"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

mercredi 2 mai 2018

Black-blocs, flics et brin de muguet…


Où sont les 1° mai d’antan ? Il est vrai que je parle d’un temps que les moins de ? ans ne peuvent pas connaître… Mais bon. Il fut un temps, figurez vous les jeunes, où l’on savait (plus ou moins) où on allait ou voulait aller et, surtout, où chacun savait (en général assez bien) qui il était… Il pouvait parfois s’en suivre des castagnes plus rudes que les violences d’aujourd’hui, mais ces échanges musclés se faisaient entre partisans adverses au risques et périls assumés par chacun et tout le monde y trouvait son compte. Rien à voir avec les débordements consistant à casser du mobilier urbain et incendier des boutiques en se scandalisant d’un retour qui vous pique parfois un peu les yeux…  

En ces temps révolus dont je cause, tout était beaucoup plus simple, y compris le 1° mai : La vente du muguet dans la rue était un quasi-monopole abandonné au PCF. Ç’était comme ça et au moins c’était clair, défiscalisé et profitable pour le parti des travailleurs… Aujourd’hui, allez savoir. Grâce aux bienfaits conjugués de la chute du mur, de l’ouverture à la concurrence, de la mondialisation, etc., qui peut dire qui des Roumains, des "migrants", des assocs’ subventionnaires, etc. s’engraisse de la vente de brins de muguet chourrés au cul du camion aux portes de Rungis ? Mais je m’égare.

Revenons aux défilés syndicaux. En ces temps-là, fallait que rien ne dépasse et les gros bras de la CGT y tenaient la main. C’était comme ça et rassurant pour le bourgeois comme pour le prolétaire. Que sont les gros bras de la CGT devenus ? Aujourd’hui, réduits à n’être plus que le prétexte de survie d’apparatchiks prébendiers du système, les syndicats sont aussi démunis et sans mains qu’une assemblée dominicale de vieux retraités cathos dont l’église serait envahie par Act Up et les Femen réunis…

Ah ! C’est vrai, les violences des "Black-blocs" ont été condamnées ! Cébien. Condamnées avec fermeté par le Sinistre de l’Intérieur, avec la plus grande fermeté par le Premier Ministre, puis avec une absolue fermeté par le Président himself. Rendez-vous compte ! Condamné avec-la-bouche comme d’hab’…

De cette folle journée d’hier, je retiens deux choses :

- La première, évidemment, c’est la déclaration de Mélenchon attribuant les exactions des Black-blocs à l’extrême-droite ! Non pas tant le propos lui-même vu l’état mental du locuteur, mais les réactions qu’il a provoquées. La plus signifiante est celle que j’ai entendu ce matin dans la bouche d’un chroniqueur de France Cul’. C’était sa chronique habituelle du matin et il avait sûrement dû préparer son papier en en pesant tous les mots. Evoquant la sortie de Mélenchon, il a dit en substance à peu près ceci :
"- Si les Blacks-blocs sont d’extrême-droite, comment qualifier les activistes de Defend Europe ?"
Le ton de sa voix ne laissant aucun doute quant à lesquels étaient les pires…

- La deuxième était plus une méditation de ma part faisant un parallèle entre les Black-blocs et les loups…
Les loups sont un problème dans mes montagnes. Et on ne peut pas le leur reprocher. Depuis la disparition des ours et grands félins en France, l’homme reste le seul prédateur du loup. Maintenant qu’il faut un arrêté préfectoral pour espérer pouvoir en tuer un, je ne vous fait pas un dessin : Pour le loup, la France, c’est Cocagne !
- Pareillement, le seul prédateur du Black-bloc c’est le flic. Lequel n’a comme crocs que le droit de faire pleurer et doit tout faire (principe de précaution) pour éviter le contact. Là aussi je ne vous fais pas un dessin…

2 commentaires:

  1. Personnellement j'ai fait un parallèle (entre autres parallèles et notamment que c'est en anglais) avec les Femen : LES (car ce truc là a mille pattes) black-bloc sont UNE machine-outil, rien d'humain, ça avance à l'aveugle etc Et LES femen (car toujours plusieurs) sont aussi UNE machine, rien d'humain ni de féminin : les seins c'est comme le noir, juste un trait, un signe pour qu'on reconnaisse la marque

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  2. Autrement dit, et je suis bien d'accord avec le diagnostic, tout part en testicules (restons lucides et néanmoins polis).

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