"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

mardi 21 novembre 2017

Les pauvres chouchous ont du mal à suivre…



Certains sont bien affutés – ou connaissent déjà bien toutes les ficelles – pour faire mine d’être à la fois au four et au moulin ; ce sont les recyclés ex-PS, ex-UDI, ex-LR, ex-tout… Mais voilà, il y a aussi tous les petits nouveaux qui sont sortis de la société civile… ou de l’œuf. Déboulant parfois de nulle part et souvent élus les doigts dans le nez par la grâce d’une simple affiche avec Jupiter en fond d’écran, ils s’y croyaient et tombent de la chaise en découvrant que ce n’est pas si simple… Paraîtrait même qu’ils tombent comme des mouches…

C’est vrai que le Cyborg-Président leur en fait voir à un rythme endiablé : Tenez, rien qu’aujourd’hui, ils avaient, au menu de la même journée, à discuter sur les ordonnances réformant le code du travail, à voter le budget 2018 en première lecture et à débattre du projet de loi réformant l'accès à l'université… Les pauvres ! Ils s’imaginaient être devenus des législateurs pressés de se plonger sérieusement dans les dossiers. Alors que tout ce qu’on leur demande, c’est de rejeter en bloc sans les lire les amendements de l’opposition et de voter comme un seul homme euh… femme-et/ou-homme, le texte du Gouvernement (z’auront le temps de le lire après pour le défendre en circonscription. Mais ils sont bien discrets en circonscription…).

Bref, au bout de quatre mois sans congés ni RTT, coups de fatigue, épuisement physique, démotivation, interrogations, signes de fébrilité, déprime…  Du coup, inquiets d’un risque d’éventuel tsunami de burn-out chez les petits jeunots que-ça-ferait-pas-sérieux, quelques élus LREM mieux rodés au schmilblick ont constitué un groupe ("informel" mais autorisé, sinon missionné, par Ferrand) pour servir de cellule de soutien psychologique à leurs petits camarades ! Ils sont dix pour se répartir la tâche ; paraît qu’il faut ça…
Ce groupe de députés "psycho-consultants" s’appelle le "Care" Ce qui me rappelle mois l’Obama-truc que le ci-devant programme du PS vite enterré qui était si cher à Martine Aubry. Mais je m’égare…

Le médecin-chef de cette cellule de soutien psychochose à usage interne de le start-up LREM est un certain Pacôme Rupin. 32 ans, prépa à St-Jean de Passy, ESSEC, ci-devant secrétaire de section et élu d’arrondissement PS, recyclé député LREM de Paris et s’affichant ouvertement homosexuel. Le type coche toutes les cases qu’il faut. Ça rassure.

C’est vrai qu’aujourd’hui, les pépinières où c’est qu’on fait pousser les politiciens ne sont plus ensemencées qu’avec des graines germées dans l’Educ’ Nat post… post quoi au juste ? Et sous atmosphère dépourvue de temps de guerre depuis un demi-siècle. Il est heureusement fini le temps où l’Auvergne produisait des pelletées de Rad-Soc pas toujours fréquentables mais bien solides.

Sans l’avènement macronien, nous aurions négligé ça : Il est nécessaire de veiller à la santé mentale de nos représentant. D’autant plus que, sans préjuger de leur obsolescence programmée, ils sont heureusement de moins en moins rustiques donc moins solides et de plus en plus sophistiqués donc plus fragiles.

On n’en fait jamais assez dans l’accompagnement.

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