tension .....juste un peu de radio courtoisie et encore, pas tout !
    prends soin de toi ....

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