"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

mardi 2 mai 2017

"En marge", est-ce un crime ?



C’est une anecdote de ce qui s’est passé en marge de heurts, d’une échauffourée survenue accessoirement en marge du traditionnel cortège syndical du 1° mai.
Environ cent-cinquante personnes cagoulées [curieusement placées en tête de cortège où des barres de fer ont été retrouvées cachées derrière les banderoles…] se sont infiltrées parmi les manifestants et ont jeté des projectiles et des cocktails Molotov sur les forces de l’ordre.
Entaché par ces incidents, le cortège syndical a été contraint d’arrêter sa marche à plusieurs reprises du fait de ces affrontements.

On signale six blessés dont deux graves parmi les forces de l’ordre dont un en situation d’urgence absolue.

Traduction : Gravement brûlé, notamment au visage, ce fonctionnaire, s’il s’en sort, restera lourdement défiguré à vie…

Le ministre de l’Intérieur dont le nom m’échappe a bien évidemment condamné "avec la plus grande fermeté les violences intolérables commises à l’encontre des forces de l’ordre" et dénoncé la brûlure occasionnée à un policier comme étant "un acte criminel, barbare et délibéré."
Après sa déclaration, le sinistre en question est rentré à la niche, sans doute pour aller pisser…
Pour pondre sa première phrase, il n’avait pas besoin de se fouler. Il lui suffisait de copier-coller celle des communiqués précédents qui sont les mêmes depuis des années et qui sert désormais de façon quasi quotidienne.
On saluera en revanche le courage, voire l’imprudence de sa 2° phrase : Certes, le quidam (qu’on ne retrouvera jamais) qui a lancé la bouteille d’essence consciencieusement allumée l’a fait, à l’évidence, avec la volonté rationnelle et délibérée d’immoler par le feu les types d’en face. Mais de là à oser affirmer qu’il s’agit d’un acte criminel et barbare ! Il aurait au moins dû dire présumé criminel ! De quel droit se permet-il d’y attribuer une qualification qui est de la seule compétence de la Justice ?

Mais il lui sera beaucoup pardonné car il a assuré le service minimum qui évitera au Pédalonaute qui attend la quille de se farcir une visite comme à Théo. Et, en même temps, à Macron d’avoir à en parler…

D’ailleurs, un soldat est-il un criminel ? Le lanceur du cocktail Molotov ne connaissait pas personnellement ceux d’en face et ne voulait les détruire qu’en raison de ce qu’ils sont. Exactement le comportement en temps de guerre du combattant lançant une grenade dans la tranchée ennemi… Qui le lui reprocherait ?  

Non. Ce n’est pas la guerre civile qui vient…

2 commentaires:

  1. En "marge" d'un défilé du FN en 1995(commémoré comme il se doit par EM) on ne peut que condamner l'ignoble parti fasciste et l'accuser d'assassinat. Mais là çépapareil puisqu'il s'agit d'un cortège syndical, forcément innocent, et de policiers, forcément ...
    Bref, en marge, ça dépend.

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  2. "...Non. Ce n’est pas la guerre civile qui vient…"

    Parce qu'en fait elle est déjà là?

    Popeye

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