"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

vendredi 8 juin 2018

Les news selon Libé…


Or donc, en l’absence de tout scrutin validant un changement de majorité électorale, le gouvernement espagnol bascule d’un seul coup d’un seul du conservatisme pragmatique de bon aloi à la gauche idéologico-bobo la plus blette. Toussa passkeu le parti au pouvoir s’est laissé prendre les doigts dans un système de corruption sans doute condamnable comme auraient dû l’être chez nous certaines habitudes systémiques  de la Mitterrandie ; mais - autre pays (et surtout autre temps) - autres mœurs…
Bref, Mariano Rajoy s’est fait jeter comme une vieille serpillère par une motion de censure où les poires se sont mélangées aux cochons, tant il est vrai que c’est en rejoignant les indignés qu’on lave plus blanc…
Aussi sec, Pedro Sanchez, homme fort du PSOE, prend les manettes avec un gouvernement d’estrade qu’il a lui-même présenté comme "le reflet du meilleur de la société espagnole"… Bon.

Pour quoi vous en causer ? – Parce que c’est l’occasion, une fois encore, d’illustrer la manière dont le quotidien Libération aborde les sujets d’actualité. Peut lui chaud d’informer ses (derniers) lecteurs sur les vrais enjeux d’un évènement, sur l’analyse et la mise en perspective de leur impact, etc., tant toussa est étranger à leur ligne éditoriale (et trop demander au niveau de compétence de leur Rédaction…) Libé prouve une fois encore qu’il n’est capable d’interpréter les évènements qu’au travers du prisme de ses fantasmes masturbatoires de gauchos-bobos parisiens…  

Arrivé au pouvoir par effraction, ce nouveau gouvernement espagnol, relevons-le quand-même au passage, dispose aux Cortes du soutien assuré de seulement 84 députés sur 350. Il lui faut en trouver encore au moins 91 pour disposer d’une majorité stable et agir vraiment. Il dépend donc, pour chaque vote, du bon vouloir, à la fois, de la gauche radicale Podemos, des nationalistes basques et des indépendantistes catalans…  

Eh bien qu’en retient Libé ? Quelle est la seule lecture de l’évènement qui mérite selon lui d’être portée à la connaissance de ses lecteurs ? – Ça :

« A des années-lumière du nouveau gouvernement italien, très masculin et comptant dans ses rangs un ministre de la Famille homophobe, le nouveau gouvernement espagnol (du) socialiste Pedro affiche pour la première fois en Espagne un nombre record femmes. Ainsi, le nouveau Premier ministre a nommé onze femmes (…) contre six hommes, (…) un record de femmes ministres pour l'exécutif d'un pays de l'OCDE. Par ailleurs, deux des ministres de ce nouveau gouvernement de centre-gauche sont ouvertement gay : le ministre de l'intérieur, un magistrat militant pour les droits LGBTI, marié avec son compagnon ; et le ministre de la Culture et des sports, célèbre présentateur de télévision et écrivain. »


Illustration :
L’alors futur et désormais ministre espagnol des sciences revenant du vide de l’espace en chaise à porteur russkoff…  


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