"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

vendredi 29 novembre 2013

De la virginité des jeunes femmes…



Diverses considérations périphériques n’ayant rien à voir ici m’amènent à ressortir des archives du printemps dernier la chute d’un billet à lire chez Kolia Karamazov :

"…la virginité est un atout considérable et à défaut le fait d’en être aussi proche que possible est nécessaire.
En échange des attraits de sa jeunesse, une femme peut obtenir d’un homme qu’il s’engage à la soutenir tout au long de sa vie. Que celle-ci comporte en général une longue période de « vieillesse sexuelle » n’est pas un obstacle. A moins bien sûr qu’un autre ait jouit de la fraîcheur juvénile de la demoiselle, avant de passer son chemin. Car qui paierait de sa vie ce que d’autres ont reçu pour trois fois rien
?"

Ouais, je plussoie. Mais bon. En miroir éclairant sur l’évolution des choses et pour aider à cogiter, on pourra toujours relire, encore et encore, la prose de Vertumne (oui, je radote…)




 Merci à H16 pour l’illustration…

jeudi 28 novembre 2013

"Il faut laisser du temps au temps…"



Qu’il disait l’autre… C’était en décembre 1989… Pris de court, déphasé et courant après les évènements de l’été auxquels il n’avait pas voulu croire (implosion de l’URSS, chute du mur, réunification de l’Allemagne, etc.), François 1° dit le Florentin adopta le classique "faisons semblant d’en être acteur". Il ressortit alors ce vieil adage paysan. On revoyait d’emblée la solidité sereine de son affiche de campagne avec la force tranquille et le clocher villageois du Morvan en fond d’écran. Le truc parfait de comice agricole pour rassurer l’acuraba et cacher la poussière sous le tapis.

"La bataille prendra le temps nécessaire…"

François II Paléonaute (le ravi de la roue à aubes) était ce matin à Aubervilliers. En visite surprise qu’ils ont dit certains journaux (vous remarquerez que ses rares déplacements hors ses murs en Fwance n’apparaissent que last minute sur son agenda en ligne) Courant après les évènements de l’année auxquels il ne voulait pas croire, il a montré qu’il savait prendre les devants en ce jour où l’INSEE va nous donner les chiffres without bug du mois dernier. "C'est une bataille que nous avons engagée, elle se fera mois par mois, elle s'est faite mois par mois, et nous devons y travailler sans cesse et ça nous prendra tout le temps qui est nécessaire, ce mois-ci comme les autres mois" Si j’ai bien compté, ça fait déjà six mois cités rien que dans une seule phrase de son élocution hachée. Faut-y que ça le turlupine.
Soyez tranquille car l’important c’est la rose, euh, "ce qui compte, c'est la tendance". Il a fallu qu’on le relance pour apprendre que "C'est vrai que j'ai fixé l'objectif de l'inversion de la courbe du chômage, pour parler plus clair encore, de la baisse du chômage" et l’inversion, ça vient. C’est juste "qu’on a pris du retard avec le bug SFR" qu’ils ont dit ses collaborateurs… La promesse sera tenue à la St. Glin Sylvestre minuit, OK ? Bon. Vous verrez, vous aurez les chiffres fin janvier... D’ici-là, on a encore un peu de temps pour que les communicants nous tordent doucement l’inversion de la courbe en inversion de la tendance. On n’a jamais voulu dire qu’on allait faire baisser ce putain de chômage, hein ? On s’est juste engagé à modifier son rythme de croissance ! C’est pas ça inverser ? No problem ! On n’apprend plus le français à l’école…

Mais même cette diversion de tendance, va falloir l’obtenir… Heureusement qu’il y a les emplois aidés !
100.000 qu’il va en sortir du chapeau ! Ouais, mais comment convaincre les employeurs potentiels ? - Le privé ? - Pas de boulot, pas d’embauche ! ; - Les collectivités locales ? - Où sont les sous ! Ah ! Les Assocs’ ! Oui les assoc’s, l’avenir de la Fwance !

Et zou ! Il n’y a plus un rond dans les caisses mais plutôt que d’augmenter les dépenses (elles le font toutes seules comme des grandes) on peut encore diminuer les recettes !
Et vlan ! On relève l’abattement à la base appliquée à la taxe sur les salaires !
C’est un impôt auquel sont assujetties (dès le premier salarié) les associations employeurs exonérées totalement ou partiellement d'IS et autres impôts commerciaux. Il s'applique indépendamment de la situation financière sur les rémunérations brutes versées. Avec toutefois un abattement, notamment pour le secteur associatif. Eh bien, pour les rémunérations versées à compter du 1er janvier 2014, cet abattement sera relevé de 6.002 € à 20.000 €. Les structures qui pourront y prétendre sont entre autres les associations loi 1901 et les fondations reconnues d'utilité publique. Outre le fait que ça va aider au développement du secteur de l’économie sociale et solidaire cher à Benoît Hamon, 70% des assoc’s vont se trouver dispensées de la taxe. Grâce à cet allègement de charges, le secteur associatif devrait pouvoir faire un effort et embaucher – contrat signé pour Noël - toute la racaille nécessaire, notamment pour occuper les mômes grâce au périscolaire cher à Vincent Peillon. Histoire de stabiliser la courbe pour les vœux du vingt heures avant le réveillon.

Rue du Faubourg Saint-Honoré, on croise les doigts pour que ça marche…



mercredi 27 novembre 2013

Uriner dans le violoncelle n’améliore pas le son…



A fortiori quand les instruments à vent pissent dans les cordes frottées pour marquer leurs territoires…
(oui, je sais, c’est n’importe quoi mais au point où on en est…)

Faut dire qu’en jouant sans partition l’orchestre sainte-panique en résidence chez nous offre au monde un taux de fausses notes inégalé depuis que Lucius Domitius Ahenobarbus dit Néron s’essaya à la lyre pendant que Rome brûlait. Encore celui-ci y arrivait-il tout seul.
On se demande comment font ces musiciens professionnels pour obtenir un tel résultat. Ils sont pourtant tous diplômés du Conservatoire de Solferino, disposent de tous les pupitres sans exceptions et ont même enrichi le bastringue en ajoutant des pédales au piano double-queue…

La raison, il n’y en a qu’une : Ils ne jouent pas pour le public ! Ils jouent exclusivement pour les seules oreilles des musiciens et des pensionnaires de leur propre conservatoire d’origine. Il n’y a que ceux-là qui comptent pour eux. Et tant pis pour la foule des autres abonnés ayant dû payer leurs places d’avance pour cinq saisons.   

Et ça ne marche même pas ! Nous en avons eu un parfait exemple avec la présentation récente de Leonarda, opéra hystéro-baroque enchaînant des scherzos molto vivace pour s’achever sur un grotesque ma non troppo ! Mais-pourquoi-donc ? Le directeur musical est-il aussi nul ? On le dit et on a tort. Il connait son métier (hélas) mais n’écrit sa musique qu’au jour le jour au gré des mictions incontrôlées de l’orchestre. Ça finit donc forcément à tous les coups en eau de boudin bidet…

Tenez, prenez le premier violon ; Moscovici je crois qu’il s’appelle. Et arrêtons de parler musique. Il est parti en fanfare à Pékin récupérer tout un tas de contrats quasi-décrochés par le Pédalonaute lors de son récent voyage officiel. Il est depuis rentré discrètement par la porte de service, la queue entre les jambes et les mains vides. Totalement vides… Et il n’y est pour rien. Oui, pour rien.

Mettez-vous à la place des chinetoques : Ils voient un type se disant ministre des finances venir la gueule enfarinée chercher des investissements chinois à faire en Fwance. Alors que, dans le même tempo :
- Son Premier ministre de chef annonce une remise à plat totale de la fiscalité que son ministre des finances apprend par les journaux ; et lance sans débander des consultations sur cette mise à plat avec on ne sait trop qui pour on ne sait trop quoi sans y convier le dit ministre des finances à qui il revient d’expliquer toussa à Bruxelles, Pékin et ailleurs…
- Son subordonné en charge du Viagra industriel rappelle bien fort qu’il n’y aura pas un rond pour ce qui n’est pas made in Fwance
Autant dire qu’en bon pères de famille, les chinetoques ont décidé d’attendre de voir…

Et tout ça pourkoi ? Pass’kil a fallu en urgence trouver un truc pour calmer les prébendiers de l’orchestre inquiets de l’inversion de la courbe du fromage.
Et tant pis si Mosco’ était alors à Pékin ; ça pouvait pas attendre huit jours. Surtout qu’en y réfléchissant un peu plus, même l’orchestre aurait compris que c’était complètement con. Il aurait alors fallu trouver autre chose…

Alors, Mosco’ est rentré bredouille, les mains dans les poches pour que ça ne se voit pas trop. Sûr qu’étant un des trois ou quatre des trente-huit de l’orchestre à n’être pas complètement incompétent, il va finir par se chercher une sinécure à la commission de Bruxelles avant que ça pète.

Bon, cépatou, d’ici-là va falloir continuer à meubler. Ce soir on fait la fête à la Mutualité :

"Grand meeting de défense de la République contre les extrémismes"  

 Ce sera déjà ça. Pour la suite on verra bien…