"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

dimanche 16 octobre 2016

"Haine à l’honneur" et glossobobolalie…



Je ne vous parlerai pas (du moins ce soir) de la Manif pour tous de cet après-midi à Paris. Pour la raison bien simple que je n’y étais pas, hélas retenu ailleurs par d’autres soucis. Je regarderai ça aux infos en nocturne comme m’avait répondu – en pleine journée – un petit Péruvien d’âge scolaire à qui je demandais quand il allait à l’école…  

En ce jour de grand rassemblement, l’occasion d’évoquer la MPT vient quand-même de m’être donnée par la bonté de l’inoxydable Jean-Luc Roméro qu’on ne présente plus. Je l’en remercie.
Rappelons au passage que Jean-Luc est le président-fondateur de Élus Locaux Contre le Sida, assoc’ de notre galaxie subventionnaire dont la finalité est de rappeler aux 618 384 élus locaux français qu'ils ont le devoir de se mobiliser et d'être les militants de l'action contre le sida. (si 11% des parlementaires se sentent obligés d’adhérer à son truc, ils ne sont que 2.7% de l’ensemble des autres élus à le faire…) Mais je m’égare.

Jean-Luc Roméro, donc, a pondu hier une contribution mise en ligne par l’Obs avec un titre qui arrache :
« La "Manif pour tous" de retour le 16 octobre : la haine est à l'honneur »
Sans ce titre, évidemment, je ne me serais pas arrêté sur sa prose. Sur son tard, ma grand-mère me disait souvent que, dans la presse, elle ne "lisait plus que les gros mots". Mais moi, mon esprit nauséabond pousse son vice putride jusqu’à vouloir en savoir plus sur l’argumentaire développé par notre Jean-Luc pour mettre en lumière toute la haine qui se cache derrière les fanions roses et bleus. J’ai donc lu les "petits caractères"…  
Bien évidemment, il n’abordait pas la question ; la haine est là, ça va de soi et point-barre. En revanche, il m’a appris quelque chose d’essentiel et je ne saurais vous le cacher !

Evoquant le choix de la date de la manif, il écrit ceci :
« Une date fort symbolique puisqu’elle se situe le lendemain du rendez-vous annuel de l’Existrans, une manifestation essentielle (…)  Il est presque certain – et nous ne pouvons que le regretter – que cette marche humaine, pour le respect des droits, sera peu couverte, bien trop peu, en comparaison du marketing de la haine du lendemain. Après, nous pouvons peut-être espérer une forme d’équilibre et d’éthique de la part des journalistes ? »

Après m’être marré de voir Jean-Luc se lamenter du manque d’équilibre et d’éthique des journalistes fwançais, j’ai voulu en savoir plus sur cet Existrans dont j’ignorais tout et, j’ose croire, dont vous ne savez rien.

Sachez donc qu’Existrans est un "collectif inter-associatif" qui organise chaque année en octobre une marche du même nom : « Existrans : la marche des personnes Trans & Intersexes et de celles et ceux qui les soutiennent ». Bon.
Et j’apprends que « La marche est composée aussi bien de MTF, de FTM, de personnes au genre fluide et non binaire, ainsi que de personnes cisgenres. » !

Comme souvent depuis que la glossobobolalie envahit le vocabulaire indispensable à la survie des acurabas, je suis allé consulter les lexiques courants puis, nécessairement wiki-sa-race pour me rencarder sur la définition de tous ces "petits mots". Et je ne saurais vous en priver :

- MTF = Une femme trans. C’est à dire une personne qui a été assignée homme à la naissance et qui a une identité de genre féminine.
- FTM (de l’anglais Female to Male) = Est utilisé pour désigner les personnes transsexuelles qui passent ou passeront de femme vers homme dans une transition de réassignation sexuelle.
- Je n’ai malheureusement rien trouvé sur le genre fluide et non binaire et je m’en excuse.
- CISGENRE = Dans les études de genre, décrit un type d'identité où le genre ressenti d'une personne correspond au genre qui lui a été assigné à la naissance. Le mot est construit par opposition à celui de transgenre pour une personne qui remet en question le genre qui lui a été assigné.
De même, dans le domaine corporel, cissexuel est l'opposé de transsexuel.

Vous suivez ? Z’êtes toujours là ?

Parce que, hein, c’est pour moi une découverte essentielle ! fondamentale ! Pourtant je le savais ! Mais je ne le savais que comme Monsieur Jourdain qu’il faisait de la prose ! Désormais cépapareil !  Je SAIS que je suis, tout à la fois et en même temps :
Cisgenre et Cissexuel !
Jean-Luc, merci.

7 commentaires:

  1. Malheureusement pour vous, après les recherches que vous avez faites sur wiki sa wace et à moins que vous n'ayez nettoyé votre ordinateur (historique, mémoire cache et autres) des cookies induits par ladite recherche, vous allez être envahi de pop-up qui n'auront rien de pin-up.

    Vous n'en restez pas moins de l'odieux genre binaire non fluide !

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  2. Vous n'avez pas beaucoup cherché : Les genres fluides sont l’expression d’un continuum des genres le long duquel les personnes sont libres d’évoluer vers un point de confort personnel. Cette zone de confort ne dépend ni du sexe dit biologique (génétique et constitution des organes de reproduction) ni de ses orientations sexuelles.

    Les genres non binaires/ genres fluides sont à distinguer, encore à l’heure actuelle, des orientations sexuelles. En effet, un amalgame obligatoire entre le sexe biologique (sexe chromosomique / les organes génitaux) et une identité de genre imposée par « le sexe » est encore très vivace dans la société tant au niveau législatif, médical, administratif que culturel.

    C'est quand même pas sorcier !

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  3. Je me sens subitement très vieux et très décalé...

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  4. Bon, ben j'aurai toujours appris quelque chose. Faut pas se laisser larguer car les choses ont l'air de se précipiter méchamment, aujourd'hui. Le progrès, que voulez-vous, et on n'arrête pas le progrès, pas vrai ?
    Un truc que je me demande, c'est : un mec qui est transsexuel et cisgenre, ça donne quoi, au final ?

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  5. "Ma grand-mère me disait souvent que, dans la presse, elle ne lisait plus que les gros mots". HAHHAHA j'ai bien ri, merci de ce moment de détente. ;-)

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