tag:blogger.com,1999:blog-3226667424927725208.post2121470195256229487..comments2024-01-02T11:12:03.752+01:00Comments on Chez le Plouc-émissaire: Où sont passés les coqs gaulois ?Baguineau-Resedahttp://www.blogger.com/profile/08988892688883096023noreply@blogger.comBlogger4125tag:blogger.com,1999:blog-3226667424927725208.post-39363821622601706802010-06-22T10:45:39.267+02:002010-06-22T10:45:39.267+02:00Oui, j'ai fait une bêtise...C'était évidem...Oui, j'ai fait une bêtise...C'était évidemment pour votre billet "C'est la fin du monde"du 14 juin que me vînt ce petit texte. Erreur de débutant sur le site. Je m'en suis bien aperçu, j'ai même failli renvoyer au bon endroit et puis j'ai eu peur d'encombrer. D'autant qu'effectivement, "cela est si volatil". Si un lecteur muse ici ou là bas, il s'y retrouvera bien. <br /><br /> Et puisque je suis là : "Quand j’entends un député UMP dire à ce propos : "il est urgent que les Français aient envie de bouffer le monde", je me dis qu’il devait avoir 20 ans en 1914 et qu’il sort juste d’au moins cinquante ans de coma…" Vous m'avez bien fait rire ! <br />A vous relire (Vous avez toute l'hospitalité de mes favoris).Restifnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3226667424927725208.post-72022010518219292102010-06-21T20:53:43.107+02:002010-06-21T20:53:43.107+02:00Restif, merci pour cette longue méditation qui pro...Restif, merci pour cette longue méditation qui profite de l'anecdote pour me dire avec des mots vrais ce qui vous a touché, pour nous parler aussi de la jeunesse et de l'Espérance. <br /><br />PS : je mets un renvoi en commentaire à mon billet du 14 juin pour que votre texte n'échappe pas à d'éventuels lecteurs tardifs (tout ceci est si volatil...)Baguineau-Resedahttps://www.blogger.com/profile/08988892688883096023noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3226667424927725208.post-52667912935378977412010-06-21T20:00:36.832+02:002010-06-21T20:00:36.832+02:00(suite)
Je ne m’attendais pas à délivrer tant de ...(suite)<br /> Je ne m’attendais pas à délivrer tant de mots pour simplement dire que cette évocation a touché en moi un je ne sais quoi de délicat qui en cet instant même m'émeut et me laisse au bord de l'âme comme un tremblement presque incompréhensible, trahissant un désarroi qui, je le crains, n’est que le nom atténué, estompé, de la détresse. C’est que ce portrait, évoqué d’une âme franche, d'un jeune français du début des années 60 à des airs atrocements lointains et sonne terriblement plus vieux que les 50 années révolues qui nous séparent de ce jeune passé qui cherchait dans Combat, au-delà de toutes polémiques périssables, ces leçons d’honneur qu’un Camus, un Mounier, surent parfois donner ; c’était pour le moins une langue exigeante, donc acceptable à ceux qui ne veulent pas entrer dans la vie par la porte basse des démissions spirituelles. Comme il semble venir d'un temps enfoui dans l'écume des civilisations mortes ce jeune Français... Sans doute, c'est moi, ce n'est que moi qui le contemple avec des yeux de terrible songeur qui scruterait à travers une tête d’ibis le faciès désincarné, le visage mort des civilisation révolues, ce n’est que mon cœur en deuil d’une idée, la France n'est pas, ne peut pas être morte. Toujours des jeunes gens opposeront aux regards pénétrants des hommes mûrs et à ceux combien plus durs de leur miroir quelques titres, presses, revues, livres, qui sont comme un blason, pauvre ébauche de ce qu’on voudrait si désespérément servir : une vie à hauteur d’homme, cette vie que l’on pourra étreindre sans honte. Vous me direz P.E, toujours hâtif à vous blâmer, qu’ils étaient dérisoires ces jeunes hommes des années 60. Peut-être, mais non la passion qu'ils représentèrent et que je voudrais si désespérément voir refleurir et s’épanouir sur les visages de leurs successeurs.Restifnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3226667424927725208.post-31383814146901580882010-06-21T20:00:36.833+02:002010-06-21T20:00:36.833+02:00PloukEm
Ne soyez pas trop sévère pour cette jeu...PloukEm<br /> Ne soyez pas trop sévère pour cette jeune ombre de votre jadis avec son Monde posé comme un insigne maçonnique, lui offrant ainsi la protection douce de la gravité, le nimbant d'un aura de ce sérieux qui est peut-être bien une défense. On est trop sérieux quand on n’a pas trente ans, une couverture posée bien d’évidence, qu'on espère happant des regards approbateurs (voir admiratifs!), c'est parfois le masque qui dérobe aux autre, aux terribles autres qui semblent si chargés (eux) d'expériences et de savoirs, cette timidité que l'on croit une faiblesse et qui est cette part inappréciable de nous même, notre part inaltérable d'enfance. Certaines arrogances dissimulent des pudeurs charmantes, les joues rougissantes de l'esprit. <br /> Et sans doutes n'y pensiez vous pas, tapant ces brèves syllabes, mais dans ce regard tourné vers son passé il y a pour l'œil du lecteur un tableau attachant, émouvant, oui, parce qu'il nous apporte l'image d'une certaine grâce innocente,car ne se regardant pas ou plutôt se regardant avec une candeur si ingénue dans son calcul qu'elle rassérène, c'est une croyance naïve, mais pure, dans le "savoir", dans la "bonne impression" et par là le témoignage d'un enracinement entier de l'être à son aurore dans tout ce qui si longtemps a maintenu un passé, une tradition. Et ce court portrait d'un "intello" qui vient juste de franchir les portes de sa vie, c'est une déclaration à tout ce qui fut, à tout ce qui incarna, une civilisation. Une vrai et authentique civilisation, quand on croyait encore qu'il y a de la noblesse à vouloir avancer par l'esprit et qu’il n’est pas méprisable d’avoir foi aux puissances de l’écriture. Je ne pense pas qu'on trouve encore de tels jeunes hommes. Et Combat -qui était quand même d'âme libre et fière, "Galtier le dit qui ne se trompe jamais" (petit pastiche et vous voyez de qui)- Combat n'est certes pas remplacé.<br /> Je sais bien que la tradition veut qu'on accable ce bout d'homme si ignorant des vraies lâchetés comme des héroïsmes secrets des quotidiens et qui fut nous; nous en avons un peu honte, comme d'un parent maladroit qui déparerait une trop brillante assemblée. Quand même, vous lui devez beaucoup , et d'abord d'être vous.Restifnoreply@blogger.com