Et ce n’est qu’un tigre de
papier…
"La France rappelle son
ambassadeur en Italie"
L’Italie a pris l’initiative d’attaques sans précédent contre la France ;
proféré des accusations répétées sans
fondement ; fait des déclarations
outrancières ; une situation
grave qui n’a pas de précédent depuis la fin de la guerre [Mussolini sort de ce corps] … Rien que ça. Oui,
toussa est bien repris textuellement sur les communiqués officiels de notre
gouvernement.
Une certaine Agnès Von der Mühll,
causant au titre de conseillère des Affaires étrangères (pour l’Orient !) a
même déclaré que "Les
dernières ingérences [italiennes] constituent une provocation
supplémentaire et inacceptable. Elles violent le respect dû au choix
démocratique, fait par un peuple ami et allié. Elles violent le respect que se
doivent entre eux les gouvernements démocratiquement et librement élus."
Et que "Tous ces actes
créent une situation grave qui interroge sur les intentions du gouvernement
italien vis-à-vis de sa relation avec la France."
J’ai peur. Non. Mais, allo
quoi ?
Certes, rappeler son ambassadeur
"en consultation" est une manière d’exprimer sa contrariété sans que
ça ne mange trop de pain. Ce n’est pas encore la rupture des relations diplomatiques, chose qui, appliquée de façon
inconsidérée, s’est révélée si désastreuse en Syrie. On n’osera probablement pas
traiter Salvini comme Bachar al Assad (encore
que…)
Va-t-on rappeler les
réservistes et faire la guerre à l’Italie pour insulte à Jupiter ? Lui
faire la guerre qu’on ne sait pas faire à l’impérialisme totalitaire
islamien ?
Ces rodomontades ridicules de
ce qui nous tient lieu de Gouvernement ne sont qu’une nouvelle manifestation, une
de plus, de la boursouflure vaniteuse et de la panique brouillonne qui préside
au sommet de l’Etat.
A l’heure où nul ne voit
comment sortir par le haut du bouillonnement gilets jaunes qui, à force de le balader, risque de se faire infester
par une ultragauche qui sait y faire ; à l’heure où l’immigration et l’islamisme
détricotent la Nation ; à l’heure où le pays est si tourneboulé que, vous
l’aurez noté, plus personne ne cause du chômage ; à l’heure aussi où on l’on
devrait enfin débattre vraiment de comment
rénover le machin de l’Union Européenne devenu un astre mort, eh bien quoi ?
Eh bien, on cherche toutes les
occasions de meubler le temps d’antenne laissé libre par les one-man-shows de
Jupiter, que ce soit avec les vapeurs des uns et des autres sur la loi anticasseurs,
les produits Monsanto, Carlos Ghosn, la parité hommes-femmes, le procès d’Untel,
etc. Même si on se passerait du scotche du capitaine Haddock feuilleton
Benalla (mais on peut pas
tout avoir) …
Et on se scandalise pour pas
cher de l’ingérence avec-la-bouche de
dirigeants italiens dans la vie politique fwançaise sans se priver de faire de
même chaque matin (et pas
seulement avec la bouche) sur les gouvernements de Hongrie, de Pologne
de Syrie ou du Venezuela…
Ce rappel d’ambassadeur n’est
qu’un truc à usage de politique intérieure à fin électoraliste et pour tenter
de noyer le poisson. Après le désastre du quinquennat Hollande, on croyait que
le bricolage au fil de l’eau c’était fini. Ben non…
Peut-être apocryphe du dessert lacté: Macron, c'est moi en mieux...
RépondreSupprimer??
SupprimerIl s'agit de notre ancien zident, François II le Calamiteux, et d'une d'une forte maxime à lui attribuée par les rézosoçios...
RépondreSupprimerEn fait c'est à Nicolas Sarkozy que l'on attribue cette phrase.
SupprimerUne nouvelle campagne d'Italie en vue, pour notre petit caporal ?
RépondreSupprimerEn 1796, on avait eu "Buonaparte au pont d’Arcole" (province de Vérone)
SupprimerDe 2012 à 2017, on a eu "Pelle-à-tarte au pont d’Arcole" (métro Hôtel-de-Ville)
En 2019, Macron dell’Arte n’ira pas jusqu’au Boulevard de Italiens (métro Opéra) …
https://leplouc-emissaire.blogspot.com/search?q=Pont+d%27Arcole
SupprimerMoi, si j'étais italien, je sais bien ce que je lui dirais. Mais je ne suis pas italien et en plus, je suis poli.
RépondreSupprimer