"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

mercredi 29 novembre 2017

Hallal & Casher ? Non et non !



Comme j’ai parfois l’occasion de le dire lors d’un bon repas à divers mécréants : "- Si le suis chrétien (et catholique), c’est parce que c’est la seule religion digne de ce nom où il n’y a pas d’interdits alimentaires !"
Si j’y repense aujourd’hui, c’est parce que, faisant un grand ménage pour "alléger" mes archives… numériques, je tombe sur la copie gardée d’un billet écrit l’été 2013 par Lounès, alors contributeur du blog collectif ILYS hélas disparu.
Plutôt que d’en supprimer définitivement les octets, j’ai pensé vous le faire partager :
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« L’abattage de bétail français par des « sacrificateurs » affiliés à des traditions étrangères et disons-le, arriérées, recèle un sens très fort. Un sens que nous n’avons pas vu faute d’analyser les situations avec autre chose que la raison raisonnante et qui comporte je crois 4 aspects.

Un sens caché
Au moins une de ces deux religions professe l’interprétation suivante de la Bible : « Le peuple de Dieu c’est nous et rien que nous et tous les autres ne sont pas des humains mais des animaux. Nous sommes issus d’un peuple qui paissait des troupeaux d’animaux au désert avant de les égorger au temple en sacrifice pour expier nos fautes par transfert de culpabilité. Désormais, avec le processus historique, nous ne paissons plus des troupeaux mais des "nations" que nous avons le droit de soumettre, tromper et éventuellement livrer au massacre si nécessaire. »
Voilà un point de doctrine qu’il faut connaître. Ils appellent ça pudiquement un commentaire. Ainsi leur cruauté envers les animaux ne serait que le masque de leur cruauté envers les "non-eux".

Un sens symbolique
C’est le bétail des autres, pas ton bétail à toi gros huileux buté barbu à pieds plats. Pour élever un seul bœuf ou mouton il a fallu toute la science, tout le labeur, tous les suicides et tous les matins gris du paysan français de Lorraine agoni d’injures et d’indifférence générale. Il a fallu défricher des forêts, planter des clôtures, tatouer les bêtes, les nourrir et les vacciner, les rentrer à l’étable et les panser, il a fallu mille peines et soins chaque jour répétés, un travail dont les sphères géographiques du hallal et du casher sont très incapables (preuve en est ces réalisations locales médiocres voire absentes). Ce travail vaut beaucoup plus que les misérables sept cent euros par carcasse sèche payés à l’éleveur, argent qui n’est même pas le produit du travail créateur et du mérite mais l’argent des impôts des honnêtes gens (gens affiliés ni au hallal ni au casher).
L’éleveur construit, le crasseux barbu brouillon détruit. Et paie avec un argent qui n’est pas le sien. Labeur et soins quotidiens pendant années contre égorgement et agonie de 15 minutes. "Elever" contre "abattre". Quel plus parlant symbole faut-il d’autre pour réveiller en soi le sens de la justice et de l’équité ?

Un sens imagé
Le progrès technique permet d’étourdir par électrocution l’animal pour qu’il ne souffre ni ne se débatte lors de la saignée. Les pensées arriérées s’y refusent en se justifiant par 2 mensonges :
- "Il faut que l’animal crée par Dieu pour nous soit en pleine conscience et santé au moment de l’abattage et que l’on rende grâce par une formule orale". Faux. On rend les grâces avant de manger pas avant de tuer voilà la vraie Justice au sens religieux du terme. Associer systématiquement Dieu créateur à la mort et au sang d’autrui, même d’animaux, a quelque chose de profondément antinomique et malsain.
- "Il y a un nerf magique sous la jugulaire qui, sectionné avec l’artère, anesthésie toute souffrance chez l’animal". Ah tiens. Alors pourquoi l’animal se débat-il et respire-t-il encore jusqu’à 15 minutes après ?
Ainsi on se sanctifierait par la « pureté » des nourritures qui entrent dans la bouche ? Le bon sens enseigne exactement le contraire : on se sépare véritablement du bas monde corrupteur en gardant pur ce qui sort de la bouche à savoir les paroles qui ne sont que le produit des pensées intimes. Voilà la vraie gageure en matière de sainteté. Car combien de prétendus impeccables dévots* s’enorgueillissent de manger hallal-casher mais tiennent un langage ordurier, regardent le cul des filles qui passent et se laissent aller à tous les péchés (paresse, envie, jalousie etc…). Quel exemple, quelle crédibilité donnent-ils ?
Dernier élément révélateur de la crispation sur l’abattage à la barbare : est-ce bien là un point si capital de "bien égorger" ? Est-ce là toute la contribution très primordiale que l’on souhaite propager ? N’y a-t-il pas d’autres propositions plus positives à émettre pour améliorer sa vie et celle de ses enfants ? D’autres domaines dans lesquels montrer une exemplarité morale ?
Derrière tout ce cinéma il y a surtout la jouissance sadique de donner la mort légalement, de s’arroger une dérogation spéciale à la violence et au sang, de répandre une sorte d’avertissement spectaculaire dans la société, une volonté de siéger et de régner sur du bétail sans défense bref derrière tout ce cinéma on trouve ce qu’il y a de plus bas et de lâche en l’homme.

Un sens littéral
La proportion d’abattoirs hallal et casher rapportée aux abattoirs traditionnels est tellement écrasante que les chiffres sont cachés au grand public.
Il n’y a pas "le" hallal et "le" casher il y a des dizaines et dizaines d’abattoirs hallal et casher alors que cela ne correspond à aucun besoin, à aucune tradition française et à aucun signe de la plus élémentaire gratitude envers un pays d’accueil généreux et nourricier.
Sur ce sujet comme sur tant d’autres il y a simplement trop. »
Lounès

lundi 27 novembre 2017

Le consumérisme est un fascisme…



« Le fascisme peut revenir sur la scène à condition qu’il s’appelle antifascisme. »

 « Je suis profondément convaincu que le vrai fascisme est ce que les sociologues ont trop gentiment nommé "la société de consommation", définition qui paraît inoffensive et purement indicative. Il n’en est rien. Si l’on observe bien la réalité, et surtout si l’on sait lire dans les objets, le paysage, l’urbanisme et surtout les hommes, on voit que les résultats de cette insouciante société de consommation sont eux-mêmes les résultats d’une dictature, d’un fascisme pur et simple. Dans le film de Naldini, on voit que les jeunes étaient encadrés et en uniforme… Mais il y a une différence : en ce temps là, les jeunes, à peine enlevaient-ils leurs uniformes et reprenaient-ils la route vers leurs pays et leurs champs, qu’ils redevenaient les Italiens de cinquante ou de cent ans auparavant, comme avant le fascisme.
Le fascisme avait en réalité fait d’eux des guignols, des serviteurs, peut-être en partie convaincus, mais il ne les avait pas vraiment atteints dans le fond de l’âme, dans leur façon d’être. En revanche, le nouveau fascisme, la société de consommation, a profondément transformé les jeunes ; elle les a touchés dans ce qu’ils ont d’intime, elle leur a donné d’autres sentiments, d’autres façons de penser, de vivre, d’autres modèles culturels. Il ne s’agit plus, comme à l’époque mussolinienne, d’un enrégimentement superficiel, scénographique, mais d’un enrégimentement réel, qui a volé et changé leur âme. Ce qui signifie, en définitive, que cette "civilisation de consommation" est une civilisation dictatoriale. En somme, si le mot de "fascisme" signifie violence du pouvoir, la "société de consommation" a bien réalisé le fascisme. »

Pier Paolo Pasolini (assassiné en 1975…)

dimanche 26 novembre 2017

Un petit nouveau de la start-up France…



Plus le temps passe, plus l’acuraba qui s’intéresse un tant soit peu aux affaires publiques peut constater que le Cyborg-Président agit en fait en toutes choses pour que demain soit comme aujourd’hui. Bien sûr, il faut pour cela que notre acuraba, bon type, arrive à garder la tête hors de l’eau face à la déferlante de réformettes qui tombent comme à Gravelotte à un rythme calculé pour que la quantité masque la vacuité. Face aussi, à son omniprésence médiatique et au tsunami de discours-fleuves où une phraséologie soi-disant novatrice noie l’entendement de l’auditeur dans une béatitude comateuse. Prenez tous ses récents discours, que ce soit sur la sécurité publique et les migrants, l’égalité hommes-femmes ou son discours aux maires, lisez-les attentivement, décortiquez-les, cherchez-en le sens et reparlez m’en…

Derrière cet écran de fumée, les seules actions ou manœuvres concrètes découlant d’une stratégie pensée et correspondant à un objectif tactique identifié ne relèvent que de la très classique politique politicienne visant à garder la place (je n’ose plus dire garder le pouvoir, ce dernier… enfin bref) Le plus bel exemple récent en est l’envie de changer le scrutin des élections européennes.

Et le dernier qui-vient-de-sortir est bien sûr la nomination d'Olivier Dussopt secrétaire d’Etat chargé de la fonction publique !

Ah ! Olivier Dussopt ! Nous sommes sauvés ! Bon, c’est sans doute un bosseur, habile à la manœuvre comme une anguille, et qui en vaut sûrement bien d’autres. Je ne le connais pas mais je l’aime bien puisque je l’ai déjà traité ici de merde en 2013. La première fois que je vous en ai parlé sur ce blog, c’était en avril 2012 en incidente d’un billet sur l’IVG post-natale (ici) J’écrivais alors à son sujet : « Ce charmant garçon a fait un beau parcours : Sce Po de province, DESS de "conseil en développement etc.", porte-serviette d’un sénateur puis député, benjamin de l’Assemblée Nationale, maire de sa ville de 17 000 hab., Vice-président de l’Association des Petites Villes de France, proche de Benoît Hamon, toujours présent sur les photos aux côtés de Martine Aubry du temps de la splendeur d’icelle, notice au Whos’Who, etc. Bref, à 33 ans le genre que bien des bourgeoises voudraient avoir pour gendre et un garçon qui a de l’avenir ; retenez son nom… »

Selon le Canard enchaîné, du temps où Macron était ministre de l’Economie et venait de qualifier les ouvrières de Gad d'“illettrées” sur Europe 1, notre Dussopt l’aurait accosté dans les couloirs de l’Assemblée et traité de "connard" pour avoir insulté sa mère, laquelle "est ouvrière, n'a pas de diplôme et a été licenciée à deux reprises."

Bref, Ce fringuant (encore) jeune homme a pour lui, reconnaissons-le, d’avoir réussi l’exploit d’être réélu dans son fief député PS en juin dernier avec une candidature LREM face à lui, ce qui n’est pas rien.
Depuis lors, il s’est abstenu au vote de confiance suite à la déclaration de politique générale du premier ministre. Puis il a successivement voté contre le projet de loi de financement de la sécurité sociale, contre les ordonnances modifiant le Code du Travail…
En revanche, dans le cadre du projet de loi organique "rétablissant la confiance dans l’action publique" (le premier qui rigole…), il a soutenu et fait adopter (qui aurait osé voter contre ?) un amendement soufflé par la LICRA qui enrichit le Code pénal d'une peine d'inéligibilité applicable aux "personnes reconnues coupables de racisme, d'antisémitisme, de négationnisme, d'homophobie, d'incitation au terrorisme, d'apologie de crime contre l'humanité et de toutes formes de discrimination." (préparez votre valise si vous en avez les moyens et choisissez bien votre pays de destination…)
Et, last but non least, il a voté contre lors du tout récent vote du budget… trois jours avant d’entrer au gouvernement…

Résumons : Je ne saurais dire si le Cyborg-Macron se fout du budget ou s’il se fout de la fonction publique, ou des deux. Mais une chose est sure : En débauchant Dussopt, trop content de se remettre en selle hors du merdier post-Solferinien pour poursuivre son plan de carrière perso jusqu’alors d’apparatchik de parti, Macron ne cherche qu’une chose :
- Pas de conforter les moyens de son ministre Darmanin, il y aurait eu bien d’autres compétences plus avérées pour faire le job. Et Dieu sait que les "comptes publics" en auraient besoin…
- Pas de renforcer la cohérence gouvernementale sur son axe de politique économique ; c’est inutile puisque la finance est dans de bonnes mains…
- Même pas de finir de plomber la gauche-PS, pour lui c’est déjà plié de chez plié…

Non. La seule raison de recruter Dussopt (c’est bien mon petit, brave…), Président de l’Assemblée des petites villes de France, c’est de faire bien dans le tableau avec un coup de volant à gauche au moment où la grogne des maires de la France périphérique commence à faire désordre…

C’est ça gouverner autrement ?