La déradicalisation, vous
connaissez ? Ça vient de sortir et c’est la nouvelle arme de
non-destruction massive.
Le sieur Sébastien Pietrasanta, - ex maire viré l’an dernier mais député socialo,
comme de juste, dans les Hauts-de-Seine - es le rapporteur du projet de loi relatif à la
lutte contre le terrorisme ; ça existe. Il a rendu ces jours-ci ses
conclusions au gouvernement. Bon.
Certes, il est en désaccord avec le texte du gouvernement sur le volontariat
des individus. Comme vous le savez, s’agissant des soldats du Jihad descendant du front prendre du repos
chez papa-maman, les allocs’ et la carte Vitale, l’idée de notre "pouvoir
exécutif" est de leur proposer
diverses formules de stages de recyclage citoyen, de réinsertion et retour à l’emploi,
etc. Et cela sur la base du volontariat…
Il est vrai qu’apprenant ça, je n’avais échappé à l’accident coronarien
fatal qu’en me roulant par terre de rire ; faute de mieux…
Manifester son désaccord sur cette question de volontariat me laissait donc
naïvement penser que bien que socialo (personne n’est parfait) M. Pietrasanta n’était pas encore définitivement perdu pour l’espèce
humaine. Et pourtant…
Sa réticence au sujet du volontariat, il la justifie en une phrase : "-
Ça ne peut pas être uniquement sur la base du volontariat, il peut y
avoir une volonté de dissimuler ses véritables intentions." Il peut y avoir figurez-vous !
Pour le reste, il est certes parfaitement d’accord sur la nécessité de
mettre prochainement en place des "centres
de déradicalisation". Mais il insiste sur la nécessité de personnaliser l’offre
avec "un plus large éventail de mesures à proposer". Il faut "apporter
des réponses au cas par cas" en travaillant dans la dentelle. Les centres devraient
offrir une réponse pluridisciplinaire
pour répondre à des parcours de vie
où les individus sont "en rupture avec leur familles, la société, et
nécessitent un accompagnement
psychologique", pour des individus "qui sont en quête de reconnaissance"…
Avec ça, M’sieurs-Dames, la déradicalisation est en marche et sera un
succès.
Nous avons déjà en magasin 1.800 soldats de l’ennemi qu’il-faut-pas-nommer.
On va te me les déradicaliser que-je-vous-dis-pas.
Imaginez que c’est la guerre : Chaque combattant ennemi qui nous tombe
sous la main doit être traité sans faire d’amalgame : Il est impératif de
faire un tri en fonction de ce qu’il est vraiment
en y mettant tous les moyens pluridisciplinaires
nécessaires pour distinguer le "prosélyte"
du pauvre type qui était seulement "sous
influence". Ce dernier doit en effet bénéficier d’un programme de déradicalisation adapté ;
un programme où on lui dira que ce qu’il fait ou compte faire cépabien, mais où l’on s’interdira
absolument de remettre en question la raison pour laquelle il a agi. Ça va
marcher…
Il y a 70 ans, on avait en face, pêle-mêle, des types avec des armes à la
main qui nous tiraient dessus. Certains étaient des Waffen SS et d’autres des
braves Bavarois arrachés malgré eux à leurs champs ou ateliers et à leurs
familles. Mais tous nous flinguaient avec les mêmes balles. Il ne s’agissait
pas de faire le tri mais de les sortir du jeu. Pour le reste on a vu plus tard…
Mais c’étaient encore les Heures les plus sombres. Il paraît qu’elles ne
reviendront plus…
Les sortir du jeu... c'est bien ça... L'île du diable manque de résidents...
RépondreSupprimerEt combien de personnes vont s'occuper de ces gens? Et qui va les payer? J'ai bien une petite idée.
RépondreSupprimerEt qui va vérifier qu'une fois qu'ils se seront remplumés, ils ne vont pas repartir?
Pourquoi voudriez-vous qu'ils repartent ? Ce n'est pas logique ! Une fois qu'il a "fait ses classes" et, le cas échéant, son "école d'application", tout bon soldat gagne son "unité d'affectation" (avec d'autant de satisfaction que les conditions de cantonnement et d'intendance y sont confortables) pour y rester en attendant l'ordre de monter à l'assaut...
SupprimerLa photo du Parisien (version papier) sur Forzanne Alizza est intéressante !
RépondreSupprimer3 des 6 "visibles" sur la photo prise sans doute dans le tribunal portent le cheich avec le visage masqué !
c'est beau l'état de droit.
Droopyx