"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

vendredi 6 janvier 2017

Cartago delenda est !



(Terra-Nova n’est pas Scipion, Hollande n’est pas Caton, et pourtant…)

C’est la période des vœux. Et aussi des "bilans" ; des "inventaires"… S’agissant de ceux-ci, on entend souvent des remarques du genre : - Bon, ce n’est qu’un constat, tournons-nous vers l’avenir… Sous-entendu, on n’en parle plus, passons vite-fait à autre chose, hein ?  Mais le constat de l’état des lieux le 31 décembre n’est pas qu’une image statique ; l’état de l’actif et du passif est l’état en cours du premier janvier au matin avec sa dynamique et son inertie. Les responsabilité (et les responsables qui ne sont pas coupables…) sont toujours là. Et les temps qui viennent ne sont pas sereins…

En guise de synthèse de "l’état des lieux" à l'aube de 2017, je me contenterai de reproduire intégralement ci-après l’article publié ce matin par François Billot de Lochner, président de la Fondation de Service politique qui édite la revue "Liberté politique" et président de France Audace :
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Chacun connaît la célèbre apostrophe attribuée à Caton, lors de la Troisième guerre punique : Cartago delenda est, Carthage doit être détruite. Scipion exécuta scrupuleusement l’ordre donné : il prit Carthage, rasa intégralement la ville et la fit recouvrir de sel. L’admirable Carthage était définitivement morte.

Si les vœux de celui qui présida par effraction aux destinées de notre pays avaient été sincères, ils auraient dû commencer par cette injonction de Caton, francisée pour l’occasion : « La France doit être détruite ».
En effet, en quelques années, le premier personnage de l’État a supervisé une œuvre de déconstruction de notre pays d’une rare intensité : son bilan est donc un vrai bilan de destruction de la France, sur à peu près tous les sujets. Des personnalités de gauche ont même émis des propositions que n’aurait pas désavouées Caton : raser Montmartre et le Château de Versailles…avant de raser la France tout entière, et la couvrir de sel ? La déconstruction est généralisée :

- La vie politique a été transformée en un sinistre théâtre de marionnettes, qui ne fait rire personne, et offre un spectacle insupportable de nullité et de suffisance.

- Nos dirigeants se lovent avec délice et lâcheté dans une Europe autoritaire et technocratique, qui écrase chaque jour davantage toute velléité de notre pays de mener une politique souveraine, au service du bien commun.

- Notre économie part à vau-l’eau : croissance nulle, dette publique gigantesque, chômage effrayant, commerce extérieur lourdement déficitaire.

- La fracture sociale grandit de mois en mois : multiplication de communautés antagonistes sous l’effet d’une immigration incontrôlée, islamisation accélérée, insécurité galopante, paupérisation des classes moyennes, effondrement de la natalité des Français de souche, accélération de la natalité des populations immigrées.

- La déconstruction morale prend des proportions inouïes : le bien et le mal sont rangés parmi les accessoires inutiles du passé ; la défense de la vie relève du fascisme ; le mariage pour tous libère tous les fantasmes ; la pornographie est une chance pour la France.

- La culture française s’écroule chaque année davantage, sous les coups de boutoir d’une « éducation nationale » en faillite et de l’omniprésence totalitaire d’un système médiatique totalement déculturé.

Cette liste, hélas, n’est pas exhaustive…Seule la classe dominante mondialisée tire son épingle du jeu, affichant désormais ouvertement son appartenance au club très restreint des « citoyens du monde », matériellement à l’abri de tous besoins, dénué de tout sens moral, et affichant son mépris le plus absolu pour le peuple des sans-grades.

Tout au long de ce tragique quinquennat, les pouvoirs exécutifs, législatifs et judiciaires se seront acharnés à détruire en profondeur, et le plus rapidement possible, tout ce qui fonde la vie d’une nation, en application d’un mot d’ordre simple : la France doit être détruite, afin qu’émerge enfin une zone multiculturelle composée d’individus anonymes sans attache aucune. La France transformée en territoire mondialisé ouvert aux quatre vents.

Les élections approchent. Les nouveaux pouvoirs auront-ils enfin le courage de mettre un terme à l’œuvre de destruction menée tambour battant, et à se consacrer avec une détermination sans faille à la reconstruction de notre pays ? Telle est la question. L’on peut raisonnablement émettre doutes et craintes sur la réponse. Si celle-ci n’est pas à la hauteur des enjeux, nous mettrons résolument le cap sur 2022, à condition que ce ne soit pas trop tard…

François Billot de Lochner,

6 commentaires:

  1. "Notre économie part à vau-l’eau : croissance nulle, dette publique gigantesque, chômage effrayant, commerce extérieur lourdement déficitaire" ne pouvait-on en dire autant après 5 ans de Sarko-rêgne?

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    1. Vous évoquez un seul des alinéa (sur6) Sur celui-là - notamment - on ne peut pas vous donner tort Un 2° mandat du même personnage aurait-il aggravé autant que ce que nous venons de vivre depuis 5 ans ? Peut-être (n'oublions pas la crise de 2008 mais bon...)
      Vous ne parlez pas des cinq autres thèmes relevés où la catastrophe Hollande a été abyssale...

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  2. Mais pourquoi ce besoin de destruction ?

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    1. "L'éternel présent sans souci d'avenir" ^^
      et... le "rêve métissé dans l'éternel futur" ^^ (je radote...)

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  3. «porcification du pays»...dit par un aumooaumônier,je ne sais plus le nom,j'avais trouvé son billet sur voxnr.com,terrible constat.
    UnLorrain.

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