Le 5 février 2015, soit 7 ans et 17 jours avant le début de l’opération spéciale Russe, j’écrivais ici exactement ceci :
« D’un côté, la clique Porochenko ne cèdera rien, ficelée par la CIA
et dépendante pour sa survie des brigades de mercenaires fascistoïdes payés par
des oligarques, elle pousse au point de non-retour, façon terreur et tapis de
bombes sachant que les médias occidentaux regardent ailleurs. Les Américains
l’ont voulu, ils l’ont eu. Ils continueront à passer à la caisse à coup de
milliards de dollars et d’armes "létales" (la notion d’armes
de guerre non létales est une petite chose dont l’idée me met en joie)
Les Etats-Unis ont déjà
prévu l’envoi de troupe pour former la garde nationale ukrainienne et
d’expédier des blindés financés sur le budget US destiné à former et équiper
les armées des alliés. Pendant ce temps, la télévision
ukrainienne montre le général Hodges, commandant de l’armée américaine en
Europe, distribuant des médailles aux soldats ukrainiens blessés…
- De l’autre, Poutine ne cèdera rien non plus. Si l’Ukraine ne reste pas
dans son giron, à tout le moins elle ne saurait être qu’un tampon neutre genre
Finlande de l’après-guerre et devra respecter ses citoyens russophones
bénéficiant d’une autonomie plus que culturelle… La Crimée n’étant évidemment
pas négociable. Quant aux séparatistes du Donbass, ils font le forcing pour
gagner des points comme toujours quand on sent qu’il y a une négociation.
A Debaltsevo hier, cinq civils et cinq soldats ukrainiens ont été
tués, vous vous rendez compte ! Chochotte…
Je prie pour que la France et l’Allemagne aient la force de larguer les USA
dans cette affaire qui peut être une catastrophe pour l’avenir à long terme de
l’Europe dont les amerloques n’ont rien à foutre. Elle a déjà suffisamment de
problèmes d’identité, de chômage et d’Islam comme ça. Mais je m’égare encore »
Du
coup, le chœur des quatre hallebardiers d’opéra en charge de jouer les vierges effarouchées
ont revêtu l’armure et piétinent sur place en s’égosillant d’inaudibles ″-
Marchons, marchons...″ Quant à la voix off d’Antigone qui tombe des
cintres (comme d’hab’)
en ces circonstances, cette fois-ci elle fait flop...
Faut
dire qu’on est habitué depuis longtemps à ce que Créon finisse par céder aux
exigences de la jeune hystérique ; que ce soit par lassitude, par faiblesse,
par juridisme, par lâcheté ou, souvent, par bonne ou mauvaise conscience... Mais
l’acteur qui joue le rôle de Créon, c’est l’erreur de casting !
La
représentation au théâtre ce soir sera sans intérêt. Mais pour les producteurs
du spectacle, seul compte la recette de la billetterie...
″- On trouvera toujours des Antigone. Des Créons, c’est moins sût...″