"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

vendredi 31 juillet 2015

Non ! Il ne se coupera pas un bras !



Quoi qu’il en coûte (qu’il nous en coûte…)
J’ai bavassé un peu trop vite hier. L’affaire des Mistrals va nous pourrir la vie pendant encore longtemps. Mais cela pèse moins que son amour-propre…
Donc, on ne change rien. L’affaire est classée. On ne saura jamais si "la France" est resté ferme jusqu’au bout sur sa position (version officielle) ou si, le principe de réalité aidant, on a désespérément tenté de changer de pied et que les Russes, lassés, nous ont envoyé foutre…

Je résume : "Un accord final a été trouvé entre Paris et Moscou sur la résiliation du contrat." ; "Les négociations sont déjà entièrement achevées, tout a déjà été décidé, les délais et la somme." et "J'espère que d'ici peu nous signerons l'accord sur la résiliation du contrat et." C’est ce qu’a annoncé très officiellement hier Vladimir Kojine, le conseiller pour la coopération militaire et technique de la Présidence russe.
On notera que ce sont les Russes qui causent. Pas un mot du côté fwançais pourtant ces temps-ci si prompts en matière de communication… "la somme que la France devra nous rembourser y sera alors mentionnée…" Ces gens-là savent vivre et qu’il ne faut jamais humilier l’adversaire à terre…
Reste à signer l’accord… Ce qui fera démarrer le compteur pour le paiement cash du dédommagement. Quelles que soient les sources, tout le monde parle de 1,16 milliards d’euros, ce qui est parfaitement cohérent.
On va sûrement signer ça sans trop en parler pendant la pause entre le 3 et le 15 août où gouvernement et Assemblée sont en vacances sans trop de ministres à interviewer le mercredi sur le perron de l’Elysée…

Bref, on va sortir 1,16 milliards en cash en plus de l’aide d’urgence aux agriculteurs, des frais divers de Calais, etc. On saura bien nous dire que les Russes ont renoncé aux pénalités contractuelles et il y en aura sûrement même un pour nous prendre pour des cons en suggérant que ça ne fait jamais que 270 millions puisqu’on restitue aux Russes les 890 millions qu’ils avaient déjà payé ! Sauf que ces 890 millions ont déjà été engloutis dans le boulot fait par la DCN et les chantiers privés STX qui n’ont pas fini de présenter leurs factures…

Reste les rafiots… "Une boule de pus qu'on risque de traîner encore longtemps" a prévenu un responsable français sous couvert d’anonymat… Car "l'hypothèse de l'exportation est quasiment morte" dixit un autre…
Ce sont des versions des "BCP de classe Mistral", ouais. Mais je rappelle encore qu’il s’agit de versions aménagées et équipées dès le départ pour répondre aux normes russes avec des coques conçues pour les mers froides… Bref, deux magnifiques bâtiments tout neufs au prix de revient de l’ordre du milliard et dont la maintenance à quai coûte un million par jour…  (x)
Ni le Brésil, ni l’Inde, ni le Canada, ni l’Australie ne sont intéressés. L’Algérie et la Principauté de Monaco non plus…
Je sens qu’on finira, contre toute logique, par les imposer d’une manière ou d’une autre au budget de la Défense au lieu de les couler dans la première fosse marine au large de St-Nazaire. Ce qu’on finira peut-être par faire… Mais pas avant juin 2017 quand-même ! (soit avoir rajouté 1 millions x 370 jours = 370 millions d’euros de frais de maintenance et de location de quai…)

Tout va bien !

(x) [c’est là que j’ai repris le clavier après le café (remarque privée à l’intention de Corto^^)]


jeudi 30 juillet 2015

Mistrals chiants…



C’est entendu, on n’en parle plus, hein ? Mais c’est quand-même un peu comme le sparadrap du capitaine Haddock ; en plus chiant...

C’est sûr qu’avec l’audace manifestée verbalisée pour crédibiliser la future mais certaine inversion de la courge ; avec le je suis Charlie ; avec le rôle essentiel joué par l’exécutif dans le dossier Iranien, le dossier grec, le dossier de l’Euro, le dossier pénibilité ; la candidature à l’Euro de foot ; etc. Avec le terrorisme qui vient d’on-ne-sait-ou n’est-ce pas ; avec l’interdiction du Roundup et du Nutella (c’est pareil) ; avec l’augmentation des contrôles (ou le contrôle des augmentations, je ne sais plus…)… Avec toussa, donc, on avait cru pouvoir pousser discrètement ces deux foutus Mistral sous le tapis en espérant qu’on les oublie…

Ben non…Figurez-vous que l’autre soir au dîner de la presse présidentielle, le Pwésident François Hollande himself a dû en parler pour répondre à une question. Bien sûr, les médias fwançais, compréhensifs, ont retenu autres choses de sa soirée, notamment les conditions à remplir pour qu’il soit candidat en 2017. C’est loin…
Donc, il faut aller lire la Rossiïskaïa gazeta d’hier matin pour apprendre qu’il a dit exactement ceci avec le phrasé haché que nous savons :
« La France et la Russie sommes dans des "obligations contractuelles" » Puis, sans entrer dans les détails, il a ajouté: « Nous sommes dans cette discussion qui se prolonge et qui renverra forcément à une décision que j'aurai à prendre et que je prendrai dans les prochaines semaines »

Comme beaucoup, je pensais que cette histoire était torchée depuis au moins début juillet. J’entends par là que la décision était prise : On ne livrait pas, quoi qu’il puisse en coûter ; point barre. Et que si, bien évidemment, des discussions de chiffonniers se poursuivaient en coulisse, c’était, côté français, pour tenter de trouver d’ultimes ficelles afin de gratter trois bricoles sur la facture salée (1,2 milliards €) et  gagner du temps en trésorerie tout en faisant brûler des cierges à Sainte Rita en espérant trouver un repreneur des carcasses en braderie…
Ben non ; il n’en est rien. Comme dirait un quelconque Laurent Fabius, "toutes les options sont encore sur la table"… Des fois que… On ne sait jamais… Surtout avec un pwésident qui ne sait plus trop où il en est et, surtout, qui est incapable de décider quel bras il doit se couper pour ce sortir de ce merdier où il s’est mis (et nous avec) tout seul comme un grand (*)

Faut dire que ça craint. Il s’en est passé des choses depuis les rodomontades du début. Qui croit encore aujourd’hui que l’Ukraine est le symbole de l’avenir de la Démocratie et qu’il nous faut mourir pour Sébastopol ? Et puis, et puis, comment peut-on dire qu’on a sauvé l’Euro - et l’Europe pour faire bon poids – en ayant eu l’audace d’être le conseiller-pédagogue de Tsipras quand on explose soi-même chaque jour un peu plus toutes les lignes rouges fixées par les traités européens ?
Parce que, hein, depuis le retour l’annexion de la Crimée à la Russie, les rallonges budgétaires sorties du chapeau se sont multipliées : dépenses militaires en Afrique, dépenses hôtelières pour les clandestins, explosion de l’AME, opération Sentinelle, envol des prestations de Pôle Emploi, etc.
Et voilà que les agriculteurs poussés au désespoir qui veulent casser la baraque !
On les comprend… Il est vrai que  25 000 sites d'élevage (chiffres du Ministère, bien plus selon les syndicats) sont au bord de la faillite. Comme d’hab’ dans ces cas-là, le gouvernement a donc adopté un "plan d’urgence". Comme toujours, un bricolage pour éteindre le feu à court terme, assorti de moulinets de bras pour inciter la distribution à plus de retenue et les acurabas à acheter fwançais… Rien vraiment de nature à s’attaquer aux causes structurelles de la crise agricole. Et, surtout, pas un mot sur les causes conjoncturelles de la très brutale aggravation de la situation !  
Depuis l’an dernier, les conditions économiques des marché agricoles n’ont pas vraiment bougées et les taux de change Euro/extérieur n’ont pas été bouleversés.  Alors ? Comment se fait-il que nos exportations de produits laitiers et produits à base de viande ont chuté de plus de 70% depuis le début de l’année ? Pourquoi les producteurs allemands de porc bon marché nous inondent si brusquement de bêtes bradées contraignant les nôtres à mettre la clef sous la porte ? Parce qu’ils cherchent à placer leur marchandise dont ils ont perdu le marché ailleurs ! Evidemment… Bien sûr, l’embargo russe sur les produits alimentaires européens en rétorsion des sanctions faisait rigoler Fabius en son temps…

Bref, le plan d’urgence pour l’agriculture va nous coûter un bras. Probablement autant que ce qu’on doit rembourser à la Russie… Encore, quelque part, un coût dérivé de notre soutien éperdu aux sanctions européennes contre l’Ours, aggravé par ce refus de livrer les bateaux…
Un milliard par-ci, un milliard par-là et la maintenance à quai des deux rafiots dont on ne sait que faire coûte de l’ordre du million par jour… C’est pas grave, c’est l’Etat qui paie.

Mon petit doigt me dit donc qu’on va peut-être revenir à de meilleures dispositions vis-à-vis de l’Ours ; si tant est qu’il en veuille encore et il saura saler la note… Un petit effort, SVP, sur votre embargo, aussi, ça nous arrangerait bien vous savez…

Les communicants doivent être à la manœuvre pour inventer une façon de présenter cette inversion ; comme une audace d’indépendance, sans doute. Si on pouvait passer ça première quinzaine d’août quand un max de commentateurs sont en vacances, ça serait bien…  

«… forcément à une décision que j'aurai à prendre et que je prendrai dans les prochaines semaines.»
Une phrase vraiment typique de la procrastination pédalonautique…



mardi 28 juillet 2015

De Bardot à Bouteldja…



L'agression, ce week-end à Reims, d'une jeune femme par cinq autres jeunes filles et femmes a déclenché des réactions parfois très vives ces derniers jours, incluant des débats et des réflexions parfois hâtives sur une éventuelle composante religieuse à l'agression…

Résumons. Donc une jeune fille accompagnée de deux amies profite de la canicule pour faire bronzette (non pas en bikini mais en short et soutien-gorge de maillot de bain) sur la pelouse d’un parc en bordure du stade de Reims. Passe alors un groupe de cinq gazelles âgées de 16 à 24 ans, "originaires de divers quartiers" dont une lui lance d’aller se rhabiller ! En ajoutant que… ce n’est pas l’été (!) L’interpellée réagit par quelque propos jugé blessant par son interlocutrice qui la gifle ; s’en suite semble-t-il une autre en retour. Aussi sec, les cinq se jettent sur la baigneuse virtuelle. Laquelle n’a dû son salut qu’à des passants qui ont quand-même pris sa défense et appelé les pompiers. Admise aux urgences de l’hôpital, elle en est ressortie avec 4 jours d’ITT. Les trois majeures seront convoquées en Correctionnelle mi-septembre. Les deux mineures (+ de 16 ans…) iront se marrer en écoutant la bonne parole du juge pour enfants…  

Bon. Ce fait-divers a évidemment été rapporté par L'Union-L'Ardennais, éminent organe local de la PQR. Et, bien évidemment, l’affaire a fait le buzz sur les réseaux sociaux tant l’acuraba de base est plein de bon sens terre à terre. Et les commentaires ont inondé la toile : "Défense de la laïcité" ; "Menace sur le mode de vie à la française" ; "Morale de l'oppression" ; "Laboratoire de la charia"… Il est vrai que le pisse-copie de l’Union, tout aussi plein de bon sens que ses lecteurs, n’avait pas jugé contraire au dit bon sens de suggérer quelque rapprochement entre les faits et des "relents de police religieuse". Les cinq donzelles ayant d’ailleurs confirmé lors de leur interrogatoire leur statut de musulmanes "quoique tolérantes"…
Tout aussi évidemment, les hommes politiques n’ont pas été en reste pour prendre le train en marche tant il est vrai qu’aucune occasion ne doit être ratée pour adresser à leurs followers 140 signes et espaces…

Que croyez-vous qu’il advint ?

- Pour la commissaire de permanence chargée du dossier, il s'agit d'"une altercation entre jeunes filles qui dégénère et c’est avec insistance qu’elle précise : "Aussi bien dans les déclarations de la victime que des mises en cause, aucun élément à caractère religieux ou moral n'est évoqué pour expliquer l'agression".
- Le parquet, en la personne de la vice-procureure de Reims, évoque une "embrouille entre filles" et réfute expressément tout motif religieux.
- Aussi sec, L'Union-L'Ardennais rectifie la position, s’excuse auprès de ses lecteurs d’une "formulation jugée maladroite" due à une rédaction prématurée insuffisamment informée… Et titre pour se faire pardonner : "Décryptage d'un emballement"…
- Dès hier, Apolline de Malherbe, chroniqueuse politique sur BFM-TV a fait son show quotidien sur l’affaire. Le fil rouge de son propos était axé sur l’irresponsabilité des politiques (on voit surtout lesquels) qui prennent la balle au bond de n’importe quoi et "créent des divisions au lien d’apaiser". Elle trouve même là l’occasion de dédouaner les journalistes qui seraient bien plus responsables que les politiques en ces matières…
- Enfin, cerise habituelle sur le gâteau, Libération titre :
"L’affaire du maillot de bain à Reims s’est dégonflée en banale embrouille entre filles". En se gaussant de la "fachosphère" et de la droite qui n'a pas été en reste…

Circulez, y a rien à voir !

Pourquoi vous causer ici de ça que vous avez sûrement tous lu quelque part ?

- D’abord, parce que nous avons là un signe : A l’évidence, le moindre incident sur-émotionne désormais l’acuraba moyen bien-de-chez-nous. Trop souvent agressé - ne serait-ce que par des petits riens -, son épiderme sur-réagit de plus en plus au moindre effleurement. Une allergie s’installe… Plus ça va, plus - comme dit l’autre – il suffirait d’une étincelle
- Ensuite et surtout, parce que nous avons là un signe de la convergence chaque fois de plus en plus automatique et spontanée du comportement des diafoirus sensés veiller sur la santé des dits acurabas.  Pour éradiquer la peur de l’Autre, l’ordonnance est toujours la même (et la seule remboursable par la Sécu) : inoculer la peur et la soumission. "La saignée, je vous dis !"…


lundi 27 juillet 2015

Les simplifications-mystifications…



C’est donc, aujourd’hui, en la fête de Sainte Nathalie, que M. Jean-Christophe Sciberras remet au gouvernement son rapport sur la simplification du bulletin de paie

- Ignorant tout de ce M. Sciberras, je pensais qu’il s’agissait de l’un quelconque de nos 577 députés. Ben non. Il est DRH de chez Solvay après l’avoir longtemps été chez Renault et est l’actuel Président de l’association nationale des DRH. Bon. Faut dire aussi qu’il a été conseiller technique au cabinet de Martine Aubry du temps où, ministre du travail, elle instituait les 35 heures, ce qui vous pose un homme… C’est donc ce monsieur à qui le gouvernement a confié diverses missions telles que, par exemple, de présider le Groupe de Travail «lutte contre les discriminations dans l’accès à l’emploi et au travail », ce qui lui a déjà donné l’occasion de remettre un volumineux rapport sur l’instauration du CV anonyme dont tous les DRH rigolent sans doute encore. Accessoirement, c’est aussi lui, en juin 2012 - juste après qu’on ait rallumé la lumière - qui a lancé l’idée de transformer les jours chômés de Pentecôte, l’Ascension et du 15 Août en jours de congés pouvant être posés selon les convictions de chacun, notamment pour répondre aux besoins supposés des juifs et musulmans…
- A ce propos, puisque "- On fête aujourd’hui les Nathalie" comme ils causent à France 2, il peut être bon de se rappeler que Sainte Nathalie est morte à Cordoue en 865, pendant les persécutions par les Maures sous le règne d’Abderrahmane II. Refusant d’abjurer la foi chrétienne et d’embrasser la religion musulmane, elle et son mari ont été… décapités. Mais je m’égare…

            M. Jean-Christophe Sciberras, donc, ne cesse pas de mériter de la Patrie, du Gouvernement puisqu’il continue sa noble tâche et nous sort aujourd’hui son rapport sur la simplification du bulletin de paie
Le but, annoncé avec fierté, tient en cinq mots : "Rendre le bulletin plus lisible" ! Louable intention. On apprend un tas de détails qui vont certainement dans le bon sens. Ainsi, il s’agit de regrouper les lignes de cotisations par risque couvert (la santé, la retraite, le risque chômage), quel que soit le régime juridique de la protection offerte (de base, complémentaire obligatoire, facultative). De regrouper pareillement sur une seule et même ligne les contributions employeur qui ne correspondent pas à des droits directs pour le salarié, du type formation professionnelle, congé individuel de formation, apprentissage, effort de construction, transport, ou encore financement des organisations patronales… Parallèlement, le rapport, dans un souci de clarification plus que de simplification, propose de faire apparaître sur le bulletin le montant de la rémunération totale (salaire brut + total des contributions employeur) dans un souci de pédagogie. Enfin, ce nouveau bulletin comporterait aussi le montant des allégements financés par l’Etat, le « super brut » en quelque sorte, avec les allégements Fillon, les baisses de charges du pacte de responsabilité, mais sans faire apparaître le crédit d’impôt compétitivité emploi (Cice), considéré comme une disposition fiscale.
 Vous me suivez ? Z’êtes toujours là ?
Bon. Toussa devrait pouvoir être expérimenté par les entreprises qui le souhaitent dès janvier 2016, rendu obligatoires pour celles de plus de 300 salariés dès janvier 2017 et généralisé en janvier 2018…

Bon. Vous avez suivi ? On regroupe, on agrège ; cébien. Le salarié sera content. Il verra de ses yeux que le gouvernement agit, qu’il simplifie… Bref, que lui, le salarié, a moins de choses à comprendre. Après-tout c’est ce qu’on attend de lui et faut bien s’aligner sur ce qu’on lui a fait mâcher à l’école ; faut être cohérent sinon il va râler et aura raison.

Ouais… Mais encore ? On a simplifié l’effort de lecture demandé à l’A.C.U.R.A.B.A. usager final. Mais qu’a-t-on réellement simplifié ?  Les recommandations du rapport ne disent pas un mot de tous les calculs faits en amont pour arriver au produit fini de la feuille de paie. Qu’il s’agisse des retenues de cotisations salariales et patronales comme des bases fiscales, le résultat affiché sur chaque ligne agrégée reste toujours la sommation d’un tas de lignes masquées qui ont chacune une assiette de calcul et un taux qui lui sont propres !  Bien sûr, les programmes informatiques font le boulot mais les services de paie mouilleront toujours chaque mois la chemise pour intégrer les évènements particuliers de la vie des individus, surtout les changements-pour-le-changement de l’instabilité règlementaire fiscale et sociale… Et les juristes spécialisés continueront de prospérer avec de juteux honoraires de conseil et de contentieux…

Résumons : Belle opération de com’ en perspective pour atténuer le sentiment d’illettrisme !  
Mais simplification réelle ? Porteuse de gains de productivité ? Peanuts !

Parfait exemple de l’audace de notre exécutif… Mais bon, M. Sciberras et les membres de son "groupe de travail" sont sûrement bien rémunérés.