"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

mercredi 1 novembre 2017

1787 – 2017…



« Nicolas (…) discernait bien, avec ce détachement d’un homme qui ne se sentait l’otage des intérêts d’aucun ordre, les ayant tous éprouvés, que ceux qui bénéficiaient des privilèges et qui se refusaient à tout partage et à toute réforme oubliaient que leurs avantages correspondaient à l’origine à (…) la défense du royaume. L’argent et le lucre dominaient tout.
A part lui, il regrettait l’immobilisme du souverain dont il aurait souhaité qu’il prît l’initiative d’un mouvement au lieu de se laisser imposer par la succession des ministres, apprentis sorciers, des recettes incertaines pour pallier le déficit, sans pour autant les soutenir vraiment et pour les renvoyer à la première difficulté venue. Turgot, Necker, Calonne et maintenant Brienne surgissaient sur le théâtre des affaires publiques pour faire quelques tours comme ces pantins de la foire Saint-Laurent que le publique bombardait de boules de chiffons pour les abattre. Ils disparaissaient alors, vite oubliés, silhouettes figées comme les répliques de cire que Mme Tussaud présentait avec un succès croissant sur les boulevards. »*

Jean-François Parot.

* Dans le 14° tome des "Enquêtes de Nicolas Le Floch" (commissaire au Châtelet sous les règnes de Louis XV puis de Louis XVI) Réflexion du héros datée du

Vendredi 17 septembre 1787…


NB : S’agissant de la répartition en trois ordres évoquée il y a déjà six ans ici, je me demande où ranger les ONG et les syndicats ; dans la noblesse ou le clergé ??

1 commentaire:

  1. Dans le clergé n'y a-t-il pas des "ordres contemplatifs" pour les ONG. Alors que les syndicats l'on peuvent se référer à "l'ordre guerrier" des templiers qui après les durs combats d'origine se transformèrent en marchands. Toutefois, les différents chefs eux se rangent dans la noblesse. A seul preuve, le patron d'un syndicat, fort dépensier, viré comme un malpropre mais recasé illico presto...

    RépondreSupprimer