"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

dimanche 10 février 2019

Marché unique de l’avenir de l’espèce…

Petit tour des pages de publicité sur le marché nord-américain.


Si le mâle blanc, trop obsolète, est définitivement mis à la benne sans exception, l’avenir de l’espèce est sauvegardé, du moins encore aux USA. En effet, les seuls modèles de porte-couilles proposés avec insistance aux consommatrices (et consommateurs, ne les oublions pas) paraissent devoir, me semble-t-il, être encore dotés de "tout ce qu’il faut"… Ouf !

En Europe, en revanche, l’avenir de l’espèce me semble quand-même plus incertain… Oui, je sais : les progrès de la science sont là pour suppléer à divers inconvénients et inconforts grâce au recours au tube à essai et à la seringue. Mais ce n’est encore là que de l’intermédiation dans des problèmes de plomberie et d’ubérisation de l’altérité. Il n’en reste pas moins - je sais, c’est contrariant - que l’essentiel est dans le slip ! …

Bref, je m’inquiète. Mais je ne devrais pas. Il suffirait d’aller voir dans les slips de Conchita Wurst et de Bilal Hassani pour être rassurés…


jeudi 7 février 2019

Macron n’est qu’un va-t-en-guerre !


Et ce n’est qu’un tigre de papier…

"La France rappelle son ambassadeur en Italie"

L’Italie a pris l’initiative d’attaques sans précédent contre la France ; proféré des accusations répétées sans fondement ; fait des déclarations outrancières ; une situation grave qui n’a pas de précédent depuis la fin de la guerre [Mussolini sort de ce corps] … Rien que ça. Oui, toussa est bien repris textuellement sur les communiqués officiels de notre gouvernement.
Une certaine Agnès Von der Mühll, causant au titre de conseillère des Affaires étrangères (pour l’Orient !) a même déclaré que "Les dernières ingérences [italiennes] constituent une provocation supplémentaire et inacceptable. Elles violent le respect dû au choix démocratique, fait par un peuple ami et allié. Elles violent le respect que se doivent entre eux les gouvernements démocratiquement et librement élus." Et que "Tous ces actes créent une situation grave qui interroge sur les intentions du gouvernement italien vis-à-vis de sa relation avec la France."

J’ai peur. Non. Mais, allo quoi ?

Certes, rappeler son ambassadeur "en consultation" est une manière d’exprimer sa contrariété sans que ça ne mange trop de pain. Ce n’est pas encore la rupture des relations diplomatiques, chose qui, appliquée de façon inconsidérée, s’est révélée si désastreuse en Syrie. On n’osera probablement pas traiter Salvini comme Bachar al Assad (encore que…)
Va-t-on rappeler les réservistes et faire la guerre à l’Italie pour insulte à Jupiter ? Lui faire la guerre qu’on ne sait pas faire à l’impérialisme totalitaire islamien ?
Ces rodomontades ridicules de ce qui nous tient lieu de Gouvernement ne sont qu’une nouvelle manifestation, une de plus, de la boursouflure vaniteuse et de la panique brouillonne qui préside au sommet de l’Etat.

A l’heure où nul ne voit comment sortir par le haut du bouillonnement gilets jaunes qui, à force de le balader, risque de se faire infester par une ultragauche qui sait y faire ; à l’heure où l’immigration et l’islamisme détricotent la Nation ; à l’heure où le pays est si tourneboulé que, vous l’aurez noté, plus personne ne cause du chômage ; à l’heure aussi où on l’on devrait enfin débattre vraiment de comment rénover le machin de l’Union Européenne devenu un astre mort, eh bien quoi ?

Eh bien, on cherche toutes les occasions de meubler le temps d’antenne laissé libre par les one-man-shows de Jupiter, que ce soit avec les vapeurs des uns et des autres sur la loi anticasseurs, les produits Monsanto, Carlos Ghosn, la parité hommes-femmes, le procès d’Untel, etc. Même si on se passerait du scotche du capitaine Haddock feuilleton Benalla (mais on peut pas tout avoir) … 

Et on se scandalise pour pas cher de l’ingérence avec-la-bouche de dirigeants italiens dans la vie politique fwançaise sans se priver de faire de même chaque matin (et pas seulement avec la bouche) sur les gouvernements de Hongrie, de Pologne de Syrie ou du Venezuela…

Ce rappel d’ambassadeur n’est qu’un truc à usage de politique intérieure à fin électoraliste et pour tenter de noyer le poisson. Après le désastre du quinquennat Hollande, on croyait que le bricolage au fil de l’eau c’était fini. Ben non…