"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

dimanche 7 février 2016

Scandale et divine surprise……



Après avoir posté le billet d’hier, je suis sorti faire une course de nécessité au centre-ville. Chose que j’évite habituellement de faire le samedi après-midi en raison de la foule dans les magasins. Surtout si je dois emprunter la rue de la Ré où, d’ordinaire ce jour-là, il me faut slalomer entre les noirs essaims de traîne-savates en capuches qui saturent les espaces piétonniers de l’hyper centre.

Figurez-vous que pour rentrer chez moi je l’ai malgré tout remontée cette foutue rue de la Ré.  (ou descendue, qui sait. Je n’ai jamais été d’accord avec Mme Plouk sur le sens en usage, surtout quand elle "descendait" une rue qui monte ou "montait" un quai dans le sens du courant…) Et je n’ai pas eu à slalomer. Tout au plus ai-je un peu souffert des oreilles (encore que les basses étaient bonnes) et dû marcher d’un pas vif, plutôt en rasant les vitrines, des fois qu’on me confonde…

Car ils étaient venus, ils étaient tous là. Pas pour enterrer la vieille comme Aznavour (encore que…) Il y avait le Front de Gauche, le Parti Pirate, le NPA, la Confédération des Groupes Anarchistes, sans oublier les "Gouines-Pédés-Trans contre l’état d’urgence" en fin de cortège… Enfin toussa.
En tête de manif, un gamin bien-de-chez-nous agitait un drapeau palestinien, seule touche, absolument la seule, faisant implicitement référence aux divers contentieux ultramarins en général et levantins en particulier. Pour ce qui est des calicots et des pancartes, une moitié faisait référence à l’état d’urgence ou, accessoirement, à la déchéance de nationalité. L’autre moitié était exclusivement consacrée à la lutte contre l’islamophobie…

Pourquoi vous causer de cette "tranche de vie" aussi banale que récurrente par les temps qui courent ?

Ben parce que ça m’a fait un choc : Sur environ trois-cent-cinquante mètres de long et dix-huit mètres de largeur de chaussée, soit environ 0,63 hectare, ce qui n’est pas rien, compris les interstices et les coups d’accordéon, en ce samedi aprèm’, j’ai bien regardé et j’ai constaté un, chose que oncques vu en ce lieu un samedi ordinaire :
L’espace en question n’était occupé que par des "blancos
pour causer comme Manu-la-Mâchoire !

Que fait la police ? Comment se fait-il que toutes ces organisations oh combien respectueuses du vivrensemble puissent à ce point discriminer en n’invitant pas, en refoulant de leurs rangs, bref en stigmatisant toutes les richesses de la diversité ?

Certes, bien que honteusement exclus de la fête, sur les trottoirs, aux terrasses des cafés, entrant ou sortant des boutiques, des ressortissants de cette riche diversité étaient présents dans des proportions conformes aux quotas habituels. Contrairement aux badauds, ils passaient leur chemin. Et certains se marraient… 
   

4 commentaires:

  1. Vous habitez à Lyon ? Je n'avais pas percuté

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  2. kobus van cleef07/02/2016 11:53

    moi pareil
    j'aurais goléri
    pourtant j'ai pas le coeur à rire ces temps ci , voyez

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  3. Une situation absurde mais -je ne peux m'en empêcher- qui me fait rigoler.

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