"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

mercredi 22 novembre 2017

Les enfants adultérins de Nuremberg…



Le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) a donc rendu ce matin son verdict dans le procès intenté par lui-même à Ratko Mladiċ. Commandant en chef de l'armée de la République serbe de Bosnie pendant la guerre de 1992-1995, il était accusé de génocide, autres crimes contre l’humanité, crimes de guerre et autres joyeusetés, notamment en raison de son rôle dans les trois ans de siège de Sarajevo et dans l’épouvantable massacre de Srebrenica. Bon. En cavale pendant quinze ans sans être inquiété dans une Serbie où beaucoup le considèrent encore comme un héros, il est finalement arrêté en 2011 par la police serbe et livré dans la semaine au TPI. Comme c’est curieux… (son arrestation était devenue une condition sine qua none à l’acceptation d’ouvrir un dossier de candidature de la Serbie à l’U.E…)     
Ratko Mladiċ vient donc d’être condamnée pour ses crimes à la prison à perpétuité aux frais de je-ne-sais-quels-contribuables. Bon Il en a déjà fait 6 ans en préventive et pour le reste de sa perpète, à désormais 75 balais il en fera ce qu’il pourra. Et si ce n’est pas assez, on ne lui en voudra pas…

Mais je m’égare. Ratko Mladiċ n’est pas le sujet ici. Le prononcé du jugement le concernant me donne seulement l’occasion de saluer la mort du TPIY désormais au chômage depuis ce matin. Son job est terminé, tous les inculpés ayant été condamnés ou acquittés, quand ils ne sont pas morts avant ou pendant la procédure. Le TPIY va donc s’autodissoudre le 31 décembre prochain et transmettre ses 1,3 millions de pages de documents, pièces à conviction, témoignages et actes de procédure à "l’ex-Yougoslavie" pour contribuer au… devoir de mémoire. Et cette dissolution du TPI"Y" après celle, il y a deux ans, du TPI"R" (Rwanda), me remet en mémoire que le TPI "tout court" de La Haye est, lui, toujours bien vivant et on se demande avec inquiétude à quoi il va bien pouvoir servir dans les années à venir…

Et je vois là l’occasion, pour meubler, de vous ressortir ci-après in extenso le billet d’humeur (euh, oui, vraiment d’humeur) que j’avais écrit ici il y a déjà 6 ans ½ :
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« Dans sa course aussi effrénée que naïve vers la moralité absolue et parfaite, donc totalitaire, le culte droitdelommien et son clergé bisounoursien à prétention mondialiste mais étroitement occidentalo-centré ont accouché de la plus criminelle des institutions : La Cour Pénale Internationale.
Engraissant déjà ses télé-tueurs avec un budget de plus de 100 millions d’Euros, la bête universelle se prépare à cracher son venin mortel. Sous les appellations de TPI sectoriels (Yougoslavie, Rwanda, etc.) ses laboratoires expérimentaux ont déjà montré la voie pour dissuader les méchants d’épargner leurs futures victimes.
Car la CPI est le lieu où, dorénavant, se prépareront consciencieusement et en toute légalité la plupart des crimes contre l’humanité. Revêtus de la pourpre de l’indépendance, de l’irresponsabilité et du bon droit, enquêteurs, procureurs, juges et bras séculiers divers de la bête pourront en toute sécurité être les instigateurs, sinon les commanditaires, des inévitables futurs crimes contre l’humanité. Et on ne leur en voudra pas, au contraire. Qui pourrait les soupçonner ? Bref, ils auront le loisir, que dis-je, le privilège, de perpétrer le crime contre l’humanité parfait. Et on va les payer pour ça. On n’arrête pas le progrès…
De quoi je cause là ? Simple :

Aux temps bénis d’avant-hier soir, les affreux méchants, dictateurs de tous poils plus ou moins sanguinaires (avec ou sans modération) et assurant les fins de mois des banquiers suisses étaient relativement tranquilles. Si son business venait à foirer, le méchant pouvait toujours négocier un compromis en laissant la place contre un parachute doré. Dès lors qu’il jugeait les carottes cuites pour lui, il suffisait qu’il fasse un peu de foin pour l’honneur, histoire de faire un peu monter les enchères dans les palabres avec les diplomates compassés dépêchés par le Conseil de Sécurité ou autre bidule ad hoc. Au final, il partait avec bagages pour un exil doré dans quelque république bananière peu regardante mais confortable, climatisée et tout heureuse d’accueillir un immigrant au patrimoine consistant, dépensier, créateur d’emplois de maison, etc. L’affreux méchant pouvait ainsi vivre dans le luxe le reste de son âge en profitant de son pactole bien mal acquis… Scandaleux, injuste me direz-vous. Ouais…

L’écrivain journaliste Stéphane Denis écrivait un jour :
"L’homme politique victime d’un complot, l’opposant menacé, le malheureux à deux doigts de l’erreur judiciaire, où se réfugiera-t-il le temps que les choses se retournent et qu’il rentre triomphalement chez lui ? Passer la frontière a été de tout temps une des nécessités de la vie publique et privée. Je ne sais plus quel poète anglais parle des pays sans mandats, des frontières sans lois. Kipling, je crois. L’exil est une preuve de civilisation. Nous lui devons d’ailleurs les plus belles œuvres de notre littérature."

Aujourd’hui, il n’y a plus de frontières ! VAE VICTIS ! Le méchant sait que la bonne conscience universelle, droidelomienne et son judiciarisme mondialisé ne lui laisseront aucune échappatoire. Cent quatorze Etats criminels (dont la Fwrance, of course) ont décidé d’être intraitables en créant la CPI. Les gros qui n’ont pas signé sont aussi d’accord (dès lors qu’ils ne sont pas personnellement visés) et tous les autres petits suivent pour n’être pas ostracisés. La principale mission de ladite CPI est évidemment de convaincre le méchant qu’il n’aura pas d’autre solution que d’aller jusqu’au bout… On ne lui laisse pas d’autre choix que de finir écrasé dans son bunker après avoir fait par désespoir le plus de dégâts possibles…
Avant-hier, donc, quel était le coût de l’opération ? Le méchant partait claquer le fric volé à son peuple en donnant du travail aux indigènes de son lieu d’exil. Et dans son pays, les dégâts s’évaluaient à quelques immeubles et commerces incendiés ou pillés, des rues à repaver, et à quelques dizaines voire centaines de morts.
Dorénavant, quel est le coût de l’opération ? Des villes entières bombardées, une industrie à reconstruire et une économie à reprendre à zéro sous la tutelle de fait et le joug financier de l’étranger. Et, surtout, des haines inextinguibles et des milliers de morts, voire des paquets de dizaines de milliers de morts et d’estropiés.
Y a pas photo… Mais la morale est sauve. Les procureurs de la Justice Internationale, prescripteurs de fait de ces charniers, tueurs par procuration et aux mains propres, auront de quoi faire du chiffre et requérir contre les méchants. Ils auront la conscience universelle avec eux. Ils auront bien travaillé. »


1 commentaire:

  1. Je suis malheureusement d'accord avec votre analyse...

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