A fortiori quand les instruments à vent pissent dans les
cordes frottées pour marquer leurs territoires…
(oui, je sais, c’est n’importe quoi
mais au point où on en est…)
Faut dire qu’en jouant sans partition l’orchestre
sainte-panique en résidence chez nous
offre au monde un taux de fausses notes inégalé depuis que Lucius Domitius
Ahenobarbus dit Néron s’essaya à
la lyre pendant que Rome brûlait. Encore celui-ci y arrivait-il tout seul.
On se demande comment font ces
musiciens professionnels pour obtenir un tel résultat. Ils sont pourtant tous diplômés
du Conservatoire de Solferino, disposent de tous les pupitres sans exceptions
et ont même enrichi le bastringue en ajoutant des pédales au piano double-queue…
La raison, il n’y en a qu’une :
Ils ne jouent pas pour le public ! Ils jouent exclusivement pour
les seules oreilles des musiciens et des pensionnaires de leur propre
conservatoire d’origine. Il n’y a que ceux-là qui comptent pour eux. Et tant
pis pour la foule des autres abonnés ayant dû payer leurs places d’avance
pour cinq saisons.
Et ça ne marche même pas !
Nous en avons eu un parfait exemple avec la présentation récente de Leonarda,
opéra hystéro-baroque enchaînant des scherzos molto vivace pour s’achever sur
un grotesque ma non troppo ! Mais-pourquoi-donc ? Le directeur
musical est-il aussi nul ? On le dit et on a tort. Il connait son
métier (hélas) mais n’écrit sa musique qu’au jour le jour au gré des mictions
incontrôlées de l’orchestre. Ça finit donc forcément à tous les coups en eau de
boudin bidet…
Tenez, prenez le premier
violon ; Moscovici je crois qu’il s’appelle. Et arrêtons de parler
musique. Il est parti en fanfare à Pékin récupérer tout un tas de contrats quasi-décrochés
par le Pédalonaute lors de son récent voyage officiel. Il est depuis rentré discrètement
par la porte de service, la queue entre les jambes et les mains vides.
Totalement vides… Et il n’y est pour rien. Oui, pour rien.
Mettez-vous à la place des
chinetoques : Ils voient un type se disant ministre des finances venir la
gueule enfarinée chercher des investissements chinois à faire en Fwance. Alors que,
dans le même tempo :
- Son Premier ministre de chef
annonce une remise à plat totale de la fiscalité que son ministre des finances
apprend par les journaux ; et lance sans débander des consultations sur
cette mise à plat avec on ne sait trop qui pour on ne sait trop quoi sans y
convier le dit ministre des finances à qui il revient d’expliquer toussa
à Bruxelles, Pékin et ailleurs…
- Son subordonné en charge du
Viagra industriel rappelle bien fort qu’il n’y aura pas un rond pour ce qui n’est
pas made in Fwance…
Autant dire qu’en bon pères
de famille, les chinetoques ont décidé d’attendre de voir…
Et tout ça pourkoi ?
Pass’kil a fallu en urgence trouver un truc pour calmer les prébendiers de l’orchestre
inquiets de l’inversion de la courbe du fromage.
Et tant pis si Mosco’ était
alors à Pékin ; ça pouvait pas attendre huit jours. Surtout qu’en y
réfléchissant un peu plus, même l’orchestre aurait compris que c’était
complètement con. Il aurait alors fallu trouver autre chose…
Alors, Mosco’ est rentré
bredouille, les mains dans les poches pour que ça ne se voit pas trop. Sûr qu’étant
un des trois ou quatre des trente-huit de l’orchestre à n’être pas complètement
incompétent, il va finir par se chercher une sinécure à la commission de Bruxelles
avant que ça pète.
Bon, cépatou, d’ici-là va falloir continuer à meubler. Ce soir on fait la fête à la Mutualité :
"Grand meeting de défense de la République contre les extrémismes"
Ce sera déjà ça. Pour la suite on verra bien…
Mosko était à Pékin ? Et pas un seul de nos gauchistes médiatiques pour bruyamment rappeler le message de liberté de la France pour tous les dissidents chinois !
RépondreSupprimerC'est la Chine ou eux ont beaucoup changé en 18 mois ?
Amike
les droits de l'Homme ne sont plus ce qu’ils étaient, il faudrait leur affecter quelques emplois aidés
Supprimervous êtes caustique moussieu Amike...
RépondreSupprimerPopeye
J'ignorais que Moscou-Vichy fut allé quémander quelques piécettes à Beijing
RépondreSupprimerÉconduit comme un malpropre....
Mais ça, personne s'en est vanté
On comprend mieux lorsqu'on sait que l'intitulé du ministère de l'inculture est"ministère de l'inculture ET de la communication"
Tout est dans ce"ET"
Tiens, Zavez remarqué qu'en bientôt 18 mois, les seuls trucs où les hautes intelligences qui président à nos destinées se sont vraiment données du mal, sont deux trucs qui se passent sous la ceinture ?
Le mariage de nos frères paydays et la future criminalisation des michetons
Là, on peut dire que ça leur parle !
Faudrait peut être les psychanalyser ,ces gars là, des fois qu'on se rende compte que tous les mâles chez eux rêvent de passer à la mairie déguisés en mariée et que toutes les femmes redoutent d'arpenter les trottoirs ( séquelles psychologiques de campagnes électorales difficiles)
redoutent ... redoutent ... ou y aspirent secrètement ?
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