"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

mercredi 26 octobre 2016

Mis à l’abri…



On nous le dit et on nous le répète depuis hier : "progressivement, les immigrants clandestins sans-papiers migrants ou réfugiés sont mis à l’abri…" C’est en train de se faire et c’est tout à notre honneur…

Enjambant en regardant ailleurs ses clochards domestiques comme ses propres chômeurs inemployables en fin de droits expulsés de leurs deux pièces avec femmes et enfants, qui errent dans le froid, refoulés des asiles de nuit saturées par la nouvelle noblesse "sans-abri" ; enjambant toussa, disais-je, la Fwance big mother se précipite pour mettre les migrants à l’abri

Les mettre à l’abri de quoi ? comment ?
Sans doute pour mettre ces pauvres gens à l’abri de la vindicte du racisme, de l’islamophobie, de la xénophobie, etc. C’est important vous savez… Et c’est raté.

L’élément de langage "mise à l’abri" n’est pas anodin ; dernière novation de vocabulaire, il efface ce qui pouvait rester de connotation invasive pouvant rappeler l’origine allogène des "migrants" et même le caractère flou de leurs motivations (réfugié, demandeur d’asile…) On parle seulement de "mettre à l’abri" des personnes faibles, fragilisées, isolées (^), appelant au secours…
C’est vrai quoi ! Représentez-vous ces malheureux : 90% sont des hommes seuls de 18 à 45, originaires à 90% d’Afrique noire et ayant eu les moyens de payer les passeurs ; on comprend qu’ils fuient la guerre en Syrie ! Et certains sont des hommes jeunes et solides sans femme et enfants qui fuient leur pays en guerre civile, refusant d’y risquer leur peau en combattant (d’un bord ou de l’autre) pour leur terre. A nous de les mettre à l’abri pendant que nous y envoyons nos enfants à nous s’y faire trouer la peau… C’est-y pas beau ?  
Mais je m’égare.

Revenons au « démantèlement de "la jungle" » (pardon, je crois qu’il faut maintenant dire "la lande")  

D’abord, une franche rigolade devant ce petit bijou de langue de bois dont je remercie Mme le Préfet :
De 21h à 3h du matin, les départs de feu se sont succédés dans la "jungle" jusqu’à un embrasement assez général. Plusieurs bonbonnes de gaz ont explosé. Les pompiers venus de quatre casernes du département ont bien entendu été "caillassés" en dépit de l’intervention des CRS. Mais tout va bien :  Madame le préfet du Pas-de-Calais a précisé à la presse que c’est une "tradition" chez les migrants de brûler leurs cabanes avant de partir. "On leur a dit qu'il valait mieux ne pas le faire, mais il y en a encore qui le font" a-t-elle ajouté. Les associations avaient d'ailleurs prévu que ça risquait de se produire et avaient préalablement distribué des dizaines d'extincteurs aux migrants. "Plusieurs ont d'ailleurs eux-mêmes éteint les feux aux côtés des pompiers." Ah les braves gens !

Mais ce n’est là qu’anecdote pour 20minutes ou Aujourd’hui en France.  

Ce qu’il faut retenir, c’est que cette opération de "démantèlement" est du même tonneau que le sauvetage d’Alstom : Les décisions sont prises à la va-vite dans l’impréparation la plus totale, sans consultations préalables, ni du terrain, ni des (vrais) experts de la question ni même des conseillers en charge du domaine (les cabinets ministériels sont exsangues, les compétences non recrutées par copinage s’étant fait la malle en premier) Une seul chose compte : Torcher la question avant janvier (primaire socialiste & démarrage de la campagne présidentielle) Et cela quel qu’en soit le coût et les conséquences pour l’avenir.

On assiste donc à une sorte de pagaille bordélique totalement irresponsable maquillée en opération humanitaire d’urgence retransmise par la télé où l’on voit des hommes faire la queue pour monter dans les bus et montrant gentiment au planton le bracelet en papier qu’on leur a mis au poignet. On gère 

En fait, trois faits méritent d’être relevés (tenons-nous-en à trois) :
- S’agissant des mineurs isolés dont on ne sait trop que faire, ils sont prioritaires pour rester dans les algeco voisins (donc sur place près de l’eldorado UK border) Tous les solides gaillards qui se mettent dans la file sont "triés" par un bénévole qui juge au faciès s’ils ont + ou – de 18 ans. Et qui en rejette en moyenne un gros tiers avec une régularité qui sent son quota préétabli…  
- Avant de les disséminer partout en France, aucun examen médical, même sommaire, n’est effectué sur ces hommes séjournant là depuis une durée indéterminée dans les conditions d’hygiène qu’on imagine alors que la jungle a connu plusieurs cas de tuberculose et que la gale y est très courante.
- Enfin, le top du top : les migrants déclarent leur identité, sans qu’aucun contrôle ne soit effectué. Les empreintes digitales ne sont pas relevées. Une fois disséminés dans tous les trous perdus de la France profonde, plus aucune traçabilité ne sera possible. Ultérieurement, s’ils s’avèrent (exceptionnellement, je sais) être terroristes ou petits malfrats, dealers ou violeurs ; qu’ils soient vrais réfugiés ou vrais criminels de guerre, ils ne risqueront pas d’être "en situation de récidive légale". Car "migrants" passés par la case "Lande de Calais", ils seront toujours primo-délinquants…

Bref, en plein état d’urgence la République embarque dans des bus des milliers d’inconnus venus d’ailleurs, non pas pour les reconduire aux frontières, mais pour en saupoudrer ensemencer la France.    

Tout va bien.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire