Mais le moteur n’est pas encore livré.
"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"
"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.
samedi 30 novembre 2013
vendredi 29 novembre 2013
De la virginité des jeunes femmes…
Diverses
considérations périphériques n’ayant rien à voir ici m’amènent à ressortir des
archives du printemps dernier la chute d’un billet à lire chez Kolia Karamazov :
"…la virginité est un atout considérable et à défaut
le fait d’en être aussi proche que possible est nécessaire.
En échange des attraits de sa jeunesse, une femme peut obtenir d’un homme qu’il s’engage à la soutenir tout au long de sa vie. Que celle-ci comporte en général une longue période de « vieillesse sexuelle » n’est pas un obstacle. A moins bien sûr qu’un autre ait jouit de la fraîcheur juvénile de la demoiselle, avant de passer son chemin. Car qui paierait de sa vie ce que d’autres ont reçu pour trois fois rien ?"
En échange des attraits de sa jeunesse, une femme peut obtenir d’un homme qu’il s’engage à la soutenir tout au long de sa vie. Que celle-ci comporte en général une longue période de « vieillesse sexuelle » n’est pas un obstacle. A moins bien sûr qu’un autre ait jouit de la fraîcheur juvénile de la demoiselle, avant de passer son chemin. Car qui paierait de sa vie ce que d’autres ont reçu pour trois fois rien ?"
Ouais, je
plussoie. Mais bon. En miroir éclairant sur l’évolution des choses et pour
aider à cogiter, on pourra toujours relire, encore et encore, la prose de
Vertumne (oui, je radote…)
Merci
à H16
pour l’illustration…
jeudi 28 novembre 2013
"Il faut laisser du temps au temps…"
Qu’il disait l’autre… C’était en décembre 1989… Pris de
court, déphasé et courant après les évènements de l’été auxquels il n’avait pas
voulu croire (implosion
de l’URSS, chute du mur, réunification de l’Allemagne, etc.), François 1° dit le Florentin adopta
le classique "faisons semblant d’en être acteur". Il ressortit alors ce
vieil adage paysan. On revoyait d’emblée la solidité sereine de son affiche de
campagne avec la force tranquille et le
clocher villageois du Morvan en fond d’écran. Le truc parfait de comice
agricole pour rassurer l’acuraba et cacher la poussière sous le tapis.
"La bataille prendra le temps nécessaire…"
François II Paléonaute (le ravi de la roue à aubes) était ce matin à Aubervilliers. En visite surprise qu’ils ont dit certains
journaux (vous
remarquerez que ses rares déplacements hors ses murs en Fwance n’apparaissent que
last minute sur son agenda en ligne) Courant après les évènements de l’année
auxquels il ne voulait pas croire, il a montré qu’il savait prendre les devants
en ce jour où l’INSEE va nous donner les chiffres without bug du mois
dernier. "C'est une bataille que nous avons engagée, elle se fera mois par mois,
elle s'est faite mois par mois, et nous devons y travailler sans cesse et ça
nous prendra tout le temps qui est nécessaire, ce mois-ci comme les autres mois"
Si j’ai bien compté, ça fait déjà six mois cités rien que dans une seule phrase
de son élocution hachée. Faut-y que ça le turlupine.
Soyez tranquille car l’important c’est la rose, euh, "ce qui compte, c'est la tendance". Il
a fallu qu’on le relance pour apprendre que "C'est vrai
que j'ai fixé l'objectif de l'inversion de la courbe du chômage, pour parler
plus clair encore, de la baisse du chômage" et l’inversion, ça vient.
C’est juste "qu’on a pris du retard avec le bug SFR" qu’ils ont dit
ses collaborateurs… La promesse sera tenue à la St. Glin Sylvestre
minuit, OK ? Bon. Vous verrez, vous aurez les chiffres fin janvier... D’ici-là,
on a encore un peu de temps pour que les communicants nous tordent doucement l’inversion
de la courbe en inversion de la tendance. On n’a jamais voulu dire qu’on
allait faire baisser ce putain de chômage, hein ? On s’est juste engagé à modifier
son rythme de croissance ! C’est pas ça inverser ? No problem !
On n’apprend plus le français à l’école…
Mais même cette diversion
de tendance, va falloir l’obtenir… Heureusement qu’il y a les emplois aidés !
100.000 qu’il va en sortir du chapeau ! Ouais, mais
comment convaincre les employeurs potentiels ? - Le privé ? - Pas de
boulot, pas d’embauche ! ; - Les collectivités locales ? - Où
sont les sous ! Ah ! Les Assocs’ ! Oui les assoc’s, l’avenir de
la Fwance !
Et zou ! Il n’y a plus un rond dans les caisses mais
plutôt que d’augmenter les dépenses (elles le font toutes seules comme des grandes) on peut encore diminuer les recettes !
Et vlan ! On relève l’abattement à la base appliquée
à la taxe sur les salaires !
C’est
un impôt auquel sont assujetties (dès le premier salarié) les associations employeurs exonérées
totalement ou partiellement d'IS et autres impôts commerciaux. Il s'applique
indépendamment de la situation financière sur les rémunérations brutes
versées. Avec toutefois un abattement, notamment pour le secteur
associatif. Eh bien, pour les rémunérations versées à compter du 1er janvier 2014,
cet abattement sera relevé de 6.002 € à 20.000 €. Les structures qui
pourront y prétendre sont entre autres les associations loi 1901 et les
fondations reconnues d'utilité publique. Outre le fait que ça va aider au
développement du secteur de l’économie sociale
et solidaire cher à Benoît Hamon, 70% des assoc’s vont se trouver
dispensées de la taxe. Grâce à cet allègement de charges, le secteur associatif
devrait pouvoir faire un effort et embaucher – contrat signé pour Noël - toute
la racaille nécessaire, notamment pour occuper les mômes grâce au périscolaire
cher à Vincent Peillon. Histoire de stabiliser la courbe pour les vœux du vingt heures avant le réveillon.
Rue
du Faubourg Saint-Honoré, on croise les doigts pour que ça marche…
mercredi 27 novembre 2013
Uriner dans le violoncelle n’améliore pas le son…
A fortiori quand les instruments à vent pissent dans les
cordes frottées pour marquer leurs territoires…
(oui, je sais, c’est n’importe quoi
mais au point où on en est…)
Faut dire qu’en jouant sans partition l’orchestre
sainte-panique en résidence chez nous
offre au monde un taux de fausses notes inégalé depuis que Lucius Domitius
Ahenobarbus dit Néron s’essaya à
la lyre pendant que Rome brûlait. Encore celui-ci y arrivait-il tout seul.
On se demande comment font ces
musiciens professionnels pour obtenir un tel résultat. Ils sont pourtant tous diplômés
du Conservatoire de Solferino, disposent de tous les pupitres sans exceptions
et ont même enrichi le bastringue en ajoutant des pédales au piano double-queue…
La raison, il n’y en a qu’une :
Ils ne jouent pas pour le public ! Ils jouent exclusivement pour
les seules oreilles des musiciens et des pensionnaires de leur propre
conservatoire d’origine. Il n’y a que ceux-là qui comptent pour eux. Et tant
pis pour la foule des autres abonnés ayant dû payer leurs places d’avance
pour cinq saisons.
Et ça ne marche même pas !
Nous en avons eu un parfait exemple avec la présentation récente de Leonarda,
opéra hystéro-baroque enchaînant des scherzos molto vivace pour s’achever sur
un grotesque ma non troppo ! Mais-pourquoi-donc ? Le directeur
musical est-il aussi nul ? On le dit et on a tort. Il connait son
métier (hélas) mais n’écrit sa musique qu’au jour le jour au gré des mictions
incontrôlées de l’orchestre. Ça finit donc forcément à tous les coups en eau de
boudin bidet…
Tenez, prenez le premier
violon ; Moscovici je crois qu’il s’appelle. Et arrêtons de parler
musique. Il est parti en fanfare à Pékin récupérer tout un tas de contrats quasi-décrochés
par le Pédalonaute lors de son récent voyage officiel. Il est depuis rentré discrètement
par la porte de service, la queue entre les jambes et les mains vides.
Totalement vides… Et il n’y est pour rien. Oui, pour rien.
Mettez-vous à la place des
chinetoques : Ils voient un type se disant ministre des finances venir la
gueule enfarinée chercher des investissements chinois à faire en Fwance. Alors que,
dans le même tempo :
- Son Premier ministre de chef
annonce une remise à plat totale de la fiscalité que son ministre des finances
apprend par les journaux ; et lance sans débander des consultations sur
cette mise à plat avec on ne sait trop qui pour on ne sait trop quoi sans y
convier le dit ministre des finances à qui il revient d’expliquer toussa
à Bruxelles, Pékin et ailleurs…
- Son subordonné en charge du
Viagra industriel rappelle bien fort qu’il n’y aura pas un rond pour ce qui n’est
pas made in Fwance…
Autant dire qu’en bon pères
de famille, les chinetoques ont décidé d’attendre de voir…
Et tout ça pourkoi ?
Pass’kil a fallu en urgence trouver un truc pour calmer les prébendiers de l’orchestre
inquiets de l’inversion de la courbe du fromage.
Et tant pis si Mosco’ était
alors à Pékin ; ça pouvait pas attendre huit jours. Surtout qu’en y
réfléchissant un peu plus, même l’orchestre aurait compris que c’était
complètement con. Il aurait alors fallu trouver autre chose…
Alors, Mosco’ est rentré
bredouille, les mains dans les poches pour que ça ne se voit pas trop. Sûr qu’étant
un des trois ou quatre des trente-huit de l’orchestre à n’être pas complètement
incompétent, il va finir par se chercher une sinécure à la commission de Bruxelles
avant que ça pète.
Bon, cépatou, d’ici-là va falloir continuer à meubler. Ce soir on fait la fête à la Mutualité :
"Grand meeting de défense de la République contre les extrémismes"
Ce sera déjà ça. Pour la suite on verra bien…
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