"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

samedi 26 novembre 2016

On ferme !



Année 2016, année à marquer d’une pierre dont les historiens définiront un jour la couleur. Au-delà de moult tragédies (ça c’est banal, la Vie est tragique…), elle a en effet vu le surgissement d’évènements peut-être en définitive plus importants que la chute du mur de Berlin. Au-delà de surprises telles que le Brexit, l’avènement de Trump, le 1° tour de notre primaire partielle de dimanche dernier, etc., on a vu se dessiner cette année des retournements, des basculements venus bousculer les sereines certitudes morales des establishments. Et ouvrir des perspectives d’avenir jusqu’alors verrouillées par d’obsolètes logiciels dont, si on réfléchit bien, les algorithmes de raisonnement n’ont pas été actualisés depuis les accords de Yalta…    

Eh bien cette année sera aussi marquée par un symbole : On y aura enfin définitivement cloué le cercueil du Communisme. Car Fidel Castro Ruiz est mort dans son lit à 92 ans et, n’en doutons pas, on lui fera un bel enterrement.
C’est là pour moi un évènement majeur que j’attendais depuis très exactement 50 ans (**). C’était en 1956 et je revois encore la jeune femme au visage flouté, remake de la Marianne de Delacroix sur la couverture quadri-chrome de la dernière livraison de Paris-Match. Je me revois alors dans mon lit de gosse pas encore vraiment pubère, je revois tous les détails, même la petite voiture sur ma table de nuit (une Ferrari rouge Dinky-Toys…) Je rageais d’impuissance de savoir les chars de l’Armée Rouge, revenus, en train d'écraser Budapest. Et je pleurais à chaudes larmes…
Depuis lors, je n’ai jamais cessé d’entretenir et d’enrichir mon anticommunisme, primaire, secondaire, supérieur et technique. Mon anticommunisme viscéral. En pensée, en paroles, en… action (et aussi par omissions si nécessaires…) Mais je m’égare...

Certes, vous allez me dire que le communisme bouge encore. Non.
En Chine comme au Viêt-Nam, ce n’est plus qu’un totem poussiéreux comme notre devise républicaine au fronton des mairies ou les dieux de Rome : toulemonde s’en fout et ce n’est pour les dirigeants eux-mêmes qu’un élément de langage justifiant le système policier les maintenant au pouvoir. Idem pour la Corée du Nord pour un satrape qui a seulement beaucoup plus de moyens et surtout plus d’intelligence qu’un Bokassa.
Quant à notre bon vieux PCF, on le comprend : On ne change pas le nom de l’EHPAD, ça perturberait trop la fin de vie des résidents en fauteuils roulant…

Oui, Fidel Castro était le dernier qui y croyait encore, qui en restait idéologiquement convaincu. On ne peut que saluer sa constance. Et honorer en sa personne le dernier des dinosaures d’une longue lignée de brutes cyniques et sanglantes. Toutes cependant respectables puisque c’était dans leurs gènes ; après tout, quel que soit leur espèce, on ne peut pas reprocher aux prédateurs de respecter la chaîne alimentaire… Si quand-même. Car c’est là une spécificité de l’espèce humaine : En la matière qui nous préoccupe ici, l’individu a le libre choix de son ADN…

Bref, Castro nous a quitté sans même pouvoir espérer que le Parti Communiste Français l’honore comme il savait le faire au temps révolu du grand Staline :

(**): pas 50, 60 ! (cf commentaires)

3 commentaires:

  1. Le mois de novembre aura été un désastre pour les staliniens: Castro aujourd'hui à Cuba, Paul Verges il y a quelques jours à La Réunion.
    Je ne me réjouis pas de la mort des gens, même des assassins, mais là, il faut vraiment tirer la chasse.

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  2. Émule (à l' insu de son plein gré) de Lyssenko pour nous annoncer que de 1956 à 2016, l' intervalle est de cinquante petites années???
    Comme cela, sans trembler...
    ;-)

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    1. Oups ! Aaaarrg ! L'arithmétique, cette garce. Le besoin inconscient de me rajeunir de dix ans comme les vieux beaux... Merci de me relire.

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