"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

lundi 20 février 2017

Vibro-branlette rétro-flexible…



C’est n’importe quoi mais c’est mon titre…


AUTOCONSTRICTION APPROXIMANTE VIBRANTE RETROFLEXE

(avec la participation de Viridiana Toledo Rivera & Andrés Garcia Nestitla)

« La pratique d’Abraham Cruzvillegas convoque l’histoire et la construction de soi dans des contextes économique, social et politique. Il utilise différentes stratégies de production et de réception pour créer du sens. Il donne aux objets une nouvelle vie dans de nouveaux contextes générant des changements dans leur interprétation. La réflexion sur les interrelations et interconnexions est au cœur de son travail. Il s’intéresse aux objets délaissés, recyclés souvent dans le contexte de la ville de Mexico ou récemment à Paris dans un projet qu’il a mené sur la Petite Ceinture. Il examine les façons dont sont construites ou reconstruites des histoires à partir d’informations, de documents, de témoignages. L’improvisation et l’assemblage sont au centre de sa pratique en relation avec l’idée de survie économique, du travail et du ready-made. Il a développé le projet d’Autoconstruction à partir de l’expérience de ses parents qui ont construit leur maison à partir de matériaux trouvés. L’idée est le développement d’une architecture qui fait référence au processus naturel de nécessité et d’opportunité. L’exposition à Carré d’Art est constituée de nouvelles œuvres réalisées en relation au contexte à partir de la collecte de matériaux dans la ville de Nîmes et inclut la participation d’un couple de danseurs traditionnels qui interagissent avec les sculptures pour produire divers sons. »


Z’avez tout lu ? Z’êtes allés jusqu’au bout ? Z’êtes encore là ? Bon…

Il y a bien longtemps que je n’ai plus rien publié dans ma rubrique "art content de soi". J’en veux au pédalonautisme et alii d’avoir autant détourné mon attention de toute cette richesse esthétique qui nous entoure… Soyons bref. Aujourd’hui, je voulais juste soumettre à votre contemplation le texte ci-dessus, notice de présentation de l’exposition temporaire d’œuvres d’Abraham Cruzvillegas au Carré Art, musée d’art contemporain de la bonne ville de Nîmes (temporaire l’expo, pas les œuvres)

Mais pourkoidonc ? Parce que j’ai enfin compris ce qui définit l’art comptant pour rien : L’œuvre en soi n’est rien ; ce qui l’élève au statut d’œuvre d’art, c’est seulement et exclusivement sa notice explicative !
Comme ce blog est par nature suspect de distiller des fake news, c’est autant par prudence que par conscience citoyenne que je présente accessoirement ci-dessous trois œuvres prises au hasard parmi celles exposées (la notice se serait suffi à elle-même) : 
 


NB : Je trouve que moi je me débrouille très bien aussi, par exemple

 Mais le must de l’expo, c’est à n’en pas douter l’avertissement en petits caractères en bas de page de la notice ci-dessus :



Merci aux visiteurs d’être attentifs dans leur déplacement.
De nombreux objets potentiellement dangereux sont disposés dans l’espace.


Ah oui ! Si je me suis décidé à publier ce billet à-la-con, c’est surtout par rage de ne pas trouver sur le net la ventilation des ressources du Carré Art à Nîmes (parts de la ville, du département, de la Région, des ministères…)



8 commentaires:

  1. Il ne faut plus que le travail manuel soit considéré comme une voie en cas d'échec scolaire, sinon... voilà !

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  2. j'espère que tu n'a pas payé l'entrée ?

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  3. Bonjour,
    Cela fait longtemps maintenant que j'ai fait le rapport entre l'art contemporain et le conte "le roi nu"...
    Seulement écoutons nous encore les "paroles d'enfants"?

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  4. C'est peut-être de l' art comptant pour rien mais sûrement pas de l' art coutant pour rien...

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  5. Il y a, à peu de choses près, la même exposition temporaire près de chez moi.
    Dans le souci de se distinguer et "pour donner du sens", sans quoi l'Art n'est rien, la commune lui a donné un nom inspiré des interactions multidirectionnelles des objets délaissés, témoins de vies diverses en relation avec l’idée de survie économique, de l'oisiveté ou du travail et du ready-made (ou pas !), que tout artiste de passage soucieux d'élargir les potentialités du lieu en interaction directe avec le contexte à partir de la collecte de matériaux qui trouvent ici la finalité de leur existence, peut déposer : "la Dèche est Tri".

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    1. Vous me confirmez là que tout est bien dans la notice explicative !

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  6. Emmaüs expose ses arrières-cours ?

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  7. kobus van cleef23/02/2017 21:21

    pour la ventilation des ressources du centre d'art comptant pour rien , c'est fastoche
    les différents pourcentages n'ont aucun intérêt
    c'est la somme ( in english , sigma) qui compte
    et lorsqu'on fait les comptes, au bout , on obtient : 100% , le con de tribuable anonyme
    voilà, le compte y est
    une aut' question?

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