L’expression n’est pas de moi mais d’Alain
Finkielkraut qui ne cesse pas d’aggraver son cas…
Il se trouve que, par désœuvrement en ce
dimanche pluvieux, j’écoutais tout à l’heure en replay sur dailymotion l’émission
de Finkielkraut commentant l’actualité de la semaine avec Elisabeth Lévy sur
RCJ (ouais,
chez les "feujs"…)
Avant d’en venir à la tempête dans un verre à bobos Charlie versus Plenel au
sujet de Tariq Ramadan, ils abordèrent évidemment l’hystérie du moment : "Balance-ton-porc"
et autres "me too"…
A ce propos, Finky a longuement évoqué
comme exemple caricatural l’accusation formelle et outragée portée par une certaine
Jenny Listman contre Elie Weisel.
Ce que je pense personnellement d’Elie
Weisel importe peu ici. Reconnaissons-lui que, parangon de l’histoire de la
Shoah (sans
nul doute ou peut-être pas),
il a su se bâtir dessus un fonds de commerce plus confortable encore que notre
Stéphane Hessel sur la Résistance et autrement plus solide, sinon crédible, que
celui de Tariq Ramadan sur l’Islam modéré…
Quoi qu’il en soit, il est mort il y a deux ans à l’âge respectable de 88
balais…
Bref, âgée aujourd’hui d’environ 47 ans,
dame Jenny Listman, "anthropological
geneticist" à New-York et "journaliste" sur Medium (plate-forme US de blogs) est sortie ce mois-ci de son relatif
anonymat pour ajouter au pot son témoignage au procès contre la virilité
porcine. Et c’est du lourd :
« -
When I was 19 years old, Elie Weisel grabbed my ass »
Il y a vingt-huit ans, donc, cet homme d’alors
60 ans s’est permis ce geste totalement déplacé :
« Elie
Wiesel’s right hand had reached my right ass cheek, which he squeezed. » *
La dame nous dit, aujourd’hui, que la jeune
fille ("fiancée") qu’elle était à l’époque (1989) avait mis longtemps à s’en remettre ("suicidal
depression", etc.) Et,
évoquant les souffrances qu’il a dû subir pendant l’Holocauste, elle s’étonne
qu’il puisse ainsi faire souffrir les autres…
Nous avons là une confirmation de plus
que l’accession d’un concept ou d’une chose au stade ultime de sa neutralisation au sens de Carl Schmitt (c.a.d. n’être contesté
par personne) se concrétise
par le recours à la loi de Godwin qui clos la bouche aux mécréants.
Le débat devrait être clos :
Le harcèlement sexuel est désormais mis sur
le même plan que la Shoah…
Il y a, hélas, les femmes qui ont subi l’horreur
et l’humiliation d’un viol et toutes celles qui subissent au quotidien de
récurrentes avances lubriques au travail ou ailleurs.
Mais, avec cette mode de délation
stalinienne, il y a aussi toutes les femelles qui se victimisent en vouant à la géhenne le voisin d’amphi à la fac s’étant
permis un jour de leur dire "- Vous habitez chez vos parents ?"
avec un air entendu… A celles-là, je leur dis qu’elles sont presque aussi criminelles à l’égard de la cohésion
sociale et de l’avenir de l’espèce que ceux qui se scandalisaient il y a sept ans du
déménagement d’un camp de Roms…
* "La main
droite d'Elie Wiesel avait atteint ma fesse droite qu'il a serrée."
Si même les morts se mettent de la partie, les cimetières vont devenir de dangereux lupanars! quoique, va savoir si c'est pas le cas déjà !
RépondreSupprimerAh non, quand on est un rescapé de la Shoah, on n'a pas à se permettre de telles privautés, faut le dire. Just shocking !
RépondreSupprimermort de rire !
RépondreSupprimercomme disent les angluches "iou make my day" ( et non may day , qui signifie au secours)
comme disent les gamins, j'ai bien goléri
extension du domaine de la main au cul
RépondreSupprimermême les rescapés de l'a-chowa !
d'un autre coté on peut les comprendre, peut être que jenny listman était tentante à l'époque
et pourquoi avoir attendu pas loin de 30 ans pour en causer?
mystère