« Nicolas (…) discernait bien, avec
ce détachement d’un homme qui ne se sentait l’otage des intérêts d’aucun ordre,
les ayant tous éprouvés, que ceux qui bénéficiaient des privilèges et qui se
refusaient à tout partage et à toute réforme oubliaient que leurs avantages
correspondaient à l’origine à (…) la défense du royaume. L’argent et le lucre
dominaient tout.
A part lui, il regrettait l’immobilisme
du souverain dont il aurait souhaité qu’il prît l’initiative d’un mouvement au
lieu de se laisser imposer par la succession des ministres, apprentis sorciers,
des recettes incertaines pour pallier le déficit, sans pour autant les soutenir
vraiment et pour les renvoyer à la première difficulté venue. Turgot, Necker,
Calonne et maintenant Brienne surgissaient sur le théâtre des affaires
publiques pour faire quelques tours comme ces pantins de la foire Saint-Laurent
que le publique bombardait de boules de chiffons pour les abattre. Ils
disparaissaient alors, vite oubliés, silhouettes figées comme les répliques de
cire que Mme Tussaud présentait avec un succès croissant sur les boulevards. »*
Jean-François Parot.
* Dans le
14° tome des "Enquêtes de Nicolas Le Floch" (commissaire au Châtelet sous les règnes de Louis XV puis de
Louis XVI) Réflexion du
héros datée du
Vendredi 17 septembre 1787…
NB : S’agissant de la répartition
en trois ordres évoquée il y a déjà six ans ici,
je me demande où ranger les ONG et les syndicats ; dans la noblesse ou le
clergé ??
Dans le clergé n'y a-t-il pas des "ordres contemplatifs" pour les ONG. Alors que les syndicats l'on peuvent se référer à "l'ordre guerrier" des templiers qui après les durs combats d'origine se transformèrent en marchands. Toutefois, les différents chefs eux se rangent dans la noblesse. A seul preuve, le patron d'un syndicat, fort dépensier, viré comme un malpropre mais recasé illico presto...
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