"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"
"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.
lundi 29 février 2016
samedi 27 février 2016
Photos volées à l’air du temps…
…et
retouchées mais va savoir pourquoi…
-
Parce que c’est le salon de l’Agr…
-
Parce qu’elle le vaut bien…
-
Parce qu’on vient d’ajouter des pièces au moteur…
vendredi 26 février 2016
On rigole avec ce qu’on peut…
Mon Dieu ! Que
sont donc devenus tous ces chers petits ?
Que sont ces amis devenus
Qui m’avaient de si près tenus
Et tant baisés…
Qui m’avaient de si près tenus
Et tant baisés…
C’était pourtant des réfugiés
Je crois le vent les a ôtés
Comment le croire…
Comment le croire…
Bref. Jusqu’ici, on n’avait de-ci-de-là que des rumeurs
et des "paroles verbales". Parce que, hein, c’est comme les
agressions de Cologne, on sait d’où viennent tous ces fantasmes… Mais en
Schleueland, le gouvernement répond aux questions écrites de ses
parlementaires. Le gouvernement de sa gracieuse chancelière a donc admis par
écrit que les autorités ne savaient pas où
se trouvaient 13 % du million et quelques migrants enregistrés en 2015, ceux-ci
ne s'étant pas présentés dans les foyers où ils devaient se rendre… Soit la
population communale d’une ville comme Amiens ou Limoges qu’on a perdu dans la
nature… Selon le Bundesinnernministerium où c’est qu’en général ça rigole pas,
on donne comme causes possibles, par
exemple, "un retour au pays d’origine"
(oups !
je le suis trompé) ; "la poursuite du voyage vers un autre pays"
(sachant que
ne sont comptabilisé là que ceux qui,
souhaitant déposer une demande d’asile, se sont vus attribuer un foyer) ; et… "ou
bien qui ont plongé dans l’illégalité" (ben oui). Ah !
Il y a aussi des possibilités de "doublons
dans les enregistrements" (ce qui voudrait dire aussi dans la distribution du
papelard appelé "preuve d’arrivée"dans
l’espace Schengen…) Ben oui,
voyez-vous, on sait pas… Vous savez, M’sieurs-Dames, on a été un peu débordé.
On a pris des mesures pour 2016, mais "il
est encore trop tôt" pour en évaluer les effets…
Bien sûr, il s’est trouvé assez de méchants au Bundestag pour voter jeudi une
loi prévoyant notamment que le migrant
ne se présentant pas dans le foyer qui lui a été attribué ne bénéficiera pas de
toutes les aides sociales. Mais, rassurez-vous, le porte-parole du ministère l’a
rappelé : "Il n'y a pas en
Allemagne de bases légales pour priver ou limiter la liberté des demandeurs
d'asile "…
Donc, pour
résumer, la République Fédérale Allemande, cette grande nation industrieuse et
si longtemps sérieuse, temple de l’efficacité germanique, héritière d’une
civilisation casque-à-boulon paradis des décalitres de houblon et des bagnoles
en béton, la RFA, donc, reconnaît tout ce qu’il y a de plus officiellement avoir
paumé rien qu’en une année dans la rue l’équivalent de la ville de Limoges… Ou
peut-être de Bordeaux vu que, hein, à la louche on n’est pas à 100 ou 150.000
guignols près…
Enfin, quand
je dis perdu… ils sont toujours par là ; à Hambourg ou ailleurs, peut-être
à Calais… ou à Bar-le-Duc…
Et pendant ce temps-là, le canard Schengen est toujours
vivant.
Que sont ces amis devenus
Pourtant si bien entretenus
Et tant aimés…
Pourtant si bien entretenus
Et tant aimés…
On dit qu’on va m’en retrouver
Avec Kalash’ à la mosquée
Comment le croire…
Comment le croire…
jeudi 25 février 2016
Elisez-moi, Elysée-moi !
Il n’est pas si
étrange que ça que ressorte ces derniers jours, ici et là, l’idée de déménager
la résidence et les services de la Présidence en des lieux plus adaptés que le palais de l’Elysée, ci-devant hôtel d’Evreux
avant de porter d’autres noms ensuite. Sous le Directoire, il a même hébergé en
son rez-de-chaussée un café-concert avec "serveuses montantes"…
Résidence officielle
assignée au Président de la République depuis 137 ans, il est vrai que cette
boutique ne correspond plus aux besoins d’aujourd’hui. De Mac-Mahon à René
Coty, le locataire inaugurait surtout les chrysanthèmes et y recevait les
invités de marque de la République ; l’exercice du pouvoir revenant à
Matignon en des temps où l’Etat était d’ailleurs diantrement moins tentaculaire.
Ça a changé avec la V° gueuse, encore que sous De Gaulle (puis dans une déjà
moindre mesure sous Pompidou) l’exécutif était
encore largement à Matignon. Ce n’est vraiment que sous Giscard puis surtout Mitterrand
que le Président a pris la main sur tout en contradiction avec la Constitution
(un "coup
d’Etat permanent" donc…) qui stipule que "le gouvernement détermine et
conduit la politique de la Nation"…D’où la nécessité de doter l’Elysée d’un
staff de conseillers doublonnant à
tout va avec les équipes de Matignon… Bref, il suffit de lire "Scènes de la vie quotidienne à l’Elysée"
(sous
Sarko)
de Camille Pascal pour réaliser le
manque de place, les pertes de temps et les guerres picrocholines pour s’emparer
d’un bureau mieux placé ; si tant est qu’on puisse appeler bureaux des
soupentes de grenier situées à des hectomètres de labyrinthes de coursives et d’escaliers
de service du supérieur hiérarchique qui vous appelle à tous moments…
De Gaulle, déjà, en
bon militaire éteignant la lumière quand il quittait une pièce, avait évoqué en
1959 l’idée de déménager pour le château de Vincennes. Et Giscard aurait bien voulu
trouver quelque chose de plus moudern…
Mais ils ont très vite renoncé.
Cette indispensabilité du palais de l’Elysée
tient beaucoup au fait qu’après avoir guillotiné son Roi dans un moment d’égarement
et de psychodrame gore, le peuple français reste, de tous les peuples
européens, peut être bien plus que les Rosbifs, le seul à conserver dans ses
tripes la nostalgie de la pompe monarchique apte à guérir les écrouelles. Les
ors et les tapisseries du Grand Siècle sont donc pour lui des attributs nécessaires
à l’exercice de la fonction présidentielle qui a remplacé le Roi dans l’inconscient
populaire.
Regardez la nouvelle
chancellerie allemande ; béton, verre et acier, on dirait un musée d’art
contemporain, ou une annexe de… Bercy.
Regardez, dans un
autre genre, le 10 Downing Street… Chez nous, cépapossible !
Il n’est pas si
étrange que ça ressorte maintenant, disais-je. En effet, sous quel type de
président et pour quel type de Président les Français pourraient-ils se
résoudre à l’idée de transférer les services de la Présidence à Marne-la-Vallée
et le logement de fonction du chef dans une meulière à côté ? Il n’y a qu’avec
celui qu’on a actuellement pour encore quatorze mois !
Ah oui ! Passons
aux anecdotes de comptoir qui agrémentent l’histoire de l’Elysée. Nous savons
tous, mais c’est toujours bon de le rappeler, qu’en 1899 Félix Faure a clamsé à
l’Elysée dans l’exercice de euh… ses fonctions son mandat. Tout franc-mac
qu’il était, en ces temps où la laïcité fermait encore parfois les yeux, on
dépêcha dare-dare quelqu’un chercher un prêtre à la paroisse la plus proche pour
lui donner les derniers sacrements. Le brave abbé, courant essoufflé derrière
le garde républicain qui le précédait dans les couloirs, interrogea son guide :
"- Le président a-t-il toujours sa connaissance ?" - "-
Non, Monsieur le Curé. On l’a fait sortir par la porte du jardin"… Et
comme le rappelle Nicolas Domenach sur Challenges.fr,
Clémenceau qui n’en ratait pas une aurait dit : "Il voulait devenir
César, il finit Pompée !"...
[* Selon certains historiens il s’agirait
d’une légende : Félix Faure présentait des signes de tachycardie. Sortant
d’un entretien politique houleux (sur l’affaire Dreyfus) qui l’avait exaspéré,
il n’aurait ensuite passé que quelques
minutes avec sa maîtresse avant de défaillir et de rejoindre son bureau où il serait
mort entouré par sa famille et son médecin. La presse aurait brodé.]
En revanche, l’article
de Nicholas Domenach m’en apprend une autre que j’ignorais : Le premier et
unique Président de l’éphémère II° République qui ne dura que quatre ans,
premier occupant des lieux, Louis-Napoléon Bonaparte donc, pas encore Napoléon
III qui émigra aux Tuileries, avait installé sa maîtresse à quelques encablures
de l’Elysée. Très exactement rue du
Cirque… Mais il n’avait pas de scooter…
mercredi 24 février 2016
Virons-les tous !
Jeudi dernier 18 février, dans tous les médias, tous les commentateurs noircissant
la presse écrite, crachant dans les micros ou montrant leurs meilleurs profils
à la télé avaient la bouche pleine du Brexit,
sujet du jour… Il est vrai que se tenait alors sur deux jours à Bruxelles un
Conseil Européen ayant à l’ordre du jour la négo
avec Cameron. Il y avait pourtant quand-même au programme du jeudi une réunion
sur les réfugiés en présence du 1°
ministre Turc. Et le "dîner de travail" était consacré au " plan d’action européen sur les réfugiés"
Merci de me dire si vous en avez entendu parler… Oui ! Vous avez su
que Hollande a été ferme face à Merkel sur les quotas…
Mais cépatou :
Le même jour, nos députés modifiaient la législation sur l’immigration afin
de la rendre totalement inopérante, des fois que certains auraient un jour l’outrecuidance
de tenter de l’appliquer… Rendant du même coup caduc et totalement ridicule les
mouvements de mâchoires du genre "nous ferons l’effort d’en prendre
30.000, point-barre !"
On en est arrivé à un
stade tel que les bras m’en tombent et que je n’ai plus la force de clavioter
là-dessus. Lisez donc ci-après ce qu’en écrivait un certain Alexis Théas, juriste et universitaire, vendredi
dernier sur Figarovox.
(les intertitres mises en gras ou soulignages sont de moi…)
« Jeudi 18
février, subrepticement, en catimini, dans l'indifférence générale et le
désintérêt absolu des médias, l'Assemblée nationale a définitivement adopté le projet de loi sur l'immigration de MM.
Valls et Cazeneuve. Cette réforme transforme profondément le système
français de l'immigration. Pourquoi ne pas le dire, pourquoi le dissimuler?
Il va de toute évidence dans le sens de l'ouverture, de l'accueil, du
renforcement des droits des étrangers et de l'affaiblissement des outils de
l'Etat dans la lutte contre l'immigration illégale.
Ainsi, cette loi crée
une «carte pluriannuelle de quatre ans» (article 313-17 du code de l'entrée et du
séjour des étrangers et du droit d'asile, ou CESEDA). Elle met fin au
système classique en France de la carte de séjour temporaire d'un an
renouvelable pendant cinq ans, avant de passer au titre de résident de dix ans.
Ce système imposait une période probatoire à un ressortissant étranger qui
devait faire la preuve de sa volonté d'intégration avant d'obtenir un titre de
séjour durable. Désormais, il obtient, dès la fin d'une première année en
France, une carte de séjour «solide» de quatre années, ne nécessitant pas de
renouveler sa démarche en préfecture.
- Régularisation pour (presque) tous (les tuberculeux
devraient passer avant les insuffisants respiratoires)
La nouvelle loi
adoptée hier prévoit un dispositif particulier en faveur des étrangers en
situation irrégulière, malades en France, après trois mois de résidence. Ces
derniers, atteints d'une maladie d'une exceptionnelle gravité - terme qui
recouvre quasiment toutes les maladies graves, y compris psychiatriques, s'ils
n'ont pas les moyens personnels d'être soignés dans leur pays (revenu suffisant,
couverture sociale, proximité d'un hôpital de son domicile), obtiennent le
droit d'être régularisés en France et de bénéficier du système de soin français
(article
L313-11-11 du CESEDA).
Il incombe à l'administration, si elle envisage de refuser de le régulariser,
d'apporter la preuve qu'il dispose personnellement des moyens d'être soigné
dans son pays. Ce dispositif ouvre un appel d'air, dont on ne voit pas où il
peut s'arrêter.
- Rendre pratiquement impossible toute reconduite à la
frontière
Enfin, la loi
Valls-Cazeneuve rend infiniment plus compliquée la lutte contre l'immigration
illégale. Elle supprime la rétention administrative de cinq jours pendant
laquelle le préfet peut décider de garder un étranger en situation irrégulière
en rétention, le temps d'organiser son départ. Celle-ci passe à 48 heures. Seul
le juge des libertés pourra la prolonger au-delà de 48 heures (article L 551-1) Or, les juges des
libertés sont dans l'ensemble extrêmement réticents à maintenir en rétention en
vue de leur éloignement des étrangers en situation illégale n'ayant pas commis
d'infraction pénale (la
jurisprudence et la loi Valls du 31 décembre 2012 ont dépénalisé le simple
séjour irrégulier).
En 48 heures, il est totalement impossible au préfet d'organiser le départ d'un
migrant en situation irrégulière. Le dispositif de lutte contre l'immigration
illégale va ainsi se trouver en grande partie bloqué. En outre, la nouvelle loi
interdit le placement en rétention administrative des familles avec enfant
mineur (article
L551-1 et L561-2).
Dès lors, l'éloignement des familles en situation irrégulière devient quasi
impossible.
D'ores et déjà,
aujourd'hui, seule une décision d'éloignement sur quatre prises par les préfets
est exécutée. La nouvelle loi a toutes les chances d'aggraver encore bien
davantage la paralysie de l'Etat dans la lutte contre l'immigration illégale.
Dans le climat
actuel, alors que la crise des migrants bat son plein en Europe, cette réforme
aura forcément pour effet d'affaiblir l'Etat dans la maîtrise de l'immigration.
Avec cette loi, le gouvernement donne des gages à la frange la plus idéologique
du parti socialiste. L'affichage de la fermeté, à travers la
constitutionnalisation de la déchéance de la nationalité, totalement inutile,
cache mal une fuite en avant dans le renoncement plus général. Mais tous les
partis sont concernés. La nouvelle loi a été votée dans un climat
d'indifférence et de légèreté qui donne le vertige. Seul un député des
Républicains était présent à l'Assemblée lors du vote final, expédié en moins
d'une heure. Aucun des deux députés Front national n'assistait à cette
séance (ni
à la précédente).
Il est intéressant de voir ce parti qui a prospéré sur la provocation anti-immigrée,
se montrer totalement absent dans un débat aussi stratégique. Bref, une fois
encore, face à un intérêt essentiel pour l'avenir du pays, en pleine crise migratoire,
la classe politique dans son ensemble, comme d'ailleurs le monde médiatique,
sont surpris en pleine dérobade, en pleine dissimulation. Irresponsables et
coupables. »
Virez-les tous…
Dernière photo connue du Titanic faisant route vers son destin...
25/02 : Allez lire sur le même sujet le billet de Maxime Tandonnet ce matin
25/02 : Allez lire sur le même sujet le billet de Maxime Tandonnet ce matin
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