"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

mardi 25 juillet 2017

Et les perturbateurs macroniens, bordel !



Le QI de mon grand-père était plus élevé que celui de mon oncle,
Celui de mon cousin est moins élevé que celui de son père.
Et celui de Macron est l’exception qui confirme la règle.

Euh… C’est à peu près ça ; suffit de relire la méthode Assimil…

Après avoir augmenté tout au long du précédent siècle, figurez-vous que le QI moyen de la population occidentale baisserait de manière spectaculaire depuis une quinzaine d'années. Celui des Français, notamment aurait baissé de près de 4 points au cours des dix dernières années.

Faisant suite à un ralentissement puis une stagnation perceptible à partir des années 80’, cette brutale régression du QI moyen et de certaines capacités cognitives et scolaires frappe les populations des pays développés, des pays occidentaux et d’Europe en général, de la Grande-Bretagne et de la Fwance en particulier. Il faut peut-être voir là un de ces signaux faibles, avant-coureurs à bas bruit, qui précèdent et/ou accompagnent toujours l’avachissement démographique et la décadence inéluctable d’une civilisation avant sa disparition…
Cette baisse du QI moyen commence à être évoquée par les médias qui cherchent évidemment à éclairer leurs lecteurs en listant diverses pistes d’explications avancées par les spécialistes de la question. Toutes exercent sûrement un rôle dans l’affaire, mais certaines sont suffisamment convenables ou à la mode pour être mises en avant. D’autres ne méritent que d’être citées pour mémoire comme forcément subsidiaires. D’autres enfin - et sûrement non des moindres – ne sauraient être évoquées et resteront sous les tapis.

- Bien entendu, la première explication avancée est que les bénéficiaires d'un quotient intellectuel élevé, faisant de longues études, repoussent l'âge de leur premier enfant, et réduisent ainsi leur nombre d'enfants par rapport aux couches plus défavorisées de la population. Leur part au sein de la population globale s'amoindrit donc au fil du temps.
On notera, certes, la cohérence de cette explication avec ce que l’on sait de l’importance des facteurs cumulés de l’apport génétique et de l’environnement familial dans les performances intellectuelles. Mais on notera aussi qu’elle ne chagrine en rien la pensée macronienne (cf. la fécondité africaine) pour qui la natalité est un obstacle au progrès économique sous la houlette d’une upper-class qui n’a surtout pas besoin d’être nombreuse…
- La seconde explication - et la plus mise en exergue par les médias – est celle de la prolifération des perturbateurs endocriniens qui entravent l’action de l’iode et le fonctionnement du système thyroïdien dans le développement du cerveau. Comme dans le réchauffement climatique et l’extinction des espèces vivantes, l’industrie chimique porte donc sa part de responsabilité dans la baisse du QI.
Part de responsabilité à l’évidence certaine (comme d’ailleurs dans la baisse de virilité et de fertilité des mâles avec la quantité de progestérone de synthèse dont la pisse des femmes remplit les stations d’épuration). Mais cette part doit être bien faible par rapport à d’autres. Cela dit, les perturbateurs endocriniens sont à la mode ; ça fait sérieux et permet à Benoît Hamon de dire qu’il l’avait bien dit. Et puis taper sur l’industrie chimique, ça plaît au lecteur sans que ça mange de pain ; parce que Bayer, Monsanto & Cie, hein, ça ne leur en touche pas une. Et puis ça meuble en signes et espaces et évite de parler d’autres choses…
- Ah oui ! On évoque aussi l'augmentation de la consommation de haschisch qui pourrait également jouer un rôle. "Contrairement à d'autres drogues comme la cocaïne par exemple, sa prise répétée a un impact négatif sur le cerveau et les consommateurs réguliers auraient en moyenne 8 points de QI de moins que les autres".
On sait depuis au moins 15 ans les effets délétères du shit sur les connexions neuronales et l’ampleur de sa consommation apparaît désormais "normale". Il fallait donc oser l’évoquer comme pouvant être une troisième explication possible ; peut-être…

- Quoi d’autre ? L’éducation dispensée ? Que nenni ! La baisse du QI moyen ne peut en aucun cas être imputable à l'Éducation puisque la baisse est générale alors que les systèmes éducatifs des pays européens concernés sont tous très différents ! Donc circulez ! De ce côté-là il n’y a rien à voir.
C’est passer bien vite sur un point sensible qui n’est forcément pas neutre dans l’affaire. La lente et régulière élévation du QI moyen dans les pays industrialisés au cours du XX° siècle, appelé "effet Flynn", a été essentiellement expliqué par la généralisation, l’élévation du niveau et l’allongement de la scolarité. Que je sache, la généralisation n’a pas régressée et l’allongement se poursuit en concernant une part de plus en plus importante de la population ! Et pourtant le QI moyen régresse ! Mais pas question de questionner le niveau ni d’interroger les contenus
- Pareillement, nous dit-on, certains esprits chagrins ont évoqué l'importance prise par le numérique chez les plus jeunes et que l’impérialisme du vocabulaire "texto", l’abandon de l’apprentissage de l’écriture manuscrite au profit du seul clavier, etc. influeraient négativement sur le QI. La aussi, circulez, y a rien à voir !
Et rien à commenter…

- Quoi d’autre ? – Rien !

Oui, rien.
- Personne n’évoque la composition des échantillons !  Que ce soit en France ou au Royaume-Uni pour ne citer que ces exemples, pour de mêmes territoires, de mêmes distributions par tranche d’âges, etc. les "échantillons représentatifs" des populations testées en 2015 sont-ils comparables à ceux de 2010 ? Je vous laisse vous poser la question…

Mais, pas plus que l’évolution du contenu de la scolarité, les changements de contenu des échantillons ne peuvent avoir d’incidence négative sur l’évolution du QI moyen.

Heureusement qu’il y a les perturbateurs endocriniens (en plus ça évite de stigmatiser l’électorat FN)  

3 commentaires:

  1. Et demain, ce sera autre chose, ça occupe...

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  2. Ouh ! Je sens que la limite d'adhérence se rapproche dangereusement (autrement exprimé : le "dérapage", un des maux de notre époque, est proche). Faites gaffe quand même : la loi Pleven est là pour calmer votre imagination ...

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  3. les perturbateurs endocriniens comme ceux de la civilité sont ils de teinte mélanique ??

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