"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

lundi 23 janvier 2017

La calcification du PS continue pendant les travaux…



Voilà, c’est fait. Le Péèsse a dit : "- Et s’il n’en reste qu’un, je serai celui-là ! " Et il le sera…
Tous ses petits camarades européens ont fini, plus ou moins mais plutôt plus que moins, par céder aux sirènes, non pas du réel qui-est-têtu, mais de cette sociétale-ploutocratie commune à Jacques Attali et Pierre Bergé. Mais pas le PS et on peut presque dire que c’est tout à son honneur…
Comme l’arapède à son rocher, droit dans ses bottes, le socialisme fwançais ne saurait renoncer à l’espérance en cette parousie aux remugles néostaliniens qui lui sert encore de fonds de commerce. Le PS reste le PS et l’histoire suit son cours…

Valls a commis exactement la même erreur que Juppé. Ce dernier n’avait pas compris que l’électorat de sa primaire était de droite ; de droite, point. Ni que le centriste-mou-du-genou de base n’était pas du genre à se déplacer en masse, surtout persuadé par les médias que c’était plié d’avance. Tout au plus, les quelques centaines de milliers de de gauche venus voter lui ont permis de passer devant Sarko et d’éviter la gifle que vient de prendre Montebourg.
Pareillement, Valls a oublié que seul les de gauche-gauche viendraient voter (parce que, hein, fallait vraiment le vouloir !) Bref, comme Juppé d’ailleurs, Valls aurait dû suivre l’exemple de Mélenchon et Macron au lieu de confier son destin aux cohortes clairsemées de profs syndiqués SNES, de retraités d’Education Sans Frontières, de travailleurs sociaux, de militants subventionnaires, de chics filles du Restau du cœur, de syndicalistes professionnels en crédit d’heures et autres Mme Michu se souvenant avoir voté Jospin…

Mais revenons à la Belle Alliance. Hier matin encore, les experts soliloquaient autour de la grave question : Qui de Valls ou Montebourg sera devant l’autre au deuxième tour ? Je n’ai pas allumé la télé pour voir leurs tronches et je m’en passe très bien. Au demeurant, j’éprouve une irrépressible schadenfreude en pensant à Manu-la-mâchoire des gardes à vue de 2013 et, surtout, à l’Arnaud des marinières et des cafetières SEB…

Au demeurant, le Péèsse continue à développer sa capacité de nuisance (et le pire c’est qu’il ne fait même pas exprès) :
- Certes, on peut toujours rêver à un "sursaut d’abstentionnistes" venant sauver la mise à Valls dimanche prochain. My ass ! On part donc sur la présence de Benoît au premier tour présidentiel. Comme on préfère toujours le Bon Dieu à ses saints, le Hamon avec sa tronche de séminariste défroqué aux oreilles décollées ne fera pas le poids face à la faconde populacière mâtinée de grande culture de notre Merluche national. Mais on s’en fout car Hamon ne pourra pas se retirer en cours de campagne en faveur de Jean-Luc ; il signerait ainsi l’arrêt de mort du PS dont il faudrait alors débrancher l’assistance respiratoire. Dans ces conditions, handicapé par la présence de Hamon, Mélenchon paraît d’ores et déjà définitivement scotché à la 3° ou 4° place derrière Le Pen, Fillon… et Macron. 
- Aussi, grâce à ce résultat que renvoie Valls à ses études, tel Napoléon de retour de l’île d’Elbe Bercy, Emmanuel Macron volera de clocher en clocher média en MEDEF jusqu’aux tours de Notre-Dame la Défense !

Et on n’est pas dans la merde…

- Certes, comme beaucoup d’entre nous, je prédisais ici que le phénomène Macron doit logiquement se dégonfler comme une baudruche au fur et à mesure de l’avancement de la campagne. Car il lui faudra bien finir par dévoiler quelque chose qui ressemble à un contenu d’un programme dont le vide reste encore astucieusement masqué par des harangues creuses et des phrases qui ne signifient rien. Euh… Logiquement…
- Mais, qu’il s’agisse du public, du subventionné ou du privé, des télés comme de la presse écrite, quand je vois qu’au fil des semaines qui passent, le rouleau compresseur et l’artillerie lourde des médias continuent inexorablement à faire la promotion de cet hologramme circonstanciel plein de vent, je commence à m’inquiéter grave.
- Macron vient en plus de sortir grand vainqueur du scrutin de la Belle Alliance. Et Fillon en sort le grand perdant en perdant le supplétif contraint qu’aurait été pour lui Valls…
- Plus encore qu’hier matin, Fillon est scotché. Il lui faut choisir entre deux options : Rester droit dans ses bottes ou s’amollir ; aussi perdantes l’une que l’autre…
- De toutes les façons, qui que soit le second finaliste de la présidentielles, Fillon, Macron ou Hamon, leur seule garantie de victoire s’appelle Marine Le Pen…

Prions… 
 

Les six candidats à la primaire de Davos :




1 commentaire:

  1. Benoît Hamon ! Benoît Hamon ! Allo quoi, on dirait en 2012... Je me demande combien de français ont découvert son nom hier... Ce qui est rigolo avec lui, c'est qu'on a l'impression qu'on a fait un collage avec sa tête : la moitié du bas est celle de Macron, celle du haut, de Valls, et le bout du milieu vient de Hollande.
    En tout cas, Macron m’apparaît comme une sorte de réaction du système, une réaction du système immunitaire qui s'adapte... Le type vide, mais qui fait "genre", le type qui bénéficie de la bienveillance de tous, etc... La réaction de la matrice ou de skynet...
    Antiloque

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